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le 10/12/12 à 13:53
... ou des analystes qui ont tablé sur des ventes relativement basse!
pourquoi une boite comme nintendo irait limiter ses ventes?
pour que l'occas se revende plus cher? aucun interet pour eux
pour mecontenter ses clients? ils se tournermont vers d'autres hardwares surtout si ce sont les parents qui achetent!
non je pense plutot a une volonté de ne pas se planter avec des stocks trop élevés qui leurs resteraient sur les bras (immobilisation de valeurs), surtout si toutes les consoles vendues en 2013 doivent etre munie dufameux patch quidure 4ans et demi a dowload!
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le 10/12/12 à 14:09
De toute façon, maintenant les magasins fonctionnent surtout avec les préventes. Il doit y avoir un stock résiduel au cas où mais il ne doit pas être très consistant.
L'équation permettant d'arriver à la quantité que Nintendo a décidé de produire ne devait pas être très jolie à voir. Je n'ose même pas imaginer le bordel.
L'un dans l'autre, avec le contexte casse-gueule qui sévit en ce moment, les prévisions de doivent pas être trop optimistes sinon c'est le plantage assuré. Il faut croire en son produit mais il faut aussi rester lucide.
Je n'ai pas encore regardé le tableau des ventes. Actuellement, ce n'est pas encore très pertinent. C'est après les fêtes que je m'y intéresserais.
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le 10/12/12 à 14:18
c'est sur, et puis les ventes de la 3ds a sa sortie n'ont pas aidée a les rendre optimiste... a raison d'ailleur car j'ai cru voir que pour la premiere semaine les vente de la wii u sont en baisse par rapport au lancement de la wii.
je sais que c'est une info a prendre avec des pincettes mais ca prouve lapertinence des analystes sur ce coup!
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le 10/12/12 à 14:26
Il était de toute façon impensable de vouloir reproduire le même schéma. Je crois que pour Monsieur Iwata, il faut attendre la troisième année avant de pouvoir réellement "vendre" la machine. Il y avait un graphique à ce sujet. J'essayerai de le retrouver. C'était assez explicite. En gros, les deux premières années, si les ventes traînent, ce n'est pas plus inquiétant que ça.
Là, point de vue frein, on déplore l'absence de vraie grosse bombe atomique. Si Nintendo avait balancé un vrai jeu exclusif, ça aurait été un plus indéniable. J'avais lu quelque part (donc je prends également l'information avec des pincettes) que Nintendo avait volontairement retardé la série de ces gros jeux pour permettre aux éditeurs tiers de vendre leurs titres pour Noël.
De toute façon, là où Siderth a raison, c'est quand il dit que Nintendo va surtout gagner avec ce qu'il y a à côté. La console, on ne l'achète (normalement) qu'une fois. Après, ce sont les jeux qui vont faire tourner les affaires. Il ne nous reste plus qu'à patienter pour voir ce qu'on nous réserve. J'ai hâte !
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le 10/12/12 à 14:30
Les frais de communication ne sont pas à reporter directement sur le produit, car ils profitent globalement à la marque (une publicité pour la Wii U, c'est aussi une publicité pour Nintendo, ses jeux, ses accessoires, ses autres consoles). Toutefois, au même titre que pour la R&D (dont les dépenses sont décidées au fur et à mesure), ce sont des frais qui participent au coût réel du produit (un coût nécessaire qui s'inscrit dans une stratégie globale). Ça ne fait que souligner, avec les autres frais indivisibles et secrets, l'inexactitude de l'estimation du coût d'un produit (et donc la prédiction au doigt mouillé que cela constitue).
Concernant la rupture de stock, c'est exactement ça. Un stock bien optimisé, ce n'est pas un stock excédentaire. Tout appareil stocké coûte de l'argent, parfois beaucoup d'argent. Ce sont des frais de stockage pour le constructeur (entrepôt). Ce sont des frais de stockage (et des risques) pour les revendeurs (ne serait-ce que parce que des stocks un peu trop importants, c'est autant de place perdue pour les autres produits). Ce sont des frais au niveau de la fabrication, car les composants sont en baisse constante, or si l'on produit plus que l'on ne vend, on produit donc des stocks d'avance, avec des composants à un cours largement antécédent à celui de la vente (on parle de centimes, mais sur des centaines de milliers de modèles, ça fait beaucoup de centimes).
Et pourtant, à chaque sortie d'un nouveau produit, il y a une rupture (ou presque, malheureusement pour ceux dont ce n'est pas le cas). Et la raison est assez simple.
Il est très difficile d'estimer quel sera l'accueil d'un produit à sa sortie. Afin d'éviter le scénario cité plus haut, mieux vaut une estimation légèrement pessimiste, au moins on est sûr de ne pas se retrouver avec des soucis de logistique et des embouteillages dans la chaîne de distribution.
Or, une chaîne de production, ça ne se loue pas à la semaine. Ce sont de gros contrats négociés, des machines programmées, parfois même conçues pour les besoins d'un produit. Des milliers d'employés mobilisés, bref, ce n'est pas une décision sans conséquence. Du coup, on estime la cadence de vente, on mobilise les chaînes de production en fonction de cette estimation, et on démarre la production quelques mois avant la commercialisation (ça permet aussi de détecter les anomalies), afin de constituer un stock de réserve qui permettra de soutenir les premières semaines (surtout dans le cadre d'une sortie internationale). Et c'est parti.
Si le produit réussit son coup, l'estimation pessimiste est donc légèrement inférieure à la demande. La rupture est modérée, le réapprovisionnement est constant, ce qui évite que les listes d'attente s'allongent. Une fois le « boum » du lancement terminé, le produit atteint (si les estimations sont bonnes) son rythme de croisière. Si l'estimation était beaucoup trop basse, alors cela crée de gros problèmes (il faut renégocier les contrats avec les approvisionneurs et l'assembleur), la rupture s'éternise, les clients se fâchent, la presse est mauvaise, la sanction est immédiate.
Une rupture n'est pas organisée, un produit qui n'est pas disponible est un produit qui ne se vend pas ! Il se peut que ce fût une tactique utilisée il y a longtemps, peut-être que la presse en a fait les choux gras, et le consommateur se l'est appropriée pour justifier tous les cas de ruptures. Mais moi, en cas de rupture, je n'ai jamais vendu autant de produits concurrents.
Une rupture superficielle signifie qu'un stock est bien géré. Tous les autres cas sont synonymes d'une mauvaise gestion. Et rien de tout cela n'est fait dans une stratégie marketing.
Un exemple simple, la Wii U. On vient d'apprendre le 4 décembre que la Wii U aura son patch (sorti le jour du lancement, le 18 novembre) préinstallé sur ses consoles… au printemps 2013. Cela veut tout simplement dire que les stocks distribués actuellement sont des stocks produits avant le jour du lancement, et que ce seront ces stocks qui seront distribués jusqu'au printemps, période à laquelle Nintendo estime que le stock sera écoulé après le lancement effectué sur les trois continents en cette période de fête. Le travail pour Nintendo, c'est d'arriver à prévoir le marché pour chaque pays pour éviter les ruptures de l'un, les excédents de l'autre. Un exercice périlleux, mais qui ne relève que de la gestion, pas du marketing. Et s'il y a une grosse rupture, c'est que quelqu'un s'est trompé dans son estimation, et cela peut venir aussi bien du siège, du responsable continent, responsable pays, responsable d'une chaîne de magasin, jusqu'au vendeur qui fait ses stocks. Autant dire que la stratégie marketing, là-dedans, on s'en fiche un peu.
La stratégie de la rupture est une stratégie souvent utilisée par Apple, mais pas dans le sens où on l'entend. Elle crée des ruptures chez ses concurrents pour que ses produits deviennent le choix par défaut. Pour ce faire, elle assèche le marché, en faisant des commandes monumentales, ce que sa trésorerie exceptionnelle lui permet de faire (en faisant fi de la baisse constante dont je parlais récemment). Résultat, en lieu de baisse, la raréfaction de la matière première handicape non seulement les sorties mondiales des concurrents qui se retrouvent en rupture de composants pour alimenter leurs chaînes de production, mais cela engendre une hausse des prix des composants qui se répercute immédiatement sur la marge brute. Le seul perdant, c'est celui dont le produit est en rupture.
Bref, pas de rupture organisée. Juste une longue chaîne de contraintes, et une stratégie de limitation des dégâts.
Message édité 2 fois. Dernière édition par Yohmgaï le 10/12/12 à 14:38.
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