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sizefac est un con...

... Et il le prouve !

The Reef

Article posté le 05/09/11 à 21:10

Un film de tension avec un vrai requin blanc... Qu'est-ce que ça peut donner ?

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La jaquette française a un pitch qui fait naze. Celui de la VO est vraiment mieux.

Après un film de crocodile basé sensiblement sur le même thème, un réalisateur australien s'est dit qu'il pourrait être intéressant d'essayer de faire peur sans pour autant faire du gros tape-à-l'oeil. Mais aujourd'hui, alors que tout se fait à coup d'images de synthèse, comment un film fauché pourrait-il être crédible ou même faire envie au spectateur ? Déjà, l'accroche ne ment pas. Le film est réellement basé sur une histoire vraie. Il y a bien évidemment quelques effets dramatiques en plus pour rendre le film plus couillu mais de manière générale, le groupe de jeunes qui doit quitter son bateau en plein océan pour rejoindre la terre ferme à la nage est tiré d'une histoire vraie (et même si, pourquoi pas, hein ?). La bateau ayant chaviré à cause d'un haut fond, le temps est compté pour le groupe d'amis. Que faire ? Attendre que se passe ou prendre le risque de gagner à la nage une île qui devrait se trouver non loin de là, avec les désagréments dont on se doute tous ? Pas évident !

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Et voilà donc un petit groupe de plongeurs en tenue de plongée, pour préserver la chaleur (au risque de ressembler à un phoque), armé de deux moitiés de planche qui part pour une brassée qui s'annonce mouvementée. Le film aurait pu jouer sur le suspens et nous faire croire à quelque chose qui n'arriverait finalement jamais, à la manière des films d'avant, mais ceci se serait fait au risque de froisser une audience toujours plus avide de scènes sanglantes. Donc, très vite, les esprits vont s'échauffer car l'une verra des remous à droite, l'autre verra un aileron à gauche et le dernier, avec ses lunettes de plongée, ne verra qu'une grosse mase sombre dans l'eau. Un requin ? Un dauphin ? Un banc de poisson ? Il pourrait avoir une réponse à ses questions à plus d'un moment mais cet idiot passe son temps à garder la tête hors de l'eau au lieu de scruter les environs. On a vraiment envie de l'engueuler quand il fait ça et ça, ça énerve un peu. Même si la mise en place du décor est longue et fastidieuse (surtout parce qu'il est difficile de s'éterniser sur le sujet en une heure vingt de film)(comprendre qu'il faut meubler et que c'est un peu relou de se taper des longueur sur un film aussi court), très vite un énorme requin blanc va entrer en scène et provoquer la panique au sein du groupe. Après une attaque remarquable qui montrera à quel point le réalisateur a pris soin de rester crédible (le mixage entre les acteurs et le requin est vraiment super bien fait) ("Attends, j'avais pas une planche au bout du bras, là ?"), on en arrivera tout de même à soulever quelques défauts de logique comme l'absence de neurones auprès du leader qui ne prend pas le couteau dont il s'est servi sur le bateau pour couper la planche ou le manque de jugeote du gogolito qui prend un malin plaisir à toujours s'éloigner du groupe. Bon, bien sûr, que ferions-nous à leur place et blablabla et blablabla ?

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C'est ce qu'on appelle "le début des emmerdes".

Il en est que même si le film assure une tension à se cramponner à son siège (notamment parce qu'on éprouve un réel malaise à l'égard des nageurs), le soufflé retombe un peu vers la fin quand on aperçoit enfin l'île et que le réalisateur donne l'impression de bazarder son film avec un semblant de twist fort mal venu mais nécessaire pour coller avec l'authenticité (avec cependant une petite liberté, mais bon).

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A votre avis, il arrive ou il vient de partir ?

Le film est bien filmé. On n'a pas que des plans au ras de l'eau. Il y en a mais pas que. Il y a aussi le sentiment d'isolement total qui est super bien fichu. Quand le nageur équipé du masque regarde le fond pour scruter l'arrivée de la bête, on est avec lui et on se surprend à retenir sa respiration. Les attaques sont froides, brutales, sans surenchère. Elles font mal, elles semblent réalistes et réelles. Le monstre fait peur et le montage entre les différentes prises de vues est tout bonnement admirable. Quand on voit le requin rôder près d'un des nageurs qui se débat comme il peut pour rester à la surface, on en arrive à se demander s'il n'a pas été forcé de se baigner en compagnie du bébé. Tourné dans des décors naturels, le film gagne aussi en crédibilité à ce niveau et on oublie alors très vite son début un peu hasardeux. Il est court et ce n'est pas plus mal. Plus long, ça aurait été chiant. Parce qu'il faut bien le reconnaître, ça pourrait se résumer à ça :
"Nage, nage, nage... Regarde sous l'eau... *se fait défoncer la gueule* reNage, reNage, reNage... reRegarde sous l'eau, re-s'en prend une bien placée et c'est reparti pour un tour".
Être "re" prend tout son sens ici !

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Dans la série "je suis un gros troll" : Est-ce que je leur dis ou pas qu'il arrive ?

Même si on n'est loin du malaise instauré par le géant (ceux qui ne voient à quel film je fais allusion sont prier d'aller parfaire sur le champ leur culturel cinématographique) le film peut tout de même se vanter d'avoir réussi là où la majorité échoue misérablement. Doté d'un scénario solide et pas si con que ça, le film joue sur son absence de budget pour justement ne pas montrer des horreurs comme on n'en a déjà vu tant. Parce que des trucs comme ce qui suit, on ne veut plus jamais en voir !

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Oh misère !

Allez, le film n'est pas exceptionnel mais si mal non plus.


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Conan

Article posté le 24/08/11 à 14:18

Marcus Nispel est un con ! Comme ça, d'entrée de jeu.

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Sans même chercher à vouloir comparer à la version avec le Terminator, il ne faut pas être un caïd pour réaliser que le film n'apporte pas les promesses avancées. Déjà, en ce qui me concerne, le film peut être abordé de deux point de vue différents. Il y a le point de vue du spctateur et celui du gamer.

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"On dirait pas comme ça mais je peux te botter le cul. Si !"

Le spectateur, s'il connait un minimum son sujet, risquera fortement d'être très vite énervé par la présence trop importante du personnage féminin à l'écran. Le film, c'est Conan, pas La Pétasse De Prêtresse Qui Apprend A Se Battre En Deux Plans mais ça, le réalisateur semble l'oublier à plusieurs moments. Le premier quart du film tient convenablement la route. On y voit un jeune Conan qui n'apprécie que très moyennement de voir son père (Ron Perlman, excellent au passage) se faire littéralement cramer la gueule sous ses yeux. Le méchant a du potentiel, les décors en extérieurs ne sont pas vilain et même si le premier plan aérien d'une des villes fait plus penser à un gros pâté de sable qu'à un truc majestueux, on est prêt à pardonner. Là où ça commence à coincer, c'est quand on comprend que si le réalisateur n'a pas son pareil pour faire monter la tension sur un film d'horreur (je vous renvoie vers l'incroyable Massacre A La Tronçonneuse pour vous en convaincre) il n'a pas non plus son pareil pour ne rien comprendre à ce qu'il se passe sur son plateau quand ça commence à bouger. Pour ceux qui l'ont vu (avec mes excuses d'ailleurs) on a le même sentiment que devant Transformers 2: la Revanche. Les scènes d'action devraient tout péter mais vu qu'on ne capte rien à ce qu'on regarde, ben ça énèrve un peu. Devenant mou, voir inconsistant tellement il manque de personnalité, sur la fin, le film essaye vraiment de se faire un nom mais il pêche par un manque non pas d'ambition mais de contenu et de qualité artistique. On restera silencieux sur la 3D qui ne sert qu'à mettre en valeur l'impressionante ouverture et à donner de la profondeur aux paysages (et au générique de fin). Aussi, je ne sais pas si c'est seulement moi mais j'ai cru repérér des tas et des tas de référence un peu partout dans le film : Les Griffes De La Nuit (le plan sur les griffes qui raclent le mur), Batman Begins (l'entraînement qui se solde par un bain d'eau glacée), Le Seigneur Des Anneaux (pour le coup du masque réparti entre tous les royaumes afin qu'aun gros méchant ne puisse mettre la main dessus) (théoriquement), Ong Bak (pour les affrontement entre les jeunes Cimériens au début du film), La Momie (pour les guerriers de sable)... En dernier, je dirai aussi que ça m'agace un peu quand la bande annonce montre des scènes qui n'apparaissent pas dans le film. Je me la suis rematé en rentrant hier soir et certains passages ont été purement et simplement tronqués. Bizarre !

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"One two, Freddy's coming for you...

Du point de vue du gamer, le "jeu" remplit son contrat. On rencontre très vite le gros méchant avec ses side-kicks qui feront les classiques boss de fin de niveau. Le découpage des environnements à visiter respècte ce schéma avec les grands classiques : La prison, la forêt maudite, la caverne... Le fil conducteur est suffisament con (ils se sont mis à 3 pour pondre le scénario, j'en rigole encore) pour qu'on passe d'un endroit à l'autre sans réellement demander pourquoi et des ennemis se retrouvent parfois devant le héros alors qu'ils n'ont rien à y foutre. Il est fait allusion à un puissant artefact, sorte de masque qui bouge tout seul, mais qui n'a aucunement lieu d'être pusqu'il ne servira à rien de tout le film. Il sera sensé donner des pouvoirs au Big Bad Mother Fucker (le méchant colonel dans Avatar)de la fin mais ça ne lempêchera nullement de s'en prendre une énorme en travers de la gueule. Point de vue action, ça charcle ! Même si c'est relativement mal montré (les plans sont parfois trop rapides), on voit que le body count est élevé et que les morts se rammassent à la pelle. Entre l'amputé du nez qui a droit à un finish assez dégueulasse (méchant le plus cool à mes yeux) et la fille (Rose "Paige" McGowan qui donne l'impression d'avoir bien perdu 50 kilos pour le film) qui peut faire apparaître des guerriers de sable seulement quand ils ne servent à rien, il y a aussi du potentiel. Mais la finition est mal faite et ils se font expédier un brin trop rapidement pour qu'on puisse leur donner une quelconque valeur. On citera pour appuyer ceci le très décevant monstre à tentacules qui ne tient aucunement la route face aux grosses saloperies dans la genre qu'on a eu l'occasion de voir à plusieurs reprises. Je pense surtout au Kraken qui pourchasse Jack Sparrow dans Pirates Des Caraïbes : Le Secret Du Coffre Maudit et qui reste encore à mes yeux comme le plus beau vu à ce jour dans un film. A ce sujet, l'affiche du film est trompeuse : Elle montre bien la bébête mais elle n'a qu'un rôle super anecdotique dans le film. La fin s'éternise un peu sur le classique 1 vs 1 mais sans qu'on arrive à s'en réjouir. Conan version jeune (le début) promet beaucoup mais sitôt qu'il grandit, il devient un peu trop gentil, trop niais et il semble ne plus trop coller avec l'image que j'avais de ce héros froid et solitaire dans les Comics que je lisais étant gosse.

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"Yo ! Je cherche un masque qui ne sert à rien et qui me donne l'air con. Vous savez pas où il est ?"

Au final, j'ai trouvé le film divertissant mais décevant par rapport à ce qu'il promettait. La bande annonce insistait lourdement sur le caractère expéditif du contenu mais quand on voit le soin apporté à la mise en forme sur le début, on ne peut qu'en vouloir au réalisateur. Je ne pense pas qu'il fera parti de ma BluRaythèque.

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"Effectivement, le résultat parle de lui-même... (Toute ressemblance avec Magneto n'est que pur hasard.)

[EDIT de sf : Correction]



Message édité 1 fois. Dernière édition par size.fac le 24/08/11 à 14:19.


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Comment jouer en réseau à Age of Empires II : The Age of Kings

Article posté le 19/08/11 à 11:03

Vous trouverez ici toutes les informations nécessaires qui vous permettront de profiter pleinement de ce jeu merveilleux en ligne.

Il vous faut :

1) Le jeu

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A savoir que le jeu est vendu avec l'indispensable notice mais aussi un petit livret récapitulatif de toutes les compétences et de toutes les unités. Quand on débute, on n'y prète pas trop attention mais quand on commence à jouer de façon technique, ça peut faire la différence.

2) Une connexion internet

Ahahahah... Merci sf Smiley : icon_fatigue.gif

3) La dernière version du jeu (Version 2.0a)

Vous pourrez la trouver en suivant ce lien :
http://www.clubic.com/patch-jeux-video-195-0-age-of-empires-2-the-age-of-kings.html

Il est obligatoire que tous les joueurs aient la même version sinon ça plantera. Cette version est officielle et sûre. En plus, elle corrige pas mal de bugs. A noter que sur cette même page vous pouvez télécharger un autre patch (pas obligatoire) qui corrige le fameux bug de l'abandon immédiat. Grâce à ce dernier, l'ordinateur sera moins enclin à abandonner au bout de quelques minutes de jeu pour un prétexte idiot.

4) Un compte sur GameRanger

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Vous trouverez tout ce qu'il faut là-bas :
http://www.gameranger.com/
Eventuellement, ce serait bien de vous créez un compte avec le même pseudo que sur le forum, ça permettra aux autres joueurs de plus facilement savoir qui est qui.
GameRanger lancera une petite application sur votre PC qui permettra d'héberger les parties très facilement. En cas de problème, il y une Foire Aux Questions très bien faite ici :
http://www.gameranger.com/support/

Pourquoi utiliser GameRanger ? Tout simplement parce que sinon, il vous faudra bidouiller votre parefeu pour ouvrir des ports pour autoriser les parties en ligne. Nous -Kaeso, Nefka et moi- avons passé deux soirées complètes à essayer de comprendre comment ça marchait et nous avons laissé tomber. Avec GameRanger, ça marche très bien et le site assure même la restauration des parties sauvegardées, ce qui est un réel plus.

5) Le lien vers le chat

http://wbe001.mibbit.com/?server=irc.nanami.fr%3A6667&channel=%23blork&noServerNotices=true&noServerMotd=true&forcePrompt=true

Oui, elle est barbare ! Il s'agit d'un chat qui se lance directement dans le navigateur, aucune installation ni inscription n'est nécessaire. Ca nous permet de communiquer les mots de passe des parties et éventuellement la configuration de la carte sans pouiller le forum avec tout plein de messages.

Rassurez-vous ! Ce n'est pas si compliqué que ça en a l'air.

[EDIT de sf : Nouveau lien pour la jaquette du jeu et pour le patch]



Message édité 2 fois. Dernière édition par size.fac le 04/12/13 à 10:40.


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Transformers 3 : La Face Cachée de La Lune

Article posté le 06/07/11 à 09:18

Deux réflexions me viennent à l'esprit :
1) Pourquoi il n'a pas fait ça avant ?
2) Vive la 3D !

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Bon, ok, on ne tient pas le film de l'année mais incontestablement l'un des gros morceaux de l'été. A plusieurs moment Michael Bay se permet même méchamment de dire que c'est lui qui a la plus grosse et de faire passer pour un film de smicards n'importe quel autre machin à effet spéciaux vu jusqu'à présent. Les erreus du passé sont retenues et analysées et Michael le prouve en les assumant parfaitement : On voit les parents du héros mais leur présence est anecdotique, il y a un zeste d'humour mais rien de trop graveleux (le passages avec la traduction en russe m'a bien fait marrer, les deux petits robots aussi, surtout lors de leur dernier dialogue), la bimbo est là juste pour les yeux et non pas pour masquer une inconsistance au niveau du scénario (quel scénario ?) et -bordel de chibre- enfin, on a des combats de robots.

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Sincèrement, le film pourrait être tronqué d'une bonne heure. Toute la partie "le héros cherche un travail" est hautement négligeable. De même, toute la partie trahison des humains est aussi à foutre à la poubelle et on en arrive même à se demander si la présence de la lune apporte réellement quelque chose à l'histoire. Ca ne m'aurait même pas choquer qu'on dise que les méchants ont une nouvelle technologie, que c'est comme ça et point barre. C'est bien ce qui a été fait avec les deux premiers, non ?

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Enfin, ça pète. Enfin, les robots tirentet se font la guerre. Enfin, ces cons d'humains prennent pour leur grade et enfin les méchants ont un minimum de consistance. Parce que s'il y a quelque chose que je n'avais pas pardonné aux premiers, c'était cette tendance à faire passer les robots pour des sortes de grosses marionettes rigolotes voulant faire croire que la situation est critique alors qu'en fait tout va bien dans le meilleur des mondes. Là, on peut reprocher aux héros d'être invincibles de façon énervante (il y a bien 10 morts potentielles évitées on ne sait pas trop commentdans le film) mais il y a du frag et le fond de l'histoire est bien moins propice à la blague qu'auparavant. Ok, on détruit l'un des plus gros méchants seul et à pied (mauvaise scène), ok, on se retouve pendu au sommet d'un bâtiment qui explose pour se retrouver à son pied un plan plus loin sans logique apparente mais -encore une fois- ça ne va pas plus loin.

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Parce que, clairement, les humains, on s'en branle, même si le nombre de caméos est réellement énervant.

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Alors, point de vue robots, ça donne quoi ? Même si j'ai encore du mal à encaisser la mort de l'un de mes préférés (et en plus de façon assez bête), j'en ai eu pour mon argent. Non seulement ça blaste mais en plus ça blaste bien. J'avais lourdement reproché aux deux premiers d'être très donfus et difficile à suivre au niveau des scènes d'action. Là, justement grâce à une 3D qui n'est pas encore totalement maîtrisée (mais tout de même mieux que l'isupportable pub Haribo au début du film), nous avons droit à des scènes "simples" sans artifice brouillon. C'est rapide, c'est impressionnant mais c'est compréhensible, c'est fluide et surtout, c'est bon. Et chaque gros coup est l'occasion de nous gratifier d'un ralenti particulièrement spectaculaire qui montre non seulement le niveau de détail mais aussi que la 3D donne plus de la profondeur au film que de la poudre aux yeux. On a même souvent le sentiment que des plans ont été pensés dans ce sens comme le moment durant lequel on envoit chier les Autobots dans leur grosse navette spatiale vers le milieu du film. L'insertion des robots est toujours aussi bien faite et on en arrive même à se demander si Michael Bay n'aurait pas été con au point de vraiment faire péter Chicago pour les besoins de son film.

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Point de vue gros reproche, je suis déçu par le traitement infligé aux méchants. Certains se font bazarder sans qu'on puisse le voir trop venir et quand on voit le temps que le film met à se mettre en place, on ne peut reprocher la rapidité à laquelle on nous balance en pleine gueule la fin du film. Je n'ai par ailleurs même pas envie de citer l'inutile autant qu'énervant personnage asiatique qui ne semble là que pour apporter le minimum syndicale au niveau de l'humour gras. Ca m'a donné envie de foutre mon poing dans la gueule de mon voisin de siège, ça.

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Point de vue grosse qualité, je ne citerai que l'espèce d'énorme robot qui défonce tout sur son passage tout au long du film. Oh la vache ! Autant dans le 2, on en avait un super qui ne servait à rien et qui se faisait torcher la gueule en deux plans autant là, non seulement il claque tout (à commencer par Tchernobyl - et ça, c'est de la scène) mais en plus il a droit à un thème musical à lui tout seul et ça le rend encore plus menaçant. Celui-là, même s'il est relativement inefficace quand il s'agit de tuer de l'humain (encore une fois) il remplit l'écran et c'est à la rigueur tout ce qu'on lui demande. Et pour ce que ça vaut, Shia LaBeouf est moins insupportable que d'habitude. Visiblement, les scénaristes ont voulu rendre son personnage moins antipathique que pour les fois d'avant. Même si le moment avec la montre est vraiment en trop, il gagne en maturité au point d'envoyer sa petite amie sur les roses pour partir sauver le monde. Ca ne le rend pas attachant pour autant mais au moins il ne donne pas envie de se crever les yeux à chaque fois qu'il apparaît à l'écran.

[EDIT de sf : Insertion de nouvelles images]



Message édité 3 fois. Dernière édition par size.fac le 08/07/11 à 11:54.


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