Réalisateur : Steven Spielberg
Avec : Harrison Ford, John Rhys-Davies, Paul Freeman, Karen Allen, William Hootkins
Durée approximative : 1H50
1981
Genre : Aventure
Degré de violence : Il y a des tas de nazis...
Degré de gore : ... Qui meurent bien comme il faut !

3 raisons de voir le film :

1) Le film d'aventure par excellence avec le héros quasi-parfait ! On pourra lui reprocher d'être un peu trop inhumainement fort (notamment quand il rejoint le sous-marin à la nage) mais ça contribue à faire de lui ce qu'il est.
2) Le réalisateur ne laisse pas une seconde de répits au spectateur. Les moments de bravoure s'enchaînent à un rythme aussi savoureux que maîtrisé.
3) Les effets spéciaux font toujours leur petit effet aujourd'hui.

3 raisons de ne pas le voir :

1) Le film a posé la barre tellement haut qu'il ne laisse pour ainsi dire aucune chance aux autres film dans le genre. C'est un peu égoïste…
2) Il y aura bien des couillons pour dire que les images de synthèses sont ratés… Les pauvres !
3) La fin sent un peu le vite expédié.

Dissection d'une mort :

Dans la saga Indiana Jones, ce ne sont pas trop les morts qui manquent. Comme il est le plus souvent question de nazis (du moins dans les trois premiers) et que Steven Spielberg ne les porte pas particulièrement bien dans son cœur, il n'y va pas de main morte (si on peut dire) pour leur régler leur compte. Indiana Jones, c'est un peu le Bruce Willis de base tellement il est increvable. Il peut courir un 100 mètres avec une tribu indigène hostile aux fesses, se faire traîner par un camion sur de la terre caillouteuse, plonger dans un temple rempli de serpents et il aura toujours ce petit sourire qui laisse penser que c'est la merde mais qu'il a vu pire. Ben là, un gros bagarreur vient lui compter fleurette et comme Indiana est flanquée d'une ex-fiancée aussi dégourdie qu'un plancher de voiture, il n'est pas à son avantage. Pour faire simple : Un avion qui se déplace en roue libre est sur le point de péter. La nunuche est coincée dedans et Indy s'en prend plein la tronche par la grosse brute. Détail : Si la grosse brute pisse le sang par le nez, Indiana, lui, a l'air de plutôt bien encaisser les coups. Le privilège du héros ! Mais l'hémoglobine va se mettre à couler par le reste du visage quand le méchant se prendra l'hélice de plein fouet (gag) (comme s'il n'avait pas entendu avant le bordel que fait le moteur). C'est en HC mais on a quand même mal pour lui. En note additionnelle, les plus observateurs auront noté que la position du héros, en arrière plan sur la seconde image ne correspond absolument pas à la position qu'il avait juste avant. Mais bon, les erreurs de montage, c'est fréquent alors on ne va pas en faire tout un plat.

Image par image :

Pour rappel, le film date un peu. A l'époque, justement, on ne pouvait pas se faciliter la vie avec la synthèse. Même si Spielberg a été le précurseur des effets spéciaux digitaux avec ses gros dinosaures de Jurassic Park, il ne pouvait pas faire pareil en 1981, technologie oblige. Il a donc utilisé des effets simples pour parvenir a ses fins. On peut bien évidemment savourer le film sans se poser de question mais après, avec le recul, est-ce qu'on a vraiment forcer Harrison Ford a faire face à un serpent peu avant qu'il découvre l'arche ou est-ce qu'il y a une astuce ? La réponse va de soi mais le procédé est tellement ingénieux qu'on n'y aurait pas même pas pensé. En fait, le héros est bel et bien en face de la bestiole mais une vitre les sépare. Sur les éditions DVD, l'image a été retouchée pour que l'illusion soit parfaite mais sur les vieilles VHS de l'époque, on pouvait très clairement voir un bon gros reflet au moment où le tonnerre gronde dans le ciel. Et toujours dans cette sorte de tombeau, il existe l'un des clins d'œil les plus connus de l'histoire du cinéma. Quand Indiana se prépare à soulever la pierre qui recouvre l'arche, sur sa gauche on peut apercevoir R2D2 et C3PO, les deux robots qui apparaissent dans la série Star Wars. L'hommage n'est pas innocent puisque George Lucas est le créateur des deux séries. N'empêche qu'il faut savoir où regarder parce que la première fois, ce n'est pas évident. Le plan doit durer une petite seconde à l'écran…