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Blork & size.fac > Articles de Mr. Paradox > Lecture / Écriture > Instant comics: Secret Wars : Spider-Man/ Renouveler ses voeux

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Message laissé le 06/07/17 à 15:22

Je ne me souviens plus trop dans quel topic c'était, mais Frey et moi, on déplorait le manque d'initiative des comics de nos jours. C'était souvent du vu et du revu et quand initiative il y avait, on revenait en arrière après quelques volumes. Ce surplace était souvent pour faire plaisir à une minorité (je l'espère) qui refuse que leurs héros favoris ne puissent évoluer, voire tout bêtement de mourir. Cependant, Frey avait justement noté que souvent les AU osaient chambouler les habitudes et souvent avec un résultat excellent. Ce comics de Spider-Man est l'un d'entre eux.

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Bon, parlons rapidement de ces "Secret Wars". Il s'agit d'un événement publié en 2015 dans lequel des habitants de l'univers-1610 (Ultimate) tentent d'atteindre l'univers-616 (la classique) pour échapper à la destruction de leur univers. Il semble que, par la suite, cela a créé d'autres dimensions dont celle-ci.
Tenez cette information avec des pincettes car je n'ai pas trouvé de résumé assez clair pour avoir tout bien compris.Parlons d'une hérésie dans l'univers de l'araignée, autre que One more day (toujours pas remis). Dans la version originale, Peter et Mary-Jane ont eu une fille, May. Suite à un concours de circonstance, elle a été kidnappée puis ... oubliée. En fait, c'est un OMD avant l'heure. L'excuse est la même: en devenant père, Spider-Man faisait trop mature. On a donc décidé de la retirer de l'équation.
Plus tard, du côté de DC, on donne à Batman un fils qui, après des débuts difficiles chez les lecteurs, a gagné le cœur de la majorité du public. Je laisse ceux qui ont un minimum d'intelligence d'en tirer une logique.

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Revenons au comics: Peter Parker répare ses lanceurs de toile tout en discutant avec Mary-Jane. Elle trouve étrange le fait qu'il doit patrouiller plutôt que de s'occuper de leur bébé, Annie (le nom a changé, c'est pas grave). Elle lui demande pourquoi il ne laisse pas les autres héros s'occupaient des petits brigands.
En fait, la raison est simple. Après quelques arrestations, Peter apprend qu'une partie des héros a disparu comme Iron Fist, Daredevil et même les X-men, et dans certains cas, ils sont morts comme le Punisher. Inquiet par ces nouvelles, il fonce chez les Avengers pour comprendre ce qu'il se passe. A peine arrivé, on apprend que les disparus avaient une piste. Avant de partir, Peter était au téléphone avec sa femme. A travers le combiné, il détecte un danger et décide de rentrer en quatrième vitesse chez lui, laissant les Avengers s'occuper de l'auteur de ces disparitions.
Arrivé chez lui, il découvre sa femme et son bébé pris en otage par Venom. N'écoutant que son instinct, il lui saute dessus et s'ensuit un combat violent. Peu de temps après, Spider-Man bat Venom, mais entretemps, on apprend que les Avengers ont échoué face au Régent, un méchant qui vole les pouvoirs aux autres.
Huit ans plus tard, le monde est contrôlé par le Régent. Tous les héros - ou presque - sont morts et les vilains sont devenus les hommes de main du dictateur. Pendant ces huit ans, Peter a caché son identité de super-héros pour protéger sa famille. Mais qui sait, pour la sauver du Régent, il va peut-être devoir remettre le costume?

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Les dessins sont signés Adam Kubert. Ils sont pour la plupart réussis, bien qu'il y a certains ratés sur quelques visages assez petits. Mais dans la majorité, il s'en sort très bien. Que ce soit dans les visages rapprochés ou dans la mise en page, on sent qu'il a de l'expérience.

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Du côté scénario, c'es Dan Slott, un scénariste assez connu dans l'univers du Tisseur. Rien à redire sur cette partie-là ... ou alors que des bonnes choses. Premièrement, l'écriture des trois personnages principaux, la famille Parker, est magique.
Annie, par exemple, vit dans un monde où ceux qui ont un pouvoir sont traqués. Elle doit cacher ce qu'elle est de peur de se faire capturer. De plus, elle a l'impression d'être un monstre dans cette société. Pourtant, on sent aussi chez elle un désir de justice. Et puis, j'adore sa répartie.
Mary-Jane a une mauvaise image de "demoiselle en détresse" à cause de la trilogie de Sam Raimi, elle est ici bien représentée. C'est une battante qui, si elle aimerait que son mari s'occupe un peu plus de sa famille, comprend entièrement son combat. Elle aime son mari et sa fille énormément et elle n'hésite pas à se battre pour les sauver. Elle montre aussi un courage et une intelligence qui lui a permis d'amener Venom tout droit dans un piège.

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Quant à Spider-Man, enfin une évolution. Je ne sais pas qui avait peur qu'on n'arrive plus à s'identifier à lui s'il devenait trop mature, mais ce comics prouve le contraire. On comprend son choix d'abandonner sa maxime "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" pour sauvegarder sa famille. En même temps, on ressent sa rage de ne pas pouvoir stopper une injustice à cause de ce choix. Autre détail, Spider-Man a rarement été cruel envers ses ennemis. Ici, il devient extrêmement violent. Quand il remet le costume, il est encore traumatisé car il n'a pas battu Venom, mais il l'a TUE volontairement. Au final, ce Spider-Man violent mais qui cherche à ne pas dépasser la limite. La fin montre ce dilemme.

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En dehors de ça, le monde du Régent est assez intéressant en plus. La société a changé que ce soit au niveau des lois, des industries et même des pensées. Les quelques rares héros qui luttent contre le Régent sont considérés comme des vilains. Peter, toujours photographe, ne vend plus ses photos compromettantes pour que le journal les publie, mais pour qu'elles ne soient pas publiés. Certes, comme l'histoire de la famille Parker est plus réussie, le contexte est un peu mis au second-plan, mais il tient aussi la route.
Cela dit, le Régent en lui même est assez oubliable. Il a le pouvoir de ceux qu'il a vaincu. En dehors de ça, on le voit fantasmer sur les pouvoirs de Spider-Man, mais rien d'autre. Le motif de ses actes est assez compréhensible. Sinon, rien de bien transcendant. Dommage.

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En lisant la préface de ce comics, j'apprends que ce comics était une réponse pour ceux qui n'avaient pas apprécié le OMD. L'auteur a imaginé ce qu'il se serait passé si le Tisseur avait refusé le vœu de Méphisto. En un seul comics, Dan Slott a réussi à surpasser tout ce qui a été écrit après OMD. Les personnages sont respectés et en même temps, ils ont évolué. Le monde a pris un tournant irréversible, mais l'intérêt n'en est que plus grand. Bref, je ne vois pas ce qui pourrait me faire plus plais...
Attendez, dans la préface, il est dit que cette mini-série a eu un tel succès que Marvel va faire une série régulière basée là-dessus.
Il y a un Dieu et il est fan de Spider-Man!

+ Majorité des dessins sont de bonne qualité; surtout dans la construction ou les expressions des visages rapprochés.
+ Peter Parker, fascinant en tant que Spider-papa
+ Mary Jane comme elle doit être: badass
+ Annie, une petite fille mignonne qui humilie ses adversaires
+ L'évolution des personnages: logique et intéressante
+ Le monde du Régent suffisamment cohérent pour qu'on s'y attarde
+ Dans tes dents, One More Day
- Certains visages un peu plus petits sont un peu ratés
- Le Régent, un méchant un peu transparent dans cette histoire



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// Blam ! Version 2.0 Ecrit avec nos petits pieds 44 fillette. //


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