L'Arme Fatale 2 / Lethal Weapon 2

Réalisateur : Richard Donner
Avec : Mel Gibson, Danny Glover, Derrick O'Connor, Joe Pesci, Jenette Goldstein
Durée approximative : 1H54
1989
Genre : Action
Degré de violence : 33 morts...
Degré de gore : Quelques morts bien senties mais très peu de sang

3 raisons de voir le film :

1) Encore plus explosif, plus marrant, plus prenant que le premier
2) La scène sur les chiottes
3) Les méchants

3 raisons de ne pas le voir :

1) Leo Getz est un peu énervant
2) Durant la fusillade sur le bateau, les méchants visent comme des pelles et les gentils ne ratent pas un tir.
3) Dans le script original, Riggs devait mourir à la fin du film suite à la série de balles qu'il se prend. Les producteurs ont préféré le maintenir en vie pour les suites. Ca ne fait pas trop crédible mais comme l'intégralité elle-même du film n'est pas crédible, on pardonne.

Dissection d'une mort :

Peut-être l'une des meilleures morts de la série ! Soucieux de créer une vraie continuité avec des problèmes récurrents d'un épisode à l'autre, les scénaristes ont donné un visage au meurtrier de la femme de Riggs. L'affaire était sans suite dans le premier volet mais voilà que le bras droit du méchant passe aux aveux et reconnaît l'avoir tuée. On connaît Riggs. Il ne fait pas bon lui casser les couilles. Si dans un premier temps le combat tourne très largement en faveur du méchant à la sale tronche, la suite sera plus souriante au héros qui, malgré une jambe sévèrement touchée, parviendra à jeter son adversaire au sol pour lui coller une série de bourre-pifs. Le méchant a encore des ressources mais pas autant que Riggs. Alors que l'on pourrait croire qu'il décide de l'épargner, il choisit en fait la voie brutale et actionne l'interrupteur qui lâche un énorme container sur le corps de son malheureux ennemi. Vainqueur par aplatissement !

La vidéo :

Durée de la vidéo : 2 minutes 24 secondes
Poids : 14.4 Mo
Qualité : Bonne
Son : Oui (VO avec un léger décalage)
Degré de violence : Riggs en prend plein les dents !
Degré de gore : Ca aurait pu le faire
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Si on doit reconnaître un vrai sens de la direction à Richard Donner, on ne peut en revanche pas lui accorder des vertus en matière de finesse dans le détail. Il aime bien que ça tire à tout va, que les gens ne rechargent pas leur arme, qu'on flingue dans n'importe quelle position et qu'on fasse mouche, qu'on soit un peu surréaliste (voir complètement) quitte à perdre en crédibilité. C'est vrai que dès le départ, le coup du seul contre tous n'est pas ce qui prête le plus au sérieux mais comme le duo à la classe, on va admettre qu'il arrive à buter toute une armada de méchants sans trop morfler. Bien sûr, ça morfle un peu, mais pas trop. Par exemple, les chiottes de Murtaugh sont explosés. La scène est excellente, soit, mais si on est attentif, on peut voir le gilet de protection de Murtaug disparaître et réapparaître alors qu'un agent lui donne des instructions. C'est pas grand-chose. Juste du détail ! Dans la veine des erreurs de logique, lorsque les deux policiers sont enfermés dans le container à la fin du film, on peut voir des tas de billets rangés sur des palettes (première image). Il n'est que peu possible (pour ne pas dire " pas possible ") que la voiture puisse avoir assez d'élan pour défoncer ces palettes ET péter la porte du container. Quand bien même, pourquoi lors de sa chute peut-on voir les billets mais aucun signe des fameuses palettes (deuxième image) ? Et pour la continuité, alors que Riggs fait sa fête à un des hommes de main de Arjen Rudd, il l'abat de plusieurs balles en pleine poitrine (troisième image) et tire la dernière à bout portant. Sur ce plan précis, on ne voit plus aucun impact et la chemise est comme neuve (dernière image). C'est du joli !