Dissection d'une mort :
L'héroïne ne respire pas franchement
la joie de vivre. De tout le film, on ne la voit
pas sourire une seule fois. D'accord, c'est une
guerrière, d'accord, toute sa famille a
été butée, d'accord, elle
est un vampire et ce n'est pas tous les jours
faciles, encore moins quand on sait que, justement,
les vampires ne peuvent pas sortir le jour mais
ce n'est quand même pas une raison pour
en vouloir à la terre entière. Apparemment,
si ! Alors qu'elle découvre qu'elle a été
le dindon de la farce, elle voit rouge (ce qui
va d'ailleurs plutôt bien avec le bleu de
ses yeux) et part en guerre contre tout ceux qui
sont responsables de son malheur. Autant dire
que ça fait du monde. Elle se la joue Highlander
(mais un peu en biais) en se débarrassant
de l'un des big-bad-mother-fuckers avec ce qu'il
faut d'action et de sang pour que le minimum bourrin
soit atteint. Cette séquence ne sera pas
sans rappeler l'incroyable scène d'ouverture
du pas mal dans son genre Cube. La moralité
de l'histoire est qu'une épée n'est
pas forcément plus efficace qu'un flingue
mais qu'on sait au moins si le coup a bel et bien
porté. En témoigne la traînée
de sang sur la lame, aucun doute n'est permis.
Avant même que ça n'est pu lui traverser
l'esprit (quoique) le méchant fait déjà
parti du passé.
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