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Les Dents De La Mer / Jaws
Réalisateur : Steven
Spielberg
Avec : Roy Scheider,
Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine
Gary
Durée approximative : 2H00
1975
Genre : Tout compte fait, c'est pas si mal, la montagne
!
Degré de violence : Le requin ne fait pas dans
la dentelle...
Degré de gore : ... Mais il mange comme un gros
dégueulasse !
http://www.jaws25.com/
3 raisons de voir le film :
1) A lancé la mode avec tous les
effets que l'on connaît (musique, caméra
subjective...)
2) Très flippant tant au niveau des attaques
du requin qu'au niveau de l'atmosphère générale.
3) Les acteurs y croient, le spectateur aussi.
3 raisons de ne pas le voir :
1) Les plans foireux du vrai requin ne
collent pas du tout avec ceux du faux requin.
2) Un chouilla abusé sur la fin.
3) Le requin montre un peu trop d'agressivité
envers le bateau des trois pêcheurs. Ca ne fait
pas très naturel !
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Dissection d'une mort :
Bourrin, expéditif, avec du sang partout et
un buf qui doit faire dans les 3 fois sa taille
normale : La grande classe ! Dès lors qu'il sort
son monologue au sujet de l'une des parties les moins
plaisantes de notre histoire, Quint signe son arrêt
de mort, tout seul, comme un grand. Le problème
avec Steven est qu'il
est parfois très prévisible. Un autre
réalisateur peut-être moins conformiste
l'aurait sauvé mais chez Spielberg,
dès qu'on est un peu trop sale (et dans notre
cas, ce n'est pas qu'un peu), on y passe. Donc, alors
que le requin montre les signes d'énervements
propre à la bestiole qui ne va pas tarder à
s'en bouffer un, il se jette (littéralement)
sur le bateau de pêche (scène très
bof, d'ailleurs) et fait basculer les choses en sa faveur
(gag) grâce à la magie du contrepoids.
Quint glisse pile dans sa gueule. C'est quand même
pas de bol, ça ! D'autant plus ironique que si
ça arrive, c'est à cause d'une connerie
qu'il aura reprochée auparavant à Hooper
mais qu'il n'aura pas rectifiée (le noeud merdique
qui tient les bonbonnes d'air comprimé). Il a
beau se démener comme un diable, le requin prend
le dessus. Il faut dire qu'il a un peu l'avantage du
terrain mais il se prend quand même un coup de
machette dans le groin
Ce qui ne semble nullement
le déranger. Un premier coup de mâchoire
(Jaws, en VO) broie les jambes de Quint alors
qu'un second, en plein thorax, l'achève
Il n'avait qu'à pas pisser dans l'eau !
La vidéo :
Durée de la vidéo : 1 minute 10 secondes
Poids : 7.81 Mo
Qualité : Bonne (avec un petit cafouillage vers
le milieu)
Son : Oui
Degré de violence : Ca doit quand même
faire mal, mine de rien.
Degré de gore : Le requin ne nuit pas à
sa réputation.
Télécharger
la vidéo
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Image par image :
Bon, Ok, c'est vraiment pour chipoter mais parfois,
le père Spielberg
pourrait regarder plusieurs fois ses films pour éviter
de pondre des énormités pareilles. Certes,
pour la première bourde, c'est du domaine du
classique avec une erreur standard de continuité.
On ne fait pas gaffe au montage, on colle des rushs
de pellicules sans prendre la peine de tout vérifier
et, zou, voilà qu'une paire de grolles sort d'on
ne sait où. Lors de la première vraie
grosse apparition du bestiau (" Oooh ! Un requin
! ") Jojo le pêcheur ne fait pas le malin
parce qu'il est le prochain sur la liste. Comme son
rôle n'est pas des plus consistants, il se venge
en essayant de voler la vedette aux autres en gueulant
comme un putois qu'on castre. Mais le requin l'a vu
venir et PAF il le choppe. Y allant comme un salopard
avec ses petites quenottes, Bruce (le petit nom du requin,
repris plus tard dans le Monde De Nemo) (il faut suivre)
lui arrache carrément une jambe. Et là,
que voit-on ? Une godasse ! Sur les deux premières
images, on voit très clairement que Jojo a ses
petons à l'air. Que vient donc faire cette chaussure
ici ? De la pub ? Bizarre, n'est-il pas ?
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Pour la seconde bourde, c'est plus vicelard
! Si on se place d'un point de vue purement chronologique,
on a dans l'ordre Cassie qui se fait bien démonter
comme il faut puis Michael qui aurait du écouter
sa mère
Si la nana se fait charcuter le 1er
juillet 1974 comme le lieutenant l'indique sur son rapport
de police (première image), le mioche ne peut que
très difficilement se faire à son tour bouffer
le 29 juin de la même année, soit deux jours
avant, comme le précise sa mère sur l'avis
de recherche (deuxième image). On peut éventuellement
mettre ça sur le compte de la santé psychologique
fragile de la vioque ou, éventuellement, sur sa
ménopause. Il n'empêche que ça ne
fait pas très sérieux venant d'un mec qui
se montre aussi pointilleux sur sa mise en scène
en général. |
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