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Blork & size.fac > Articles de size.fac > Films, animes et séries > Rambo : Last Blood

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Message laissé le 02/10/19 à 06:59

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Celui de trop ?

3 raisons de voir le film :
- Un personnage dont l'aura résonnera forcément dans le cœur des grand gamins que nous sommes.
- Un effort a été fait pour ne pas juste copier le scénario du 4 dans un autre environnement
- Le sujet est traité et va au bout des choses (corruption, prostitution, drogue et tout le tremblement)

3 raisons de ne pas le voir :
- Sérieusement, le film prend à la fin des allures de Maman, J'Ai Raté L'Avion ! et c'est un peu gênant
- Les 2 gros méchants du film qui manquent carrément de relief
- Moins maîtrisé que le 4

Icône du film d'action des années 1980, Rambo n'était à la base pas qu'une caricature du soldat transformé en machine à tuer comme le débilisant 3ème épisode voulait le faire croire. Si on reprend le tout premier film et qu'on le replace dans son contexte, il y avait quelque chose, il y avait une histoire, il y avait un message. Après, c'est un peu parti en sucette et le défilé d'explosions et d'exécutions a pris le dessus sur la psychologie des personnages. Car oui, il était bel et bien question de psychologie quand une âme perdu essayait de refaire sa place dans un monde qui n'était pas/plus le sien.

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"Psychologiiiiiiiie !"

Mais voilà, Rambo s'est fait damer le pion par d'autres personnages et par d'autres acteurs. Sorte de caricature d'un autre temps, il aura fallu attendre 2008 pour voir revenir de façon totalement improbable le héros aux commandes d'un film d'action engagé, violent, viscéral, brutal. C'est bien simple : Jamais avant ce film je n'avais vu des impacts de balle aussi résonnants, aussi profonds, aussi lourds de sens. Chaque personnage mesure à chaque fois la portée de son action avant d'appuyer sur la gâchette, en témoigne la scène de nuit quand le bateau amenant les émissaires se retrouve attaqué par les pirates. La tension du film repose sur cette dualité entre des guerriers birmans sans foi ni loi (voir l'insupportable séquence de même pas 2 secondes durant laquelle un soldat jette un bébé dans un feu alimenté par un lance-flamme) et des gens qui savent qu'à la violence on ne peut répondre que par la violence. Sylvester Stallone, alors réalisateur, connaissait son sujet et fournissait au spectateur une machine parfaitement huilée qui faisait en plus cogiter le spectateur parce que mine de rien, l'horreur de la guerre vous sautait à la gorge de façon régulière avec une telle force que la nausée n'en était jamais très éloignée.

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Le carnage finale de John Rambo reste à mes yeux comme un modèle en matière de défouloir et de scène d'action homérique

11 ans de calme... Et puis Rambo revient en cowboy dans un ranch où il semble enfin avoir trouvé la paix. Une gamine en qui il voit sa fille spirituelle part au Mexique à la recherche de son père biologique. Par un malheureux hasard de circonstance, elle se retrouve embarquée dans un réseau de prostitution mené par deux frères dont la moral vole suffisamment haut pour qu'ils méritent amplement le sort qui les attend.

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I'm a poor lonesome cowboy...

Grosso merdo, le film reprend la trame de Taken avec un a priori positif car si Taken n'osait jamais aller au bout du sujet en sachant très bien que sa rentabilité dépendait du public visé, Rambo : Last Blood n'en a clairement rien à foutre et s'amuse à peindre un portrait carrément dégueulasse des méchants mexicains de derrière la frontière. J'avoue qu'à ce niveau, le film déconne un peu car vu le contexte politique, le pays n'avait pas besoin de ça. Mais bon, admettons que le spectateur sait faire la part des choses et qu'il peut admettre que dans le film, ce n'est pas le Mexicain dans sa généralité qui est visé mais le vilain Mexicain, celui qui s'envoie de la coke dans le pif à chaque plan et qui taillade le visage d'une femme rien que pour montrer l'exemple.

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Cliché !

Passée l'introduction intéressante du film qui présente un héros en perpétuelle quête de rédemption, on le voit alors débouler dans une jungle encore plus hostile que celle à laquelle il était habituée. Au milieu des bâtiments délabrés et des rues échancrées d'une ville qui pue la misère et la corruption, il va proprement se faire démonter la gueule avant de revenir à la charge sans réellement ni se soucier de l'importance du scénario ni des détails qui auraient du être plus soignés. On se retrouve donc en demi-teinte avec un film d'action qui fait clairement le job vu l'âge avancé de son acteur principal mais également avec un arrière-goût de déception car on se dit que pas mal de monde aurait pu un faire travail largement moins générique que les quichons balancés à la réalisation et à l'écriture du foutoir. Pas que ce soit déplaisant de voir un cartel se faire aligner, c'est juste que ça manque de quelque chose de flagrant pour qu'on se sente réellement impliquer. Les deux gros méchants de ce film, deux frangins qui se mettent sur la tronche à chaque fois qu'on les voit ensemble, sont par exemple à des mètres à la traîne du dictateur salopard du 4 qui arrivait à distiller un sentiment de malaise rien que par sa présence.

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Ca pète mais c'est quand même assez décevant tout ça.

Restent quelques effets totalement maîtrisés comme la nature profonde du père biologique exprimée avec un très bon jeu de lumière quand il expose la vérité sur la raison de son départ ou quand Rambo commence à torturer un des mecs en lui pétant une côte. Cependant, ces passages qui relèvent la note déboulent au milieu de moments foirés comme des explosions en surface loupées (petit budget?) ou une absence forcément décevante de scène phare pour redonner au héros son statut de machine de guerre.

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Pas même un clignement de cils... C'est dans ce genre de trop rares passages qu'on retrouve notre héros.

Le film s'achève donc sur une touche mélancolique avec un très beau montage au ralenti des scènes passées et la déception de le voir finir sur un film si bas de plafond. On lui pardonnera ce loupé grâce à un monologue poignant dans la voiture au retour de sa virée quand il récupère la fille mais on aurait quand même honteusement préféré que ça se fasse avec une effusion de bidoche malmenée et d'effets pyrotechniques moins cheap que ceux de la fin.

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Moi, ça me manquera.

Retraite méritée pour un héros de mon enfance !

[EDIT de sf : Ajout d'une section]



Message édité 1 fois. Dernière édition par size.fac le 02/10/19 à 07:06.



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Message laissé le 03/10/19 à 01:12

J'ai beaucoup apprécié le 4 (surprenamment vu que je n'en attendais rien après le 3). Mais tout ce que je lis et vois sur le 5 ne me donnent pas tellement envie. J'imagine que j'irai le voir quand même un jour, comme tous les autres, car ma mère est fan de Stallone Smiley : lag30.gif

Merci pour l'article Smiley : lag11.png



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Robin Rangers Fire Up!

Message laissé le 03/10/19 à 11:02



Citation :

J'imagine que j'irai le voir quand même un jour, comme tous les autres, car ma mère est fan de Stallone Smiley : lag30.gif



Wow. Badass la maman. Smiley : lag26.gif



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Message laissé le 19/01/20 à 18:16

Je suis en train de le regarder Smiley : icon_yeux_triangle1.gif. Je modifie dès que je le fini pour dire ce que j'en pense malgré le fait que tout le monde m'en raconte peu de bien...



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cher mario

je veux pirater tes jeux comment faire

lol xd

a+ dans le bus

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