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sizefac est un con...

... Et il le prouve !

[Tuto] Rôle des balises basiques

Article posté le 08/09/13 à 12:58

Les balises, ce sont des petites fonctions qui vont vous servir à habiller votre texte. Elles vous permettront de le rendre plus vivant et plus agréable à lire. Leur utilisation est très simple. Lorsque vous rédigez un texte, vous disposez de 8 boutons.
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Le fait de cliquer sur un de ses boutons, vous faites apparaître une balise délimitée par des crochets dans votre texte. Il vous suffit ensuite d'écrire entre ces crochets pour obtenir un effet particulier.

Chacun de ses boutons sert à créer une balise dont voici le détail.

Gras

La balise Gras fait apparaître votre texte en gras. Si ! Elle est très utile pour faire sortir un mot particulier du reste du texte.
Ce que vous écrivez et le résultat :
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Votre texte en gras

Italique

Un texte en italique peut être utilisé pour écrite une citation ou un idiome. On s'en sert parfois pour rédiger les légendes des images postées.
Ce que vous écrivez et le résultat :
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Votre texte en italique

Souligné

Cette balise vous sera utilise pour structurer votre texte et pour mettre en avant les différentes parties ou points abordés.
Ce que vous écrivez et le résultat :
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Votre texte souligné

Barré

Balise qui trouve son utilité autant pour apporter une touche d'humour à votre texte quand vous sortez une grosse connerie que pour signaler une éventuelle corctrection correction.
Ce que vous écrivez et le résultat :
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Votre texte barré

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Le fonctionnement de cette balise est plus complexe que les autres. La base élémentaire est disponible en cliquant sur le lien suivant :
http://www.blork.net/blam/topic-982

URL

La balise URL vous servira à poster des liens vers d'autres sites web, vers des images, des vidéos etc...
Son fonctionnement est disponible en cliquant sur le lien suivant :
http://www.blork.net/blam/topic-1395

Spoiler

En anglais, spoiler signifie gâcher la surprise. En gros, quand on spoile la fin de Usual Suspect, on dit que Keyser Söze, c'est Kevin Spacey. Pour voir ce qui est écrit derrière le marquage noir, l'utilisateur doit sélectionner le texte. Ainsi donc, il va de lui-même voir ce que la balise contient mais le contenu ne lui est pas imposé. En plus, ça fait chier les utilisateurs de Smartphones qui ne sont pas inscrits sur le forum parce qu'ils ne peuvent pas avoir accès à ce qui est caché. En gros, c'est tout bénef' !
Ce que vous écrivez et le résultat :
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Votre texte caché

Code

Cette dernière balise est particulière. Si vous ne savez pas ce qu'elle signifie, c'est certainement que vous n'avez pas à vous en servir. A réserver aux utilisateurs confirmés !


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[Tuto] Comment insérer une signature

Article posté le 11/02/13 à 20:17

Une signature, c'est le moyen efficace d'afficher un court texte en bas de vos messages. La signature apparaîtra automatiquement à chaque fois que vous posterez un message. Vous pourrez également y mettre une image ou un lien hypertexte.

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Avant toute chose, vous devez être un utilisateur authentifié.

Vous devez ensuite accéder aux détails de votre profil.

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C'est facile ! C'est l'icône qui se trouve à droite du menu principal.

Une fois que vous avez cliqué sur l'option « gérer votre profil » vous devriez voir entre autres la partie intitulée « Votre signature ».

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Ici, vous pouvez écrire ce que bon vous semble. Merci toutefois de respecter un minimum de bon sens ! Les modérateurs se réservent le droit d'éditer toute signature jugée inappropriée.

Afin de limiter les abus, le nombre de caractères est limité. Vous pouvez bien évidemment utiliser les codes du forum pour égayer votre texte.

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[EDIT de sf : Correction d'une section]



Message édité 2 fois. Dernière édition par size.fac le 12/02/13 à 09:47.


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Silent Hill : Revelation 3D

Article posté le 04/12/12 à 14:49

Rêveception

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Déjà que je trouve que les fêtes foraines ne sont pas accueillantes à la base, là, on franchit une nouvelle étape dans l'art de faire comprendre à quelqu'un quand il doit rebrousser chemin.

Parce qu'elle tire la gueule dès qu'on lui offre un cadeau qui lui fait plaisir, qu'elle a la vilaine manie de se mettre à dos tous ses copains de classe et qu'elle se tape aussi des bad trips à faire passer ceux de Trainspotting pour un épisode des Umizoomi, le papa de l'emmerdeuse de service qui sert malheureusement de personnage principal à ce film décide de la changer de villes dès que l'envie lui prend. Ah oui, détail : Des méchants monstres qui s'amusent à se planter des scies circulaires en travers de la tronche sont à ses trousses.

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Outre le jeu de mots débile à faire avec l'expression "se faire poser un lapin" on peut aussi noter le schéma que le réalisateur gardera tout au long du film pour essayer de foutre les pétoches : Le lapin va brusquement tourner la tête, on aura un bruit strident pour l'accompagner suivi d'un gros plan sur le visage apeuré de la fille. Génial !

Silent Hill : Revelation 3D, en gros, c'est ça :
Sean Bean (ce qui suffit à être un spoiler pour toute personne ayant un minimum de culture cinématographique)
Pyramid Head qui fait tourner un manège à la seule force de ses petits bras (je ne plaisante même pas)
Carrie-Anne Moss en plus moche (on dirait Julia Roberts avec la tronche qu'elle devrait normalement avoir compte tenu de son âge) (ça, ça fait peur)
Un réalisateur qui ne sait pas ce qu'il fait là
Un film d'horreur pour lequel la seule chose qu'on trouve à dire serait « Wahou ! Les décors sont pas mal foutus ! »

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" Wahou ! Les décors sont pas mal foutus ! "
"Ah ouais, tu trouves aussi ?"


Véridique ! C'est la première fois depuis de nombreuses années que je m'emmerde autant devant un film annoncé comme étant un film d'horreur. Ma culture Silent Hill n'est pas très développée et le peu que je sais, je le dois à l'impressionnante chronique rédigée sur le sujet par le père Third. C'est du bon. Si ! Et ça permet de comprendre des tas de petites références mal utilisées comme les lapins roses ou les infirmière méga-canons mais avec une tête toute moche. Le premier film basé sur cet univers était une grosse fumisterie qui coûta d'ailleurs sa popularité à son réalisateur. On pouvait entre autres lui reprocher le final complètement con qui insultait carrément le spectateur en le prenant par la main pour mieux lui expliquer le twist idiot. On retrouve cette vilaine tendance à insinuer que le spectateur est trop demeuré pour attendre que les informations viennent d'elles-mêmes pour l'aider à comprendre des éléments se déroulant au début du film. Là, à chaque pseudo-mystère, l'explication vient deux plans plus loin. Et même si on ne trouve pas ça logique, c'est comme ça donc il faudra faire avec. On zigzague alors entre des plans glauques appuyés par une lumière bien choisie mais foutus en l'air par un réalisateur qui non seulement ne sait pas créer l'horreur mais qui ne donne surtout pas à un seul moment de vouloir ne serait-ce que faire semblant de la distiller. Donc, on s'emmerde !

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Ouais, les monstres sont non seulement des gros pervers mais en plus ils en foutent de partout.

Le scénario de cette suite démarre quelques années là où le précédent s'était arrêté. La fillette a grandi mais Silent Hill vient la récupérer parce que sinon la méchante, la vraie, ne pourra pas faire son numéro de voltige contre Pyramid Head, moment qui, vous vous en doutez, vaut son pesant de cacahuètes tellement il est foiré. Là où le premier présentait la ville comme une entité à part entière déchirée entre les humains et les représentations de la haine d'une fille brûlée vivante, le second présente la ville comme... comme une connasse de succession d'immeubles et de routes. A aucun moment on ne sent un réel malaise ou un moindre pet de tension. Jouant sur les classiques bruits venant de la pénombre pour faire sursauter, le réalisateur se noie alors dans des moments de franche pantalonnade notamment lors de l'apparition de Leonard, joué par le Bret Stiles de la série Mentalist (vous dire le niveau) ou lorsque l'héroïne s'enfuit avec une fille qu'elle vient de libérer d'un monstre en forme d'araignée, que cette dernière se fait rattraper, vraisemblablement bouffer mais que ça ne choque pas l'autre le moins du monde. On a aussi un gouffre monumental entre les humains de ce film qui sont passifs autant qu'absents alors qu'on les sentait dupés et victimes dans le premier. Ici, il ne serve que de chair à canons pour les infirmières dans une séquence catalogué d'un ridicule insoutenable. Vous voyez quand la caméra montre des morceaux de pistes avant le départ d'une course dans quelques jeux de la série Super Mario Kart ? Maintenant, imaginez la même chose avec un film d'horreur : Avant d'entrer dans la pièce, la caméra survole les monstres un à un pour dire que houlala, ce niveau, il va être chaud la braise !

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Fap fap fap fap

Et ce combat final... Outre le fait qu'on ne comprenne rien à la logique pure du film (qui en semble carrément dépourvue) notamment lors de l'affrontement entre Heather et son côté sombre ou lorsque Claudia Wolf dévoile son plan merdique, on a l'occasion d'assister à un des combats les plus hors de propos vus à ce jour dans un film de ce genre. Je vous en laisse la surprise.

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" Vindiou de bordel de bite ! Moi, je vous dis que ça va chier ! "

Le film se finit par une ouverture à peine masquée vers une suite. Les articles de Third ont une nouvelle fois permis de comprendre une petite subtilité mais mêle sans ça, on s'en serait douté. Reste la 3D ! Je sais que ce n'est pas votre tasse de thé mais tous les plans au niveau du sol sont juste magnifiques. On s'y croirait à plus d'une reprise. La volonté de flouter l'image est aussi une bonne idée car elle renforce le côté cracra de certains endroits. J'ai aussi apprécié les flocons de neige qui tombent sur la plupart des plans tournés en extérieur mais vu que je dois être le seul dans ce cas, je ne m'attarderai pas dessus.

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Plan gratuit histoire de faire comprendre que le réalisateur a une fois regardé des images du jeu.

Clairement, la seule révélation apportée par ce film vient d'un point de scénario dont on n'aurait rien eu à foutre en temps normal puisque la question ne se posait même pas à la fin du premier. Mais là, voilà, la fifille est revenue avec son papa et elle a changé de nom pour l'occasion. Vous vouliez une explication rationnelle ? Passez votre chemin !

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Elle, c'est la méchante ! Et encore, vous n'avez pas vu sa vraie tronche. Grosse poilade en perspective !


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Facebook (ou comment rire au dépens des autres)

Article posté le 10/05/12 à 11:05

Facebook ! On me demande souvent pourquoi moi, à titre personnelle, je ne suis pas sur Facebook. La vraie raison est bien évidemment que vu le temps que passent les gens sur ce machin, je pense que je me ferai avoir et je ferai comme trop de personnes que je connais à savoir qu'à la moindre occasion j'irai mettre à jour mon statut, j'irai poster un message con, j'irai liker je ne sais quoi, j'irai regarder le profil des autres, j'irai commenter sur un mur et tout ça bien évidemment soit pendant que je fais caca soit pendant les heures de travail soit pendant un repas. Ben oui, à votre avis, ils ont été inventés pour quoi les Smartphones, hein ? Pour rendre service ? Oh que non : Pour permettre aux gens de dire qu'ils mangent une salade de betteraves pile pendant qu'ils sont effectivement en train de la bouffer. Vive le progrès !

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A ce sujet, une étude très sérieuse menée il y a quelques temps par le CNRS visait à prouver que la productivité des français s'était pétée la gueule de façon alarmante depuis qu'on avait donné l'accès au net à pratiquement tous les employés qui bossent le cul rivé dans un siège. De là à faire le lien avec Facebook, personne n'oserait s'y risquer !

Donc, ce n'est pas tant le souhait de ne pas faire comme tout le monde qui me tient éloigné de cette plate-forme communautaire mais plus un besoin de ne pas me sentir indispensable au point de toujours devoir aller voir ce qu'il s'y passe. Là, c'est très subjectif, je le conçois mais il m'est déjà arrivé plus d'une fois qu'on me demande mon compte Facebook plutôt que mon numéro de téléphone pour rester en contact. Je me coupe peut-être d'une partie du monde mais je pense que le plus je reste éloigné de ce machin, le mieux je me porte.

Néanmoins, il faut rendre à César son port-salut et accorder à Facebook le potentiel hilarant qui lui revient. Des tas de petits comiques (eu sens premier du terme) s'amusent à écumer le réseau pour trouver des images à retoucher. Concrètement, comment ça se passe ? Un utilisateur poste une photo anodine et c'est là où la magie opère. Méchanceté ou humour, il est souvent difficile de faire la différence sur internet. Quoi qu'il en soit, des génies de la retouche s'en donnent alors à cœur-joie et un photo toute simple peut devenir le sujet à des crises de fou-rires comme rarement eu auparavant.

Un exemple ?

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Vous voyez ce que je veux dire !

Pire ! La photo innocente d'une fillette jouant dans un parc devient soudainement le sujet de mises en scènes toute plus tarées les unes que les autres.

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Ca, c'est l'original !

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Facebook est donc en fait un gros repaire à troll... Alors maintenant, effectivement, je me demande pourquoi je n'ai toujours pas de compte... Notez toutefois que je n'ai pas besoin de compte Facebook pour faire le gland avec les photos des autres, hein Yohmi Smiley : lag18.png

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Avengers (2012)

Article posté le 02/05/12 à 11:02

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Note 1 : Vraisemblablement, il y aura du spoiler ! A lire en connaissance de cause !

Note 2 : L'auteur de cet article n'est pas plus au courant que ça de ce qu'il se passe dans le joyeux monde (bordel ?) des Comics. Il comte donc su votre indulgence en cas de bourde au niveau des personnages et de leurs liens.

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"Pas pratique pour viser, cette saloperie de bandeau !"

Premier contact : Qu'avons-nous là ?

Après une bande annonce qui avait le mérite de laisser sur faim (ce qui change de celles dans lesquelles on montre tout) et qui ne montrait finalement que très peu d'éléments conducteurs du film (Le méchant ? Le pourquoi du comment ?), je me suis laissé tenter par l'expérience. Il y avait d'autres films qui semblaient remplir le quota de ce qui me donne envie d'aller au cinéma mais là, c'est surtout ma compagne qui a choisi. Vu le nombre de fois où on peut se faire un cinéma par décennie, autant que le film nous plaise à tous les deux. Je suis persuadé qu'elle aurait préféré qu'on aille voir Le Prénom mais dans Le Prénom, il n'y a pas Chris Evans. Ne sachant finalement pas trop ce que j'allais voir, j'ai tout de même eu plusieurs bonnes surprises. Après une ouverture spectaculaire mais très quelconque durant laquelle on découvre que le méchant ne possède aucun charisme ni même le moindre pouvoir un tant soit bandant, le scénario rebondit sur des petites séquences qui vont tour à tour nous présenter les joyeux protagonistes de cette aventure. Certains sont connus (les acteurs, au moins) et d'autre un peu un peu moins mais tous les héros incarnés ici ont fait parler d'eux récemment. Presque tous. Il y a une sorte d'archers qui parait bien fade au premier abord mais qui se révèlera être l'un des personnages les plus cool du lot. Je ne vous cache pas ma légère appréhension au début car je m'étais royalement emmerdé devant Iron Man 2, je ne vous parle même pas du Hulk version Eric Bana et j'avais carrément zappé Thor et Captain America tellement je n'en avais rien à foutre. Il parait qu'au moins pour le dernier, j'ai eu tort ! Sans jeu de mot !

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"Was mocht ?"

Deuxième contact : Un scénario ? Où ça ?

Je n'ai pas tout de suite fais gaffe, mais le film est signé Joss Whedon. Ce nom, je l'associe à Buffy Contre Les Vampires, la série avec des vampires qui font du kung-fu et les héroïnes qui s'habillent en tenue moulante. De cette série assez naze (avec du recul parce qu'étant gosse, j'adorais), il n'a gardé que la tenue sexy qu'il enfile au seul personnage féminin consistant du film. J'ai d'aileurs entendu en sortant de la salle que Scarlett Johansson a une bouche à ne pas faire d'enfant. Très fin mais tellement vrai ! Au regard de la bande annonce, on voit des tas de gugusses supposés gentils se mettre sur la gueule les uns avec les autres. Pourquoi ? Ben finalement, et à ma grande surprise, ça tient presque la route. Bien évidemment, à la fin, tout le monde se rallie pour faire bien mais il y a quand même des facilités assez énervantes comme un milliardaire qui est distant et dubitatif tout au long du film et qui devient d'un coup le héros parfait ou un gros monstre vert qui souhaite plus que tout qu'on lui foute la paix mais qui revient tout seul alors qu'il avait une occasion en ore de se faire la malle. Mais bon, ça permet au moins d'avoir un final en plein centre ville (déserté d'ailleurs en 15 minutes montre en main) qui fait le plus gros d'honneur à Michael Bay vu depuis Transformers 3 : La Face Cachée De La Lune. Et pourtant, il y en a eu pas mal !

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"Mince, si elle avait été devant moi, j'aurai pu mater comme un porc !"

Troisième contact : Mais qu'est ce que c'est que cette connerie ?

Alors, très vite, on voit au moins un truc qui déconne : Le méchant ! Il apparaît d'entrée de jeu, il brandit une baguette magique et il rallie à sa cause deux gentils dont un qui a forcément le pouvoir de foutre la merde comme comme ce n'est pas permis. On aura l'occasion de le voir souvent faire son numéro raté de dictateur en devenir. Seulement voilà, une armure avec des cornes, si dans Monter Hunter Tri c'est la classe, pour de vrai, ça fait complètement con. Je vous laisserai la liberté de vous faire une idée vous même mais moi, quand j'ai vu ça sur le mec qui demande à tout le monde de se foutre à genou, ça m'a un peu gêné. Fort heureusement, Captain America viendra vite interrompre tout ça. Mais comme il embarque avec lui un des gentils super costauds, ça va donner droit à quelques affrontements plutôt sympa. Dans l'équation, on ajoute un Hulk incontrôlable et d'une effrayante neutralité (au début), un Thor qui mène son combat de son côté sans comprendre celui des humains et on a soudainement des petits clans qui se forment et que Nick Fury aura bien du mal à conduire à la charge. En parlant de lui, du côté des trucs que je n'ai pas aimé, je citerai Samuel L. Jackson. En temps normal, j'adore cet acteur, surtout quand il tient un rôle ambigu comme ici. Faux gentil ou vrai salopard ? Je me suis posé la question à un moment mais le scénario n'ira pas si loin. Dans la seule scène ratée du film, tous les héros se retrouvent et se demandent qui est qui, qui sont les gentils et qui cache quoi et pourquoi ? Mais ouf, les méchants attaquent, tue l'un des bons gars et c'est reparti pour de l'action non-stop !

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"Les mecs, on se fait quoi ? Un Diablos ou un Grand Jaggi ?"

Quatrième contact : De l'action ? Oui, mais de la bonne action !

Même s'il semble impossible de scotcher le spectateur comme les réalisateurs le faisaient quand la synthèse n'en était qu'à ses débuts, le film remplit largement sa part du contrat. Au-delà de l'incontestable réussite esthétique du film (il faut voir la dernière partie pour comprendre), le film est bien filmé, bine monté et ça change foutrement de ses salopards de réalisateurs pas foutus de tenir une caméra sans la faire trembler à tout bout de champ. Il va sans dire que là, on a mis le paquet pour en mettre plein la gueule et je n'ai aps pu m'empêcher de sourire niaisement quand Hulk rentre vraiment en action. Il semble effacé tout au long du film, il fait juste une grosse frayeur à Natasha Romanoff puis revient enfin pour non seulement péter à lui tout seul des monstres de la taille d'une montagne (Plutôt Alpes que Vosges, d'ailleurs) mais en plus nous gratifier de quelques unes des scènes de démolition les plus jouissives vues ces derniers temps à l'écran. En gros, quand il castagne, il le fait bien et rien de ce qui se dresse sur son chemin n'en sort indemne. Les autres personnages amenés à se mesurer à lui le confirmeront. La mention spéciale revient forcément à son face-à-face géniale contre le méchant. Là, pour le coup, j'ai trouvé ça délectable ! Mais si on met ça de côté, ce qui m'a le plus plu, c'est l'aspect humain des personnages ! Captain America se retrouve jeter dans une guerre qu'il ne comprend pas et sa naïveté fait de lui le personnage le plus touchant de l'histoire. L'archer se lâche carrément quand on lui en donne l'occasion, Natasha Romanoff joue sur les émotions, Bruce Banner fait tout pour éviter le moindre conflit et Tony Stark remplit à merveille son rôle de péteux narcissique et misogyne. Vraiment, là, il n'y a rien à dire et le casting fait tourner la machine de façon admirable. Même si par le passé ses acteurs ont pu commettre leurs impairs (Chris Evans en tête), là, ils s'approprient leur rôle de façon définitive et ils y croient tellement que le spectateur les accompagne sans problème.

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" Le premier qui fait une blague vaseuse sur mon nom, je lui fout mon marteau dans la gueule !"

Cinquième contact : Et au final ?

Ben au final, même si c'est concon et que ça déborde un peu de guimauve (avec tout de même pas mal d'humour bien placé), il suffit de rester durant le générique pour avoir envie de voir la suite débouler très vite. Ok, le film à coûté le peau du cul mais vu qu'il a été rentabilisé à hauteur de 80% sur son premier week-end (respect sur ce coup-là) et qu'il a attiré les compliments de la part de spectateurs, je pense qu'on pourra très vite se régaler de nouveau avec toute cette clique. Pour ce que ça vaut, le film dure dans les 2h20 mais que je n'a pratiquement pas vu le temps passé. Je l'ai vu en 2D et j'aurai apprécié le voir en 3D car de nombreuses scènes donnent l'impression d'avoir été optimisé pour ça. Tant pis, ce sera pour plus tard quand je me prendrai le Blu-ray. Oui, parce que, clairement, ce filme fera parti de ma collection. Il en vaut le coup, largement !

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"Ils sont fait forts, ces cons ! Ca va être chaud pour les battre..." Pour la défense de Batman, seul contre 7, c'est pas évident non plus !

Hors sujet total : Bordel, tu as trop raison, Frey' ! Il y avait la bande de Prometheus avant le film et depuis que tu me l'as fait remarquer, j'entends "le fameux grondement" de partout. Ca a foutu tout le charme en l'air Smiley : lag04.png

[EDIT de sf : Fautes + lien image]



Message édité 2 fois. Dernière édition par size.fac le 04/05/12 à 14:08.


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