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Les Dents De La Mer 4 : La Revanche
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Jaws : The Revenge
Réalisateur : Joseph Sargent
Avec : Lorraine
Gary, Mario Van Peebles, Michael
Caine
Durée approximative : 1H26
1987
Genre : A se demander
Degré de violence : Seulement 2 morts...
Degré de gore : ... Et quasiment pas de sang
!
3 raisons de voir le film :
1) On apprend des tas de choses sur les
lambis.
2) Compte tenu de la matière première
du film, on peut dire que les acteurs ne s'en sortent
pas trop mal, Michael Caine
en tête.
3) La scène du bateau gonflable n'a pas du être
facile à tourner.
3 raisons de ne pas le voir :
1) D'une lenteur incroyable ! Le requin
ne se manifeste que très peu et son tableau de
chasse est absolument ridicule.
2) Plus on avance dans la franchise, moins le requin
est crédible. Et comme il passe ici le plus clair
de son temps à bondir hors de l'eau et à
grogner ( ? ) ça n'arrange pas trop les choses.
3) Tout l'aspect technique qui a rendu les deux premiers
difficile à tourner disparaît avec cet
épisode. On ne comprend pas pourquoi le film
existe : Un scénario proche du n'importe quoi
(le requin se venge de ce qui est arrivé à
ces congénères dans les autres films),
pas d'innovation ou d'apport sur le plan de la charcuterie,
aucune scène digne de ce nom...
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Dissection d'une mort :
Ce qu'on aime avec Les
Dents De La Mer, c'est que c'est un requin qui a
le rôle du bouffeur de gens. Ce qu'on aime déjà
moins, c'est que parfois, comme on se sait pas trop
comment alimenter le moteur du film, on balance un peu
tout ce qui passe sous la main. Après l'hélicoptère
du 2 (on en rirait encore) et l'avalé vivant
du 3 (pas beaucoup mieux) la barre est placée
très haut ! Cela ne semble en rien avoir impressionné
le scénariste qui a réussi à nous
foutre, entre autres, un requin qui éprouve des
sentiments (la haine, donc), le même requin attribué
de cordes vocales et un avion qui finira entre ses mâchoires
(comme quoi on peut ne pas rigoler de l'hélicoptère
du 2). Malheureusement, le scénariste, dans sa
quête de nouveauté, a complètement
zappé la partie qui provoquait tant le malaise
au moins dans les deux premiers. On se sentait menacé
par une créature terrifiante, on en avait peur.
Quand on voit l'espèce de grosse peluche mollement
se déplacer en pivotant maladroitement sur la
gauche ou la droite pour faire croire qu'elle va attaquer,
on se demande si les producteurs ont consacré
un vrai budget aux effets spéciaux du film. La
deuxième, et dernière, mort du film survient
quand la merdeuse de service (on aurait adoré
la voir y passer tellement elle est énervante)
veut faire mumuse sur un bateau gonflable. Hop ! On
l'envoie droit dans la gueule du monstre. Mais comme
il est un peu bourré, il se goure de personne
et embarque l'accompagnatrice. On se console en se disant
que la chieuse sera traumatisée pour le reste
du film. Un mal pour un bien !
La vidéo :
Durée de la vidéo : 2 minutes 15 secondes
Poids : 17.4 Mo
Qualité : Bonne
Son : Oui (VO)
Degré de violence : Attaque de requin...
Degré de gore : Normal
Télécharger
la vidéo
Note additionnelle : On note sur la première
image comme le premier gosse n'en a rien à péter
! Encore plus marrant sur la vidéo !
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Image par image :
On se souvient encore avec un léger grincement
de dents des erreurs évitables commises à
l'époque sur les débuts de Bruce, le petit
nom donné au requin. Ces erreurs pouvaient néanmoins
être tolérées à cause de
la difficulté que constituait l'édifice.
Que ce soit pour le premier ou pour sa suite, on pense
bien qu'il y avait de quoi s'arracher les cheveux. Avec
le temps, on voyait des progrès, notamment au
niveau du fameux bras mécanique qui articule
la bestiole. En 1987, ce bras n'est plus aussi encombrant
qu'en 1975. Aussi, on ne comprend pourquoi on peut le
voir à plusieurs reprises dans le film, et bien
comme il faut (première image). Si on se focalise
sur ces dits progrès en matière de mécanique,
on a également du mal à comprendre pourquoi
les mouvements de l'animal ne sont pas plus souples
ou naturels. D'une rigidité énervante,
le requin ne remue que vaguement la queue de temps en
temps. Par contre, qu'est-ce qu'il peut se plier, se
tordre, s'enfoncer et gigoter dans tous les sens lors
des différents impacts avec un bateau ou un bout
de bois. On peut même voir un morceau de la mâchoire
carrément foutre le camp pendant la première
attaque contre le rescapé des fils Brody. Et
lorsque c'est au tour de Jake d'y passer (il survivra),
on peut très nettement distinguer sur les deux
autres images les barres qui servent à manuvrer
le requin. Du travail d'amateur pour un film d'amateur
qui ne veut même pas respecter son sujet de base
! Aussi insultant que frustrant !
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