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Casino Royale
Réalisateur : Martin
Campbell
Avec : Daniel Craig, Judi
Dench, Jeffrey Wright, Eva Green, Mads Mikkelsen,
Giancarlo Giannini
Durée approximative : 2H24
2006
Genre : Action
Degré de violence : Elevé
Degré de gore : Rien
http://www.columbiatristar.fr/k/casinoroyale/
3 raisons de voir le film :
1) De l'action haut de gamme, aucune temps morts (et
pourtant le record en terme de durée pour un
James Bond)
et (enfin) un scénario qui peut tenir la route.
2) Craig s'en sort très bien. Vu la tâche
qui l'attendait, il peut même se vanter d'être
un excellent Bond.
3) Que ce soit lors de la partie de poker, lors du combat
au sommet de la grue ou lors de l'attentat à
l'aéroport, la tension ne faiblit jamais.
3 raisons de ne pas le voir :
1) Pourquoi accorder à Bond
une somme énorme pour disputer une partie de
poker alors qu'il aurait suffit de buter le méchant
?
2) Et pourquoi est-ce que Bond
tue le terroriste qui aurait pu lui donner des informations
capitales ? (on peut mettre ça sur le compte
de l'inexpérience du héros au moment des
faits)
3) Pour chipoter, et même si c'est original, voulu
et cohérent, on peut préférer l'ancienne
mire à celle-ci.
Casino Royale a été élu meilleur
film du site en 2006 par les utilisateurs du forum.
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Dissection d'une mort :
Soucieux de se démarquer de ce qui aurait pu
causer la perte de la franchise, les réalisateurs
ont eu la bonne idée d'écarter quelques-uns
des clichés qui auraient pu plomber le film.
On se souvient que quand Roger Moore a repris le flambeau,
la même stratégie avait été
adoptée. On a viré les gadgets, on a accordé
un rôle autre que celui de potiche à la
James Bond
Girl mais on a également pris soin de ne pas
inclure dans le film le traditionnel bras droit qui
crève d'une façon encore plus soignée
et brutale que le vrai méchant lui-même.
Il y a de la mort mais pas de sadisme comme dans, au
hasard Permis de Tuer ou dans Demain
Ne Meurt Jamais. Vers la fin du film, on a encore
droit à une formidable scène d'action
qui s'éloigne bien évidemment du monde
du crédible pour faire de James
Bond ce qu'il est : Un homme un peu au-dessus de
la moyenne en matière de situation merdique.
Alors que le bâtiment dans lequel il se trouve
est en train de couler (?) le héros doit faire
face à deux salopards, dont un borgne, qui lui
donneront un peu de fil à retordre. Malgré
un clou enfoncé dans l'épaule, il ne se
laisse pas pour autant faire et parvient à électrocuter
le premier des deux. Dans la série il pou
il, le second se prend à son tour un clou
mais plutôt au niveau de la tronche. D'un côté
il s'en fout, c'est l'il fonctionnel qui a été
épargné.
La vidéo :
Durée de la vidéo : 45 secondes
Poids : 5.30 Mo
Qualité : Bonne
Son : Oui
Degré de violence : Violent
Degré de gore : Faible
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la vidéo
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Image par image :
Dans la ligné des James
Bond, on a très souvent fait une totale abstraction
d'un quelconque réalisme ou d'une potentielle
continuité. Pourtant, Casino Royale tend à
respecter certains codes. Dans l'absolu, cet épisode
doit se placer avant tous les autres. James
Bond ne devient un double zéro qu'au début
de ce film. Dans James
Bond Contre Dr No, il est déjà un
agent secret. Donc, ce film est le premier. Pourtant,
il se déroule bel et bien en 2006, année
de sortie du film, en témoignent les indications
qu'on peut à plusieurs reprises sur les différents
écrans (ordinateurs, téléphones).
Ainsi, James
Bond conduit une belle bagnole toute moderne (qu'il
détruit), il utilise des armes sophistiquées,
des " gadgets " crédibles et tout un
tas de truc qui restent contemporains. Donc, dans l'absolu,
ce film peut aussi considérer comme un redémarrage
de la série, un peu comme si le changement d'acteur
principal entraînait le changement de James
Bond lui-même. Ce dernier est ainsi beaucoup
plus terre à terre que son prédécesseur.
Entre autres, il arrive à éprouver des
sentiments, l'occasion de noter quelques efforts de
logique entre certains films. Si dans Au Service Secret
De Sa Majesté il se marrie, dans le film suivant,
Les Diamants Sont Eternels, il poursuit sans relâche
le responsable de la mort de sa femme. Bien plus tard,
après toute l'ère Moore, il faut attendre
Timothy Dalton et Permis De Tuer pour qu'on aie de nouveau
une allusion à son passé d'homme ordinaire.
En complément, la scène finale à
Venise vient redorer le blason de la ville puisqu'auparavant,
une sorte d'inexplicable pétage de plombs avait
eu lieu durant le tournage de Moonraker, lorsque James
Bond conduit un aéroglisseur sur la place
St Marc (avec, pour mémoire, un gros plan inutile
sur un pigeon qui cligne des yeux). Enfin, en note additionnelle,
on constate que la chanson d'ouverture est chantée
par un homme et que ça n'était pas arrivé
depuis Tuer N'Est Pas Jouer (1987).
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