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sizefac est un con...

... Et il le prouve !

Rambo : Last Blood

Article posté le 02/10/19 à 06:59

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Celui de trop ?

3 raisons de voir le film :
- Un personnage dont l'aura résonnera forcément dans le cœur des grand gamins que nous sommes.
- Un effort a été fait pour ne pas juste copier le scénario du 4 dans un autre environnement
- Le sujet est traité et va au bout des choses (corruption, prostitution, drogue et tout le tremblement)

3 raisons de ne pas le voir :
- Sérieusement, le film prend à la fin des allures de Maman, J'Ai Raté L'Avion ! et c'est un peu gênant
- Les 2 gros méchants du film qui manquent carrément de relief
- Moins maîtrisé que le 4

Icône du film d'action des années 1980, Rambo n'était à la base pas qu'une caricature du soldat transformé en machine à tuer comme le débilisant 3ème épisode voulait le faire croire. Si on reprend le tout premier film et qu'on le replace dans son contexte, il y avait quelque chose, il y avait une histoire, il y avait un message. Après, c'est un peu parti en sucette et le défilé d'explosions et d'exécutions a pris le dessus sur la psychologie des personnages. Car oui, il était bel et bien question de psychologie quand une âme perdu essayait de refaire sa place dans un monde qui n'était pas/plus le sien.

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"Psychologiiiiiiiie !"

Mais voilà, Rambo s'est fait damer le pion par d'autres personnages et par d'autres acteurs. Sorte de caricature d'un autre temps, il aura fallu attendre 2008 pour voir revenir de façon totalement improbable le héros aux commandes d'un film d'action engagé, violent, viscéral, brutal. C'est bien simple : Jamais avant ce film je n'avais vu des impacts de balle aussi résonnants, aussi profonds, aussi lourds de sens. Chaque personnage mesure à chaque fois la portée de son action avant d'appuyer sur la gâchette, en témoigne la scène de nuit quand le bateau amenant les émissaires se retrouve attaqué par les pirates. La tension du film repose sur cette dualité entre des guerriers birmans sans foi ni loi (voir l'insupportable séquence de même pas 2 secondes durant laquelle un soldat jette un bébé dans un feu alimenté par un lance-flamme) et des gens qui savent qu'à la violence on ne peut répondre que par la violence. Sylvester Stallone, alors réalisateur, connaissait son sujet et fournissait au spectateur une machine parfaitement huilée qui faisait en plus cogiter le spectateur parce que mine de rien, l'horreur de la guerre vous sautait à la gorge de façon régulière avec une telle force que la nausée n'en était jamais très éloignée.

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Le carnage finale de John Rambo reste à mes yeux comme un modèle en matière de défouloir et de scène d'action homérique

11 ans de calme... Et puis Rambo revient en cowboy dans un ranch où il semble enfin avoir trouvé la paix. Une gamine en qui il voit sa fille spirituelle part au Mexique à la recherche de son père biologique. Par un malheureux hasard de circonstance, elle se retrouve embarquée dans un réseau de prostitution mené par deux frères dont la moral vole suffisamment haut pour qu'ils méritent amplement le sort qui les attend.

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I'm a poor lonesome cowboy...

Grosso merdo, le film reprend la trame de Taken avec un a priori positif car si Taken n'osait jamais aller au bout du sujet en sachant très bien que sa rentabilité dépendait du public visé, Rambo : Last Blood n'en a clairement rien à foutre et s'amuse à peindre un portrait carrément dégueulasse des méchants mexicains de derrière la frontière. J'avoue qu'à ce niveau, le film déconne un peu car vu le contexte politique, le pays n'avait pas besoin de ça. Mais bon, admettons que le spectateur sait faire la part des choses et qu'il peut admettre que dans le film, ce n'est pas le Mexicain dans sa généralité qui est visé mais le vilain Mexicain, celui qui s'envoie de la coke dans le pif à chaque plan et qui taillade le visage d'une femme rien que pour montrer l'exemple.

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Cliché !

Passée l'introduction intéressante du film qui présente un héros en perpétuelle quête de rédemption, on le voit alors débouler dans une jungle encore plus hostile que celle à laquelle il était habituée. Au milieu des bâtiments délabrés et des rues échancrées d'une ville qui pue la misère et la corruption, il va proprement se faire démonter la gueule avant de revenir à la charge sans réellement ni se soucier de l'importance du scénario ni des détails qui auraient du être plus soignés. On se retrouve donc en demi-teinte avec un film d'action qui fait clairement le job vu l'âge avancé de son acteur principal mais également avec un arrière-goût de déception car on se dit que pas mal de monde aurait pu un faire travail largement moins générique que les quichons balancés à la réalisation et à l'écriture du foutoir. Pas que ce soit déplaisant de voir un cartel se faire aligner, c'est juste que ça manque de quelque chose de flagrant pour qu'on se sente réellement impliquer. Les deux gros méchants de ce film, deux frangins qui se mettent sur la tronche à chaque fois qu'on les voit ensemble, sont par exemple à des mètres à la traîne du dictateur salopard du 4 qui arrivait à distiller un sentiment de malaise rien que par sa présence.

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Ca pète mais c'est quand même assez décevant tout ça.

Restent quelques effets totalement maîtrisés comme la nature profonde du père biologique exprimée avec un très bon jeu de lumière quand il expose la vérité sur la raison de son départ ou quand Rambo commence à torturer un des mecs en lui pétant une côte. Cependant, ces passages qui relèvent la note déboulent au milieu de moments foirés comme des explosions en surface loupées (petit budget?) ou une absence forcément décevante de scène phare pour redonner au héros son statut de machine de guerre.

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Pas même un clignement de cils... C'est dans ce genre de trop rares passages qu'on retrouve notre héros.

Le film s'achève donc sur une touche mélancolique avec un très beau montage au ralenti des scènes passées et la déception de le voir finir sur un film si bas de plafond. On lui pardonnera ce loupé grâce à un monologue poignant dans la voiture au retour de sa virée quand il récupère la fille mais on aurait quand même honteusement préféré que ça se fasse avec une effusion de bidoche malmenée et d'effets pyrotechniques moins cheap que ceux de la fin.

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Moi, ça me manquera.

Retraite méritée pour un héros de mon enfance !

[EDIT de sf : Ajout d'une section]



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Shazam !

Article posté le 07/04/19 à 00:21

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DC dans toute sa splendeur !

3 raisons d'aller voir le film :
- Revoir les passages marrants vus dans la bande annonce
- Le générique de fin sur une musique de Ramones
- Mark Strong, même s'il a clairement l'air de gravement se faire chier

3 raisons de ne pas y aller :
- Pas de scénario
- Lorgne carrément vers Power Rangers dans son dernier acte (en moins bien)
- Héros jeune = Comique de situation catastrophique

Aussi vrai que j'ai été enclin à pardonner certains gros loupés à l'univers DC, notamment un affrontement vraiment creux entre deux légendes de cet univers, là, je ne vois pas en quoi on peut sauver ce film. Apparemment, il remporte son petit succès critique auprès des sites de moyenne de notes mais je ne comprends pas. Vraiment !

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Note : Je ne connaissais pas le héros avant de voir le film, je n'en ai lu aucune aventure et je ne m'en porte pas plus mal.

Passée la présentation fastidieuse de la petite merde qui deviendra le méchant de l'histoire et à qui on a directement envie de coller 20 baffes en pleine gueule, on nous présente ce qui devrait être interdit de placer en personnage central de ce genre de films : Le petit con de héros arrogant, péteux et flanqué de son insupportable copain encore plus tête à claques que lui. Et c'est ça pendant la première grosse moitié du film : Un affrontement verbal entre deux jeunes pisseux. L'un a des pouvoirs et va s'en servir pour faire l'andouille et accessoirement taxer du fric aux gens, l'autre va se servir de son copain (celui qui a les pouvoirs) pour essayer de devenir populaire dans son école.

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"Lolilol, je vais pécho grave !"

On pourrait avancer l'argument que les jeunes réagissent peut-être comme des jeunes mais ça ne prend à aucun moment. Il est impensable d'accorder une quelconque pensée positive à un des deux héros tant le premier est égoïste et détestable (voir quand il sauve la piétonne) et l'autre est... Euh... égoïste et détestable (voir quand il frime à l'école en annonçant à tout le monde qu'il connaît Shazam).

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Il peut faire tellement mieux.

Entre alors de façon presque navrante le méchant qui se servira des 7 péchés capitaux pour pimenter les choses... 7 gros monstres pas spécialement effrayants qui arrivent à arracher une tête sans verser la moindre goutte de sang. L'attaque du commité de direction m'a furieusement rappelé à quel point DC était d'une nullité affligeante au niveau du design de ses méchants. Vous souvenez-vous de l'espèce de machin sans personnalité de Justice League ? Ben c'est un peu pareil ici : Des trucs pas beaux, pas menaçants, pas inquiétants, qu'on a du mal à prendre au sérieux. Mark Strong se limite donc à pencher la tête vers l'avant pour faire croire qu'il répand une terrible malédiction sur Terre mais l'effet ne sera jamais concluant.

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Pour sa défense, l'acteur joue très bien l'adolescent attardé.

Le point culminant de la navrante stupidité de l'édifice est atteint quand le héros qui n'en avait strictement rien à péter de sa famille d'accueil décide BAM comme ça d'un coup de partager ses pouvoirs avec des personnages qu'il a -au mieux- rabaissées pendant tout le film et -au pire- carrément ignorées. Le film prend soudainement une tournure Power Rangers sans même se chercher à faire semblant de ne pas être ridicule. Le combat final est grosso merdo le même que dans le Superman de Snyder avec 2 gugusses qui volent entre des bâtiments. Dès que le monde est sauvé, on a un caméo (sans la tête) qui confirme qu'il y a des univers partagés et une séquence pendant le générique qui rappelle que les chenilles, c'est vraiment des sales bêtes.

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Deux erreurs de casting en une image, deux !

A mon niveau, le film est mauvais : Pas de séquence marquante, deux personnages principaux réellement insupportables (du même niveau que le gros copain de Peter Parker dans la nouvelle version de Spider-Man), une 3D inexploitée, pas d'enjeu, pas de scénario, pas de méchant dont l'envergure suffit à en faire comprendre la menace... Ce film résume à lui seul pourquoi DC ne sera jamais Marvel.

[EDIT de sf : Modification d'une image + correction des fautes]



Message édité 3 fois. Dernière édition par size.fac le 02/10/19 à 07:15.


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Captain Marvel

Article posté le 31/03/19 à 14:37

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Je viens de voir Captain Marvel.

3 raisons d'aller le voir :

- Des personnages franchement intéressants
- Un twist qui rend le scénario vivant
- De l'humour qui fait mouche

3 raisons de ne pas y aller :

- Un twist qui rend malheureusement le scénario bancale sur sa première partie (paradoxe, paradoxe)
- Moins d'action (ou alors moins de "bonne" action) que dans pas mal d'autres films
- On nous ment un peu sur le statut de l'héroïne (en gros, c'est Iron Man mais sans l'armure, ni plus ni moins)

Sans chercher à trop développer, je dirai que Marvel a plus misé sur l'alchimie entre les personnages que sur les effets visuels (abstraction faite pour l'apparence de Fury qui est juste bluffante). Il n'y a qu'à voir le générique de fin pour s'en rendre compte avec beaucoup moins de gugusses mobilisés sur le visuel que d'habitude.

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On dirait Green Lantern. Limite ça fait peur.

Le film en jette, il est propre, il est beau (même quand le chat est visiblement ajouté numériquement) mais il ne profite pas autant des ressources du studio que ses grands frères. Ne nous en plaignons pas car ceci semble vouloir servir la cause des personnages. A ce niveau, le film se place largement dans le haut du panier avec des personnages "faciles" mais au moins attachants. Pas de fausse note à signaler si ce n'est celle générée par le twist : Si les méchants ne sont pas les méchants, pourquoi cherchent-ils donc durant la première partie du film à buter l'héroïne ? Il y a le surfer sniper et la scène dans le métro qui casse malheureusement l'annonce faite un peu plus loin dans le film. A se demander comment les mecs chargés du scénario ne voient pas ce genre de trucs.

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Hopla ! Un twist à vous retourner la tête, un !

Autre détail chagrinant du scénario : Penser qu'une perte de mémoire ne finira pas tôt ou tard par péter au visage de tout le monde (notamment du vrai méchant) est un peu grossier.

Mais bon, admettons !

Le film est loin d'être la fable féministe annoncé. Le duo avec Fury fonctionne très bien (au détail près qu'on ne sait toujours pas comment il fait pour retrouver Vers dans le bar quand elle fout le camp à moto) et retrouver le charme désuet des années 90 est un réel plaisir.

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On dirait Iron Fist. Limite ça fait peur.

La bande son fait honneur à cet esprit décalé et la baston sur du No Doubt arrive comme la scéne durant laquelle Hulk défonce le gros bordel à la fin du premier Avengers.

Si on fait donc abstraction de ses quelques facilités dans l'histoire et de ses quelques incompréhensibles choix (pourquoi le technicien reste sur Terre alors que tout le monde va dans l'espace ?), on peut passer un très bon moment devant le film. On est dans la moyenne haute. Peut-être pas dans le top 5 mais quand même dans le film qui cherche à faire autre chose que simplement annoncer le film sui suivra comme ça a trop souvent été le cas avec l'univers Marvel.

Et puis ce logo d'ouverture... S'il ne vous file pas la chair de poule, je ne sais pas ce qu'il faut faire...

Note : Deux scènes après le générique, dont une à la fin. La première est importante, la deuxième est marrante (mais inutile).


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Retour du Japon

Article posté le 12/05/18 à 16:51

Bonjour à tous,

Au lieu de vous imposer l'équivalent contemporain des détestables soirées diapositives de l'époque avec des photos de paysages que vous trouverez sur le net (en mieux cadré et avec de meilleurs couleurs), je vais vous montrer ce que je me suis rapporté de mon récente voyage au Japon. Cette liste ne tiendra pas compte des trouze mille trucs que les poupettes ont dégotés dans les différents magasins entièrement dédiés à la série Pokémon sinon on y est encore dans trois jours.

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Des baguettes... Tout plein de baguettes !

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Celles-là, bizarrement, ce sont mes préférées. Pour l'ordre d'idée, 410¥, c'était environ 3,20€ au moment de notre séjour.

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Parce que ce machin, c'est limite introuvable en France... Ou alors à un prix complètement fou. Là-bas, tu achètes deux figurines, ben c'est limite si on te le donne.

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D'ailleurs, en parlant de figurines... Je me suis limité à ces deux-là mais j'aurai pu en prendre carrément plus. 500¥ la figurine. Je vous laisse faire le calcul.

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Pas pour moi mais pour ma pote qui aime bien les belles figurines. Pas de la qualité toptop mais c'est Vegeta donc ouais, ça reste une valeur sûre. Il y en avait d'autres carrément magnifiques mais dont je ne connaissais pas l'univers alors j'ai préféré passer mon chemin.

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Un magazine de charme juste pour satisfaire ma culture personnelle Smiley : icon_fatigue.gif C'est grosso merdo aussi érotique qu'un catalogue Vertbaudet. En plus, ils foutent des mosaïques de partout.

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45€ là-bas... Voilà, voilà, voilà !

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Poussin m'a juste fait promettre de ne pas le mettre quand on reçoit du monde. Ceci étant dit, dans mes souvenirs, un Super Guerrier de l'Espace fait ce qu'il veut. Non mais !

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Nous, on va au Japon pour acheter nos moules à petits gâteaux de Noël. Plus hipster, tu peux pas ! Ça peut accessoirement servir pour faire des décorations avec des morceaux de légumes.

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Trois jeux pour Nintendo DS qui passent parfaitement sur la Nintendo 3DS (je confirme). Le premier est un RTS narratif auquel je ne pige rien mais ce n'est pas grave car le but était de prendre un jeu auquel je ne pige rien (il est juste question d'un furet qui fait des saluts nazis) (ou alors j'ai loupé quelque chose), le second est un jeu de rythme très TRES addictif dans lequel tu peux faire des bruits de pets sur l'air du French cancan (Corine Touzet Seal Of Quality instantané) et le dernier est... un jeu des 7 différences. Sérieusement ! Le pire est que pour les parties rapides, ça passe nickel.

Comme j'ai cru comprendre que les jeux Nintendo 3DS étaient zonés, je n'en ai pas pris... En revanche, sur Switch...

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Alors là, c'était gavage ! Le Kirby s'est automatiquement configuré en français. D'ailleurs, dans les magasins, des indications permettaient facilement de savoir si tel ou tel jeu était rédigé dans une langue spécifique. Très appréciable, ça ! Les petites adorent. Je trouve le jeu inventif. C'est déjà pas mal. Le Tetris Puyo, je le voulais depuis longtemps mais il était trop cher en France. En plus, là je l'ai avec des voix trop choupinettes. Les menus sont en japonais mais ça reste très intuitif. Le troisième, no comment ! Celui-là, il était impensable de passer à côté. De plus, la cartouche permet d'écouter toutes les musiques du jeu (au cas où, si jamais je ne trouve pas la playlist sur mon PC ou sur le net) (pratique) (Comment ça "pigeon spotted" ?). Le dernier, c'est le jeu que je voulais ramener sans savoir de quoi il s'agit et auquel je n'y comprendrai quedal (j'aime bien). Pari réussi puisque, effectivement, je n'y pige strictement rien. Pas de notice, juste un petit tuto pas très clair vu que je me fais exploser la gueule dès la deuxième mission. Sorte de petit jeu d'action très dynamique avec pas mal d'éléments d'autres séries (la roue des forces/faiblesses de la série FE notamment), dès que je peux mettre la main sur l'explication des menus et des commandes, je lui donne sa chance. J'ai longuement hésité entre celui-ci et un jeu de la série Gundam. Sans regret !

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Ah oui ! L'illustration de l'intérieur de la la boîte de la collection Secret Of Mana est juste à tomber tellement elle est belle.

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le gros cadeau ! On s'est ramené des couteaux spécifiques pour couper le poisson et la viande. Comme on ne voulait pas prendre « n'importe quoi » on a été chez l'un des couteliers les plus réputés du pays. Ça a casqué mais maintenant non seulement on a des couteaux qui coupent (ça peut servir) mais en plus...

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… Ils sont personnalisés. Si on ne s'est pas trompé, là, il y a écrit « Poussin » (« comme le petit oiseau » selon la vendeuse parce qu'apparemment il y a d'autres « Poussin » au Japon). Les gens n'ont pas compris pourquoi on voulait faire graver ceci mais ce n'est pas trop grave. Non, les couteaux ne vont pas servir à couper des poussins Smiley : icon_fatigue.gif

Sinon, je profite de cet article pour adresser un petit message à l'attention des nombreux connards de touristes que j'ai pu croiser durant le séjour : Quand on visite un pays, la moindre des politesses, c'est de s'adapter aux coutumes locales et de ne pas se comporter comme un couillon de base.

1) Pays non-fumeur ! Si ! Ou alors dans des zones spécifiées bien pour dire que fumer c'est pas bien et pour que la fumée reste près des fumeurs. Le français qui fume dans un parc classé au patrimoine mondial de l'UNESCO sous prétexte que « ça ne dérange personne », il fait juste passer tous les autres touristes pour des écervelés qui ne respectent rien.
2) Vous vous êtes faits tatouer un symbole dont la signification vous échappe totalement au bas du dos ? Félicitations, c'est bien pour vous ! Sachez juste qu'au Japon, le tatouage est très mal perçu (c'est apparemment réservé aux mafieux). A l'entrée des bains publiques, il est assez souvent rappelé que les tatouages sont formellement interdits. Un bonhomme qui avait l'équivalent de 8 litres d'encre sur les 2 bras n'a pas pris le message en considération. Les 5 têtes qui se sont tournées à l'exact même foutu de moment quand il a voulu se mettre à l'eau lançaient des regards tellement noirs, tellement impassibles que là, pour le coup, il a compris le message.
3) Autre truc que j'ai vu et qui m'a mis mal à l'aise : Au restaurant, on n'amène pas sa propre nourriture... Je ne sais même pas si ça se fait en Europe. L'argument que j'avais entendu était que la personne était végétarienne et qu'elle n'était pas sûre d'aimer les plats d'ici... Sans honte aucune ! Classe !
4) le selfie, c'est bien ! Ca permet de prouver à tout le monde que vous avez effectivement été à tel ou tel endroit. C'est important. Vital même ! Moi, par exemple, j'en ai fait un devant le siège de Nintendo à Kyoto. Ma vie est désormais complète.

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Ceci étant dit, le selfie dans les endroits sacrés, c'est irrespectueux. Les Japonais sont encore très croyants et très pratiquants. Ils accordent énormément d'importance à la cérémonie et à la tradition. Je pense, mais là c'est subjectif, que c'est un peu leur cracher à la gueule que de franchir les zones limitées pour avoir un bonne angle pour le selfie dans un endroit ou un gros panneau représentant un appareil photo noir barré de rouge est visible de partout. Mais comme dit, là, c'est juste moi.

Pour finir, 3 phrases à éviter quand on est au Japon :
1) En visitant Hiroshima : « Et ben, ils vous ont pas loupés ! »
2) Au restaurant à sashimi : « Sérieusement, vous faites jamais cuire votre bouffe avant de la servir ? »
3) N'importe où : « C'est par là la Grande Muraille ? »

Mine de rien, ça peut vous éviter des ennuis.


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Ready Player One

Article posté le 31/03/18 à 00:56

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Game over !

Vous souvenez-vous du parfum de Bic ? Cas d'école : Le produit fut un tel bide que son échec servit d'exemple dans les cours de marketing de l'époque. La notoriété de la marque n'avait pas permis à ce concept de rencontrer le succès, preuve que même quand on pense être à l'abri de tout on peut s'en prendre une belle dans les gencives.

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Sisi ! Sérieusement !

Steven Spielberg de son côté a dit un jour, mais ça remonte à loin, que les jeux vidéos étaient un média qui ne pouvait pas transmettre de l'émotion. Il faudrait chercher sur le net pour retrouver la formulation exacte mais l'idée est là. Alors le mec, clairement, il n'avait jamais touché un Square de sa vie au moment de balancer une telle connerie mais là n'est pas la question. Aujourd'hui, il cherche un peu à se rattraper avec un film adapté d'un bouquin dont je n'ai strictement rien à queuter (comme ça c'est dit) et qui essaye vaguement de faire croire que dans le futur qui pourrait en fait être notre présent les gens passent trop de temps connectés à une réalité qui n'en est pas une (toute ressemblance ave des faits blablabla).

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"Pouce rouge ! lol !"

Sorte de mélange visuellement incroyable entre Avalon (pour le côté bobo), Final Fantasy le film (pour le côté « merde, je ne sais pas du tout ce que je fais ni de quoi je parle ») et Showgirls (pour le côté « une scénar ? Pourquoi faire ? »), Ready Player One va prendre le public pour un ramassis d'idiot dès les premières minutes.

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Jeu : Toi aussi cherche les 658 caméos cachés dans cette capture d'écran

Un mec, créateur de génie mais socialement tellement à la ramasse qu'on comprend d'entrée de jeu que Spielberg n'aime pas les gamers (joueurs = attardés, classe!) met au point une sorte de World Of Warcraft mélangé avec Les Sims, genre le machin qui te rappelle l'espèce de truc social sur la PS3, le truc que t'as essayé une fois par accident et dans lequel tu n'as plus jamais foutu les pieds de ta vie. Sauf que là, ça marche tellement que tout le monde y joue. Dans la rue, dans le bain, partout ! C'est tellement tendance que la méchante multinationale du coin (dont les initiales font "lol", comme quoi ils ont quand même de l'humour) investit des briques pour que des mecs jouent dans le jeu pour trouver un machin planqué. Ah oui, parce que le créateur est mort mais il a caché trois clés qui permettront au nolife qui les trouvera d'avoir des thunes à ne plus savoir quoi en faire et de contrôler le jeu dans sa globalité. Donc ni une, ni deux, une méchante méchante industrie (mais rigolote grâce à ses initiales) se met en place pour (véridique) mettre des espaces publicitaires partout sur l'écran du joueur, histoire de bien faire comprendre que houlala, l'enjeu du film, bon sang de saperlipopette, qu'il est important.

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Ah ben oui, c'est sûr que point de vue méchant méchant, là, c'est abusé.

Alors à ce moment, je ne vous cache pas que j'ai compris que j'allais être continuellement pris pour un con. Certes, j'ai l'habitude mais de la part de Spielberg, c'est une première. Et voilà que tous les joueurs de la Terre vont lolilol essayer de trouver ces foutues clés. La première serait cachée dans un jeu de courses tellement dur que ça fait 5 ans que tout le monde se pète le derche pour essayer de le finir.



On voudrait donc me faire croire qu'aucun joueur n'aurait été capable de terminer un simple jeu de courses en 5 années ? Allô ! Dans la réalité, tu trouves 3 jours après sa sortie au moins 50 joueurs qui te platinent Dark Souls... en jouant avec le tapis de danse et la gratte de Guitar Hero (Si jamais ! ) ! Donc là, non, juste non ! Et va-z-y que je te fous tout plein de références pour amuser le spectateur. S'ensuit alors une histoire d'amour ultra gênante quand le héros commence à tomber amoureux d'un avatar féminin et le ridicule devient encore plus abject quand une espèce de rébellion se forme contre la méchante méchante industrie qui irait même jusqu'à faire un boum boum réel pour gagner le jeu. Après, tu as des tas de trucs qui ne servent ABSOLUMENT à rien comme la gamine qui se fait arrêter juste avant de pianoter un code sur son smartphone, action dont la conséquence a été oubliée entre-temps, une sorte de gros méchant qui semble balèze comme tout mais qui se fait dégager d'un coup de vague verte ou encore un gamin qui n'a vraisemblablement jamais décollé son derche d'un canapé mais qui est pourtant capable de faire un coup de pied volant qui envoie valdinguer une tueuse que l'on pense sur-entraînée hors d'un véhicule conduit par une nana qui ne sait pas trop ce qu'elle fait mais qui arrive néanmoins à semer deux voitures de méchants professionnels qui disparaissent d'un coup sans qu'on ne sache trop pourquoi ni comment.

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Il y avait Hello Kitty mais j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé Barbapapa.

Le film se transforme à la fin en un remake d'ET quand il faut escorter l'andouille chargée de trouver l'easter egg alors que le méchant méchant patron décide de partir lui-même à la chasse, un peu comme à la fin du Total Recall refait (donc celui dont on préfèrerait oublier l'existence) quand l'équivalent du Premier Ministre décide qu'il va lui-même se salir les mains pour faire le sale travail. Ceux qui l'ont vu savent que la comparaison n'est pas flatteuse. Le héros se met ensuite à chialer parce que c'est la fin mais ce n'est pas grave, il y a eu du DDR et une référence à The Shinning. Donc c'est bon, tout va bien !

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"ZOMG ! Un mécha ! BEST MOVIE EVER ! ! !"

A l'image de son méchant méchant patron qui veut tout contrôler sans se donner la peine de savoir de quoi il parle, Spielberg a fait pareil : Il a envoyé ses scribouillards chercher tout plein de références, tout plein d'anecdotes, tout plein de trucs branchés pour les mettre dans son film et pour faire mouche mais sans jamais avoir cherché à terminer Tetris (si, c'est possible) ou à connaître la différence entre Vega et Balrog. Comme il l'est si bien rappelé dans le film, quand tu tombes face à un mec qui fait semblant alors que toi tu sais un minimum de quoi ça cause, ben ça se voit tout de suite. Et ça fait tâche. Spielberg a donc mis tout plein de pognons dans son film et ça se voit (c'est un compliment). Ca aurait pu marcher s'il y avait mis de l'âme (c'est pas un compliment). Pour le coup, Les Mondes De Ralph, finalement, c'est pas si mal.

[EDIT de sf : Modification d'une image et correction]



Message édité 5 fois. Dernière édition par size.fac le 22/05/18 à 23:38.


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