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Blork & size.fac > Articles de Jonath lé là

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[Série d'animation] Steven Universe

Article posté le 31/10/15 à 21:10

TL;DR
Steven Universe est un série d'animation américaine qui mêle action et sentiments dans un univers fantastique. Un must à voir !


Je vais parler un peu d'une série d'animation américaine pour changer. C'était pourtant quelque chose que j'avais quand même laissé un peu de côté, je vous explique vite fait mon historique :

Comme tous ceux de ma génération (si vous vous demandez c'est laquelle, c'est facile c'est la meilleure) j'ai été biberonné aux séries d'animations. C'est principalement avec les productions Disney et les adaptations de comics de super-héros que j'ai eu contact avec mes premières séries d'animation américaines. J'ai d'assez bon souvenirs mais je m'en suis détaché en vieillissant au profit de l'animation japonaise que prodiguait en très grande quantité le Club Dorothée. Ce n'est que vers le milieu/fin des années 90 que j'ai découvert les productions de Cartoon Network comme Dexter's Laboratory ou The Powerpuff Girls qui non seulement apportaient du sang neuf par rapport à mes vieilles séries d'animation en terme de réalisation, mais se destinaient aussi à un public plus âgé, que ce soit par l'humour ou les références. Cette époque a un peu été un renouveau des séries d'animation américaines qui a duré en gros jusqu'aux premières années 2000. Par la suite, l'originalité a peu à peu disparu et les mêmes recetes ont été usées à outrance tout en en escaladant dans la stupidité. La mayonnaise ne prenait plus, et la mode était aux lives (Disney en tête) : même Cartoon Network en a fait sa priorité à la fin des années 2000 ! Cette époque marque un peu un Dark Ages des séries d'animation américaines. C'est à ce momment là que j'ai lâché l'affaire. Mais vers le début des années 2010, il commence à brûler une lueur d'espoir, des séries comme My Little Poney : Friendship is Magic ou Adventure Times montrent qu'on peut faire des séries adaptées aux enfants et aux adultes, innovantes et pas stupides. Même Disney s'y est mis avec Gravity Falls ! Je vais vous parler de Steven Universe (enfin !), qui est dans le continuum de ces nouvelles séries, et qui est peut-être la meilleure série d'animation américaine à ce jour.

Steven Universe, c'est une série d'action où on protège la terre

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Le pitch est simple, Steven fait partie des Crystal Gems, des êtres aux super pouvoirs qui protègent la terre, et plus particulièrement la petite ville de Beach City. Ces pouvoirs sont issus de leurs gemmes (pour ceux qui ont vraiment raté leurs cours d'anglais, gems ça veut dire gemmes en anglais) qui sont intégrés à leurs corps. Les Crystal Gems se composent de Garnet (grenat), Amethyst (améthyste), Pearl (perle) et Steven. Ce dernier est à moitié humain et possède la gemme de qwartz rose qu'il a hérité de sa mère (dont je laisse aux plus malins le soin de deviner le nom). Contrairement aux autres gemmes, c'est encore un enfant et il ne sait pas encore utiliser ses pouvoirs. La plupart de leurs missions consiste à emprisonner des fragments de cristaux qui causent l'apparition de monstres.

Pour les fans de shōnens, on remarquera que Garnet se bat avec des poings, Amethyst avec un fouet et Pearl avec une lance. Il y a aussi des fusions : ainsi si Pearl et Amethyst fusionnent, ils deviennent Opal un géant à quatre bras avec un arc (combinaison de leurs armes), si Garnet et Amethyst fusionnent, ils deviennent Sugilite un colosse avec une étoile du matin (combinaison de leurs armes). Les gemmes changent aussi de costume pour refleter leur nouvel être. Bref, y'a des petits détails qui font plaisir aux fans de bastons.

Steven Universe, c'est fantastique ! S T E V E N c'est gonglé ! (un point vieillesse pour qui comprend la référence)

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Bien que sur Terre, le monde de Steven Universe est un monde alternatif au notre, et beaucoup de choses bizarres arrivent à Beach City. Bien souvent c'est dû aux activités des Crystal Gems qui rapportent parfois des monstres ou des objets magiques de leurs missions. Il y a d'ailleurs un blog qui s'appelle Keep Beach City Weird , tenu par Ronaldo un personnage secondaire du show, qui recense les activités paranormales de Beach City (et qui est consultable sur notre web, 4ème mur tout ça).
Les gemmes peuvent utiliser des téléporteurs pour visiter un tas d'autres mondes fantastiques (rochers volants, palais de glace tout ça) avec la faune et la flore qui va avec. De plus, certains épisodes porteront sur la prescience, le clonage ou d'autres thèmes qu'on retrouve assez souvent dans le fantastique. Bref, il y a de quoi contenter tous les amateurs du genre !

Steven Universe, c'est une série sur la famille

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La mère de Steven, une gemme, n'est plus là. Bien qu'il ait un père, il vit avec les Crystal Gems qui sont non seulement ses gardiens mais aussi sa famille de substitution. N'étant pas humains les gemmes sont parfois en décalage avec Steven (par exemple, ils n'ont pas besoin de manger), mais tous tiennent beaucoup à Steven. Et inversement, même si ce dernier ne sait pas grand chose des gemmes, il tient beaucoup à eux. Le père de Steven, Greg Universe, n'est pas absent, il vit dans son van et s'occupe d'une station de lavage de voiture dans la ville. À ce que j'ai compris, c'est lui qui veille au confort matériel de Steven pour qu'il habite dans une maison avec les Crystal Gems, ce qui explique son manque de confort à lui qui vit dans un van. Steven va souvent voir son père avec qui il partage le goût pour la musique. On a ici une cellule familiale assez atypique. Mais ce n'est pas tout, dans Steven Universe, les familles des personnages secondaires sont presques toutes présentées avec une certaine importance, et on rencontre à peu près toutes les diversités de familles. Souvent, Les conflits familiaux sont au centre des épisodes.

Steven Universe, ça parle d'amour

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C'est peut-être la plus grosse originalité de Steven Universe, l'amour, dans le sens romantique du terme, est très présent. Il y a l'amour entre Greg et Rose Qwartz (oui j'ai donné la réponse pour ceux qui n'avaient pas encore deviné), distillé au fur et à mesure par les souvenirs du père de Steven, qui est un coup de foudre puis un jeu de séduction confus et maladroit. Il y a l'amour naissant entre Steven et Connie, très innocent. Il y a l'amour non partagée de Sadie pour Lars qui nous paraît très injuste. Il y a l'amour dévoué de Pearl pour Rose Qwartz qui est à la fois sa force et sa faiblesse. Il y a l'amour passioné et exclusif de Ruby et Sapphire (j'arrête les traductions) qui donne des dialogues à se dammner de romantisme. De manière général, Steven Universe, ça parle beaucoup de sentiments !

Steven Universe, c'est drôle

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Mais on ne fait pas que se battre et pleurer dans Steven Universe, on rit aussi beaucoup. En effet l'humour est très présent même si ce n'est pas une série où il y a une blague à la seconde. Il y a plusieurs composantes d'humour, il y a d'abord un humour absurde (que j'apprécie mais par petites touches) qui vient contrebalancer le sérieux général de l'univers. Il y a ensuite bien etendu la naïveté de Steven qui va créer des choses innatendues. Le décalage entre les gemmes et les humains va aussi apporter son lot de situations cocaces. Mais c'est aussi aussi un humour tendre où les protagonistes se font des blagues juste pour partager un moment de complicité.

Steven Universe, c'est des chansons

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Un autre grand point fort de Steven Universe ce sont ses chansons. Les protagonistes pousseront souvent la chansonnette. Steven fera beaucoup d'impros avec son ukulélé, quelque soit son humeur. On entendra aussi beaucoup des chansons à la guitare du père de Steven, ancien rocker (raté). Pearl chantera accompagnée d'un piano et Garnet fera un morceau de R'n'B bien cool (elle est doublée par Estelle, la chanteuse de American Boy ) dans son combat à la fin de la première saison. Les chansons tiennent une place de choix dans Steven Universe, et en plus elles sont biens !

Steven Universe, une montée en puissance

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Au début, Steven Universe peut paraître assez ennuyeux. En effet Steven est quand même assez stupide et on craint une série humoristique certes pas mauvaise mais un peu faible. Mais petit à petit, l'histoire et la relation entre les personnages s'approfondissent. Les Crystal Gems vont ainsi rencontrer d'autres gemmes (Lapis Lazuli, Ruby, Sapphire, Peridot, Jasper et Yellow Diamond), rencontres qui vont complexifier et un peu assombrir l'histoire (d'où viennent les Crystal Gems ? Pourquoi défendent-ils la terre ? Pourquoi Rose Qwartz n'est plus là ?). Il y a une gradation, et tous les personnages, mais surtout Steven, vont gagner en maturité. On s'attache alors à Steven et aux gemmes, mais aussi aux autres protagonistes humains comme Connie ou Greg. Je n'aimais pas trop ce dernier au début, mais maintenant qu'on connaît son histoire, il devient vraiment attachant. Ce show est un ascenceur émotionnel où on oscille entre rires, larmes et joies et où on apprécie ses personnages complexes et attachants.

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Voilà j'ai fini ma petite présentation, j'ai pas pu vraiment parler des autres chose que j'aime bien dans Steven Universe, comme les nombreuses références (Sonic, Pokémon, etc., celle d'Utena est fantastique) ni du fait que le show est plutôt progressiste en proposant des diversités de corps, d'ethnies et d'amours différents, mais j'espère que je vous ai donné envie de voir cette série d'animation.

Une petite intro vidéo sortie à la fin de la saison 1 pour vous donner envie.



Message édité 13 fois. Dernière édition par Jonath lé là le 31/10/15 à 21:57.


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[Culture manga] 6 raisons de regarder Natsu no Arashi!

Article posté le 19/08/15 à 22:11

Bienvenue dans ce nouvel article putaclique sur la culture manga, aujourd'hui, six raisons de regarder l'animé Natsu no Arashi! :



Citation :


Synopsis de Wikipedia :

Hajime Yasaka, un jeune garçon de 13 ans, doit passer ses vacances d'été chez son grand-père. S'étant perdu, il entre dans un café pour demander son chemin. Il y rencontre Arashi, une belle jeune fille de 16 ans qui travaille dans le café. Après avoir essayé de la protéger d'un homme qui affirme avoir été engagé par sa famille pour la ramener de force, Hajime s'enfuit avec Arashi. Depuis, Arashi vit avec lui chez son grand-père. Hajime se rend rapidement compte que sa nouvelle amie est loin d'être une fille ordinaire, elle possède des pouvoirs mystérieux et semble venir d'un autre temps.




1. Par le créateur de School Rumble :

School Rumble était une comédie romantique très drôle, notamment grâce à Harima, ce lycéen bad boy mais maladroit dont le cœur ne bât que pour Tenma. Amours à sens uniques, quiproquos et multiples références parodiques ont fait le succès de ce manga/animé. Jin Kobayashi remit le couvert pour Natsu no Arashi!. Cette fois, moins de romance, moins de school life (l'action se passe dans un café en été), mais plus de surnaturel avec ses fantômes et ses voyages dans le temps. Le résultat est détonnant ! (jeu de mot avec le titre)


2. Réalisé par Shaft :

Shaft est passé maître des comédies à l'humour absurde avec ses premiers titres comme Pani Poni Dash! et Sayonara Zetsubō Sensei. Bien qu'un poil timide pour cette adaptation, on ne peut qu'apprécier son expérience qui rend la chose très réussie.


3. Il y a la voix de Chiaki Omigawa :

Mais si ! La voix de Maka Albarn dans Soul Eater ,ou encore Hitori dans Soredemo Machi wa Mawatteiru (de Shaft encore) ou bien Phi dans Virtue's Last Reward. J'adore cette voix nazillarde, et chaque fois que j'entends cette voix c'est instant win dans mon cœur Smiley : lag11.png.


4. Un premier épisode original :

Le premier épisode nous met directement dans le bain sans nous présenter aucun personnage, il est en plus très fun en jouant sur les voyages dans le temps pour créer des situations comiques. Cet épisode est assez marquant pour un premier épisode. En fait, il s'agit du dernier épisode : la chronologie normale avec la présentation des personnages commencent à l'épisode 2.


5. Les lectures de Yayoi Fushimi :

Chaque épisode de la première saison se termine par Yayoi qui résume sa lecture actuelle à Kanako. Son résumé est assez drôle car elle ajoute un ton très sérieux et très pompeux à des lectures qui ne se réclament pas d'un tel acabit. Ce résumé se termine toujours par une citation de l'œuvre qui ne laisse plus planer aucun doute quant à ce dont elle parlait. Regardez donc ce résumé à l'épisode 2 , et vous reconnaîtrez sûrement le résumé de Doraemon.


6. Un opening nostalgique :

L'opening de la première saison de Natsu no Arashi! est vraiment très bizarre avec les protagonistes qui prennent des poses.
C'est en fait un hommage aux viellies pochettes de vyniles. Regardez la comparaison !


J'espère vous avoir donné envie de regarder Natsu no Arashi!. Je trouve que cet animé est un peu injustement « underated » comme on dit dans le domaine, alors je lui rends un peu de justice Smiley : lag11.png. L'adaptation en animé a été diffusée en 2 saisons en 2009 et est à ma connaissance introuvable en France que ce soit en manga ou en animé, mais on peut le trouver dans le plus japonisant félin des trackers bittorents.



Message édité 11 fois. Dernière édition par Jonath lé là le 20/08/15 à 14:42.


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[Culture manga] Miagete goran

Article posté le 07/08/15 à 01:56

Si vous êtes des lecteurs assidus et avec une bonne mémoire, vous savez que j'ai trois articles en préparation sur la culture manga (ceux qui se rappellent des sujets, bravo). Cependant, j'ai pris des sujets ambitieux, et rien que le premier, ça fait déjà plus d'un an que je planche dessus (et après 60h d'écriture, j'en suis à une petite moitié). J'ai donc décidé de parler de faire des articles plus light en attendant, car y'a quand même plein d'autres choses je voudrais parler.

L'article se nomme Miagete Goran, c'est un raccourci pour la chanson « Miagete goran yoru no hoshi wo » (見上げてごらん夜の星を) qu'on pourrait traduire maladroitement en français par « Regarde les étoiles de la nuit ». Cette chanson est un hit du début des années 60, chantée par le célèbre Kyu Sakamoto (on peut entendre son plus grand hit « Ue wo muite arukō » dans « La colline aux coquelicots » du studio Ghibli). Les paroles se composent de deux couplets presque identiques, suivi d'un petit intermède, puis l'on répète un des deux couplets, ou les deux, ou deux fois l'un, c'est un peu tout le monde fait ce qu'il veut :



Citation :


en japonais :

(1)
見上げてごらん夜の星を
小さな星の小さな光が
ささやかな幸せをうたってる

(2)
見上げてごらん夜の星を
ボクらの用に名もない星が
ささやかな幸せをいのってる

手をつなごうボクと
おいかけよう夢を
二人なら苦しくなんかないさ






Citation :


en romaji :

(1)
Miagete goran yoru no hoshi wo
Chiisana hoshi no chiisana hikari ga
Sasayaka na shiawase wo utatteru

(2)
Miagete goran yoru no hoshi wo
bokura no yō ni na mo nai hoshi ga
Sasayaka na shiawase wo inotteru

Te wo tsunagō boku to
Oikakeyō yume wo
Futari nara
Kurushiku nanka nai sa






Citation :


traduction trouvée sur Internet qui me semble pas trop pourrie :

(1)
Regarde les étoiles de la nuit
La petite lumière d'une petite étoile
Chante d'un bonheur modeste

(2)
Regarde les étoiles de la nuit
Comme nous, une étoile sans nom
Prie pour un bonheur modeste

Tenons-nous la main
Poursuivons nos rêves
Si nous sommes ensemble
Ce ne sera pas quelque chose de difficile




C'est une chanson toute simple, mais avec beaucoup d'émotion. Elle dépeint une situation assez triste mais appelle à l'espoir d'un bonheur simple.

Voici la chanson telle que l'a chantée Kyu Sakamoto lors du NHK Kōhaku Uta Gassen (NHK紅白歌合戦), la plus célèbre des émissions musicales du Japon qui se déroule chaque veille du nouvel an, de 1963 :

https://www.youtube.com/watch?v=9_hZ-zdTFk8

Cette chanson a connu un nombre incroyable de reprises (plusieurs dizaines). Moi je l'ai découvert via l'ending de l'animé Futatsu no SPICA en 2003, chantée par le groupe BEGIN (je vous conseille aussi l'opening VENUS SAY chantée par le groupe BUZY ).

Personnellement, j'ai adoré l'animé de Futatsu no SPICA (d'ailleurs Thibault, ça devrait te plaire si tu l'as pas vu). Cet animé est une adaptation d'un manga du même nom du début des années 2000 (qui est en cours de parution en France sous le nom « Les deux Spica » ou plus simplement « Spica² » aux éditions « Clair de lune »). Ce dernier a même été adapté en drama en 2009.

Pour faire court, Futatsu no Spica raconte l'histoire d'étudiants astronautes qui tentent de réaliser leurs rêves d'aller dans l'espace. Pour donner un peu plus de contexte, cela se passe dans le Japon d'un futur proche, ou l'équivalent de la JAXA (NASA japonaise) a pour programme d'envoyer des hommes (au sens large) dans l'espace. Malheureusement, en 2010, le premier vol d'essai avec des astronautes, nom de code « Lion », se crashe en pleine ville et met un peu le frein aux ambitions spatiales nippones. Cependant en 2014, le gouvernement décide d'ouvrir sa première école d'astronautes et prépare un vol pour 2027. L'action du manga débute en 2024, lorsque nos protagonistes se rencontrent en entrant dans cette école d'astronautes. Et cette promotion est spéciale car l'un d'eux sera sélectionné pour le vol de 2027…. Enfin, l'écho de la catastrophe de 2010 résonnera toujours en toile de fond tout au long de l'histoire.
C'est un récit très poignant (et assez triste) où les protagonistes vont se lier d'amitié tout en cherchant à réaliser leur rêve d'approcher les étoiles. C'est donc assez logiquement que l'ending est une reprise de « Miagete goran yoru no hoshi wo » :

https://www.youtube.com/watch?v=15QqLJfYg2k

La seconde fois où j'ai entendu parler de cette chanson, c'est après la catastrophe de Fukushima, où les chansons de Kyu Sakamoto, dont « Miagete goran yoru no hoshi wo », toujours pleines d'espoirs face à l'adversité, se révélèrent un premier remède au choc de la catastrophe.

Enfin, dernièrement j'ai entendu cette chanson dans le dixième épisode de la premières saison de Chūnibyō demo Koi ga Shitai! (中二病でも恋がしたい!). C'est un moment important, où Rikka essaie de faire le deuil de son père, et décide d'abandonner sa condition de chūnibyō et de ne plus vivre dans ses illusions, ce qu'elle manifeste en chantant « Miagete goran yoru no hoshi wo », la chanson péférée de son défunt père, et en enlevant son cache-œil et sa lentille de contact lors de la fête de son école (mais plus tard, on verra que ce n'était pas une bonne idée qu'elle abandonne son chūnibyō). Là aussi, c'est un moment plein d'émotion, la chanson manifeste encore sons désir d'un futur meilleur malgré la tristesse :

https://www.youtube.com/watch?v=DvVH32NtFaU (désolé la vidéo est déguelasse)

Bref, c'est une chanson qu'on retrouve souvent dans la culture nippone et par extension dans la culture manga. Personnellement, j'adore cette chanson, j'aime sa simplicité, j'aime sa tristesse avec cet espoir qui pointe. C'est une chanson qui serre le cœur mais qui fait du bien. Et vous, que pensez-vous de cette chanson ?



Message édité 4 fois. Dernière édition par Jonath lé là le 07/08/15 à 02:01.


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[Imitation de Mr_Pity qui imitait Freytaw qui imitait Third] Mes jeux de l'année

Article posté le 28/12/13 à 19:59

Parce que j'ai l'âme d'un suiveur.
Parce que j'ai des goûts de chiottes que je veux faire partager.
Parce que je me fais chier en famille et que j'ai reçu aucun jeu 3DS à Noël.

Je vous fait part de ma liste commentée des jeux auxquels j'ai joué cette année 2013.

Par ordre alphabétique :

Ace Attorney (Phoenix Wright 1&2&3, Apollo Justice, Miles Edgeworth 1, Ghost Trick ) [DS] (Complétion : 100%) (Note : 4.5/5) :

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Je me suis refait tous les Phoenix Wright et Ghost Trick en attendant le dernier sur 3DS (qu'on ne peut malheureusement toujours pas acheter). J'adore ces jeux, ça fasait plusieurs années que je n'y avais pas joué, ça remplace tout à fait un bouquin avant d'aller dormir.

Atelier Rorona [PS3] (Complétion : 50%) (Note : 4/5) :

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C'est en ce moment le jeu auquel je joue quand je vais chez mon clone (qui a une PS3). J'adore la série des Ateliers et les productions Gust en général. Cet épisode est encore plus moé que d'habitude car le protagoniste principal est une jeune fille crédule et maladroite de 13 ans et car son amie d´enfance est une tsundere trop choupinoute. C'est clairement un jeu à fan service, le but principal étant de débloquer toutes les scènes drolatiques entre les personnages. Y'a toujours beaucoup d'alchimie et une vague intrigue derrière, histoire de nous rappeler que c'est quand même un jeux vidéo.
Je pense le finir l'année prochaine, quand j'irai chez mon clone, ou si je fais l'acquisition d'une PS3.

Baten Kaitos [GC] (Complétion : 95%) (Note : 4.5/5) :

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J'étais en manque de JRPG ce début d'année, j'ai donc rejoué au quasiment seul JRPG de la Cube, l'excellent Baten Kaitos. Malgré un doublage anglais qui pique les oreilles et des personnages assez mous, le jeu reste tout aussi excellent. Bon scénar, belles musiques, un système de combat original, belle empreinte graphique, bref un très bon jeu auquel j'ai pris plaisir à recommencer. Par contre, comme la dernière fois (genre y'a 10 ans), et comme quasi tous les JRPG, je me suis arrêté devant le boss de fin. Je pense que je devrais consulter pour ça, il doit bien y avoir un nom de maladie pour : ne pas finir les JRPG par peur d'être déçu par la fin.


Fate/stay Night [PC] (Complétion : 20%) (Note : 4/5) :

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Ça fait longtemps que je devais m'y mettre pour ma culture générale. J'ai adoré le prologue avec Rin et la façon dont il se termine. J'ai pour l'instant beaucoup moins aimé la suite avec le protagoniste principal, où on est plus dans du classique de visual novel de drague. J'y joue sur mon petit laptop (comme tous les visuals novels) et de façon ératique, du coup j'avance pas très vite. Pas sûr que j'aille au bout même si j'aimerai bien.

Final Fantasy XIV [PC] (Complétion : 25%) (Note : 4/5) :

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Je me suis mis à un nouveau MMORPG, le très attendu FFXIV (enfin son relaunch). J'aime bien, j'ai presque fini l'histoire avec 3 classes (ce qu'il ne faut pas faire, car c'est plus long). Les donjons sont sympathoches et les boss énormes. Y'a une intrigue JRPGesque, ça change des scénrios occidentaux. Et gros plus, tout se joue à la manette (14 boutons), on peut donc être tranquille dans son canapé. Ce qui est bien aussi, c'est qu'on joue avec les possesseurs de PS3 et les futur-possesseurs de PS4.

Fire Emblem : Awakening [3DS] (Complétion : 2%) (Note : 3/5) :

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Un des déceptions de cette année. J'accroche pas les Fire Emblem, ça doit être mon 4ème, et y'a toujours ce goût de « basique, neutre » au palais. Pourtant, j'adore les T-RPG. Beaucoup misent sur un gameplay original ou une ambiance particulière, mais pas Fire Emblem. C'est le T-RPG lambda. Je me fais quand même avoir à chaque fois avec le discours alléchant : intrigue supair, personnages cools avec nombreuses interactions, descendances, jour/nuit, etc.. Dans la réalité, l'intrigue est faible, les personnages creux, les interactions minimes, les idées supplémentaires de gameplay ultra-gadgets par rapport aux immuables bases du jeu. Comme je n'y ai pas beaucoup joué, je lui donnerai une seconde chance plus tard pour me forger un avis définitif, lors d'une (pour l'instant improbable) future période de disette de jeux 3DS par exemple.

Goldeneye 007 [Wii] (Complétion : 50%) (Note : 2/5) :

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Un autre auquel j'ai pas accroché, je voulais retester le genre des FPS scriptés, voir si je commençais pas à rater quelque chose. Bon, j'aime toujours pas ce genre de jeux. Au moins ça m'a pas coûté trop cher et j'ai pu tester quelque chose qui change de mes habitudes.

Luigi's Mansion 2 [3DS] (Complétion : 50%) (Note : 3.5/5) :

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J'avais adoré le premier, j'ai beaucoup aimé le second, mais c'est juste trop long et redondant : je n'ai pas eu le courage de le finir. Cependant, je pense que j'y reviendrais plus tard, quand je serai en manque de manoirs hantés.

Lunar Knights [DS] (Complétion : 75%) (Note : 3.5/5) :

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Bon petit action/RPG, le dernier des Boktai. J'y ai rejoué en début d'année pour cause de disette de RPGs et de réminicence de musique je RPG cools. Je suis pas arrivé à aller jusqu'au bout, mais c'était mieux que dans mes souvenirs. Dommage que le jeu soit quand même relativement court, parce que y'a des bonnes idées et que le scénario finalement se laisse aller.

Monster Hunter 3 Ultimate [3DS] (Complétion : 25%) (Note : 3.5/5) :

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Mon premier MH. J'aime le côté technique, moins le côté farming, surtout parce que je joue seul. Le mode online manque vraiment. J'espère qu'avec le miiverse sur 3DS (et donc le nintendo id), on pourra jouer nativement avec les joueurs Wii U dans un futur proche (avant que la Wii U disparaisse, vu que à peu près rien n'est annoncé sur cette console dans les prochains mois/années).

New Love + [DS] (Complétion : 10%) (Note 2/5) :

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J'avais acheté ce dating sim pour le fameux mode 24h/24h (tu laisses la console allumée, et t'as une copine virtuelle). J'y suis jamais arrivé, le jeu est vraiment très classique, tu passes tes journées à choisir où tu veux aller et à augmenter tes capacités (les ultra-classiques du genre). Je me suis fait grave chier, et j'ai pas eu le courage de finir de draguer une nana pour pouvoir tester le mode 24h/24h. Mais bon j'espèrais un peu plus de folie et d'audace dans les histoires ou le gameplay…

Phantasy Star Online [PC] (Complétion : 10%) (Note : 1/5) :

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J'avais testé sous les conseils de Mutsui, j'ai pas aimé. Y'a pas d'histoire, il faut farmer des missions vraiment inintéressantes sur des cartes minuscules, le gameplay est minimaliste. Je suis bloqué au niveau 20 (enfin d'après mes souvenirs), je sais pas quoi faire pour aller au-delà, j'ai pourtant fait toutes les missions (principales et secondaires), et c'est pas les 4 malheureux PNJ qui vont m'aider. Ça devait être plus sympa au début des années 2000 sur console. Mais pour moi qui suis vieux et demandeur, c'est pas suffisant.

Professeur Layton et l'héritage des Aslantes [3DS] (Complétion : 99%) (Note : 4/5) :

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J'en ai déjà parlé , j'adore les Layton, je suis content que ce soit fini même si je suis un peu déçu de ce dernier opus.

Radiant Historia [DS] (Complétion : 95%) (Note : 4/5) :

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Plutôt bonne surprise, du bon JRPG. L'idée de se ballader dans des timelines en parallèle est sympa et l'intrigue principale comme je les aime avec des révélations au fur et à mesure. Je regrette un peu le fait qu'il ne soit pas aller au bout de ses idées : il n'y a que deux timelines et le jeu est assez court. Je regrette aussi quelques écueils du JRPG parfois trop présents (par exemple, à un moment donné, on est en ville et ton équipe se demande comment entrer en douce dans le château, et là deux PNJ passent et discutent à voix haute en disant qu'il y a une rumeur comme quoi il y a un passage secret par les égouts Smiley : icon_fatigue.gif). Par contre, belles musiques, bonne histoire, bon système de combat. Je suis devant le boss de fin là….

Sakura Wars : So Long, My Love [Wii] (Complétion : 75%) (Note : 4/5) :

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Le fameux T-RPG de drague. Première fois que le jeu arrive en Europe, et donc que j'y joue. Bah c'était très bien, quoi qu'un peu court (8 chapitres -> 8 combats). On alterne les phases de stalking (chronométrés) et les combats. Il faut recommencer le jeu plusieurs fois pour voir toutes les scènes. C'est organisé comme une série animée, on a l'impression d'être la star de la série, c'est vraiment cool de ce côté là. Par contre les voix américaines sont horribles.

Star Wars The Old Republic [PC] (Complétion : 35%) (Note : 4/5) :

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Le MMORPG auquel je joue comme un PGM. Je ne joue plus qu'aux raids haut-niveaux dans une guilde deux fois par semaine (je vous l'avais dit, je suis un PGM). Les raids c'est sympa, c'est à plusieurs, c'est technique, on a presque pas l'impression de farmer. Et en plus il y a maintenant des batailles spatiales à plusieurs, un peu à la X-Wing vs Star Fighter.

The World Ends With You [DS] (Complétion 80%) (Note : 4/5) :

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Comme pour Lunar Knights, j'y ai rejoué à cause du blindtest musical et que je voulais rejouer avec des musiques cools. Ce jeu est vraiment original, que ce soit par le scénario, le gameplay, ou l'ambiance. On joue un jeu dans un espèce de purgatoire avec comme hypothétique récompense de revenir à la vie, le tout sur un fond tokyoite ultra-branchouille. Le gameplay utilise les deux écrans de la DS, et c'est pas simple de jouer sur deux écrans en même temps. Heureusement qu'on peut moduler la difficulté. Mais bon, les meilleurs jouent avec une difficulté élevée, et c'est le seul moyen d'avoir les meilleurs badges (les armes du jeu, il faut les collectionner). Je me suis arrêté juste avant la fin, il me manque encore un paquet de badges.

Time Hollow [DS] (Complétion : 50%) (Note : 2/5) :

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Assez déçu par ce visual novel. Pourtant le pitch sonnait bien, tu as un stylo qui permet d'entrevoir le passé, et tu comptes résoudre le mystère de la mort de tes parents avec. Cependant, c'est très cul-cul et très orienté pour les jeunes adolescents mâles. J'ai tenu la moitié du jeu (qui est relativement court). Je suis pourtant hyper bon public, mais là nan c'était vraiment trop nul pour moi.

Zero Escape Volume 1&2 (9 Hours 9 Persons 9 Doors , Virtue's Last Reward ) [DS/3DS] (Complétion : 100%) (Note : 4.5/5) :

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Vous connaissez déjà mon point de vue dessus. Je croyais que ça faisait plus d'un an que j'y avais joué mais en fait non.

Métapsychoanalyse :

J'ai moins joué que l'année précédente, seulement une petite vingtaine de jeux, souvent des jeux plutôt courts, et beaucoup ne sont pas finis. Cela s'explique par le fait que :
- Je bosse plus (mon prochain projet est d'arrêter de bosser, je sais pas qui à fait croire que bosser c'était bien, mais c'était un sacré charlatan).
- Je regarde beaucoup plus d''animés.
- Pas beaucoup de grosses sorties cette année.
- Les MMO bouffent un temps pas possible.
-> Je deviens de plus en plus vieux (et mécaniquement de plus en plus con).

La console gagnante pour moi cette année est sans surprise la 3DS. Son catalogue s'enrichit, et je pense qu'aujourd'hui plus personne ne peut arguer la pauvreté de l'offre ludique sur la console (direction que malheureusement ne prend pas la Wii U).
Les grandes perdantes sont les consoles rétro, que je n'ai tout bonnement pas déballer de mes cartons suite à mon déménagement.

Surprise aussi, je n'ai joué d'après mes souvenirs à aucun jeu indés. J'avais pourtant beaucoup joué l'année dernière. Mais trop nombreux ont un rythme « casual ». Je sais pas si c'est un mal pour un bien, mais moi je n'arrive pas vraiment à apprécier des jeux courts ou les parties rapides. J'ai encore trop de temps libre pour franchir le pas. De plus, le humble bundle est de moins en moins indie et de moins en moins humble.

C'est encore une sélection très japonisante. Je sais pas, j'accroche pas aux gros musclés poilus, je préfère les filles kawaii. Les énormes blockbusters vidéoludiques très largement inspiré des codes hollywoodiens me font ni chaud ni froid.

J'espère que vous avez pas trop perdus de temps à lire, c'est au final assez inintéressant Smiley : lag30.gif.



Message édité 9 fois. Dernière édition par Jonath lé là le 03/02/14 à 22:16.


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[Culture manga] Les Tsundere

Article posté le 10/06/13 à 00:20

Voilà une petite présentation sur un terme des terme qu'on rencontre souvent en parlant de mangas ou de japanimation. J'essaierai par la suite de faire des articles sur d'autres termes bien connus (et pourquoi pas en faire un lexique à la fin). Mais pour l'instant concentrons-nous sur le terme du jour.

Définition :

Tsundere (ツンデレ) désigne un trait de caractère. Un personnage qui possède ce trait de caractère peut varier d'un état tsun tsun (ツンツン) à un état dere dere (デレデレ).

Le côté tsun tsun est marqué par la froideure et le dégoût du personnage envers les autres (pouvant aller jusqu'à la violence).
Le côté dere dere est l'inverse, le personnage montre de l'affection et de la douceur envers les autres.

Ces changements de personnalités sont généralement brusques et causés par un choc émotif.

L'usage veut qu'on dénomine les personnages ayant ce trait de caractère directement par « tsundere ».

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Les différentes expressions d'une tsundere, ici Rin Tōsaka du visual novel Fate/stay night.

Psychologie :

Les tsundere sont majoritairement des personnages forts avec beaucoup de détermination. S'ils sont bien souvent accomplis dans plusieurs domaines, ils peuvent souffir de leur côté tsuntsun qui devient un handicap social. Ainsi les tsundere savent se faire remarquer de leurs contemporains, mais pas forcément se lier avec eux. Plus particulièrement, ce trait se retrouve exacerbé dans leurs relations sentimentales.

De mon point de vue de psychologue de pacotille, les tsundere sont des personnages qui sont extrêmement anxieux et cherchent à avoir le contrôle sur ce qui les entoure. C'est cette recherche du contrôle qui les rend forts et accomplis. Cependant, ils paniquent quand la situation leur échappe, le plus souvent car la passion prend le dessus sur la raison.

De par leur côté bipolaire lié à leurs émotions, les tsundere la plupart du temps des personnages de comédies romantiques : leurs changement de caractère est un excellent ressort comique et leurs émotions sont propices à la romance. En outre, ce sont très majoritairement des filles, leur faiblesse dissimulée derrière leur carapace est une source de moé gigantesque.

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La réaction typique d'une tsundere prise au dépourvue, l'insulte verbale, ici Marie dans Persona 4 : Golden.

Histoire :

Comme tout trait de caractère, on peut le retrouver dans la littérature depuis toujours, mais ce dernier a vraiment gagné en popularité dans la culture manga de ces dernières années.
C'est au génie de Rumiko Takahashi que l'on doit l'introduction des premiers personnages principaux avec un trait tsundere vraiment prononcé. L'histoire instituerait donc Lum de Urusei Yatsura (Lamu de Lamu en France) comme la première tsundere « officielle ». On retrouve par la suite ce côté tsundere dans ses protagonistes féminins principaux, que ce soit Akane (Adeline en France) dans Ranma ½ puis Kagome dans Inuyasha.

Par la suite, dans les années 80 (et les années 90 en France), les tsundere commencèrent à débarquer en nombre. Pour votre bon souvenir, pensez à Kaori dans City Hunter (Laura dans Nicky Larson en France) ou Madoka dans Kimagure Orange Road (Sabrina dans Max et Compagnie en France).

Mais c'est dans les années 2000 que ce type de personnage commença à rencontrer un succès phénoménal. Tout d'abord, c'est à cette époque que le terme de tsundere fût inventé (il paraîtrait que c'est l'excellent visual novel Kimi ga Nozoume Eien qui l'a popularisé). De plus, tous les médias ont littéralement été envahis de tsundere, que ce soit dans les mangas, les jeux vidéos, les light novels, les visuals novels ou les animés. En effet, quasiment toutes les histoires et comédies romantiques contiennent au moins un ou une tsundere. Cette « mode » n'a pas encore disparue, puisque c'est encore le cas de nos jours. C'est même devenu un sujet de dérision pour les séries comiques (notamment dans Lucky☆Star et Nichijou, ou encore cet exemple cette vidéo tiré de Ore no Kanojo to Osananajimi ga Shuraba Sugiru).

À noter tout de même que ce phénomème reste pour l'instant assez endémique à l'archipel nippon (comme beaucoup d'autres phénomèmes ou japoniaiseries comme diraient certains). Cependant, on trouve des exemples de tsundere dans la culture occidentale, que ce soit la princesse Leia dans la (seule qui mériterait d'exister) trilogie Star Wars ou Hermione dans Harry Potter.

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Les tsundere ont parfois un côté très violent dans leur côté tsuntsun, comme Kaori dans City Hunter.

Rie Kugimiya :

Cet âge d'or de la tsundere a intrônisé une reine des seiyuu (doubleuse) de tsundere en la personne de Rie Kugimiya. Déjà bien installée dans le PAN (paysage audiovisuelle nippon), elle a doublé plus d'une dizaine de tsundere, et plus particulièrement les quatre principales tsundere de la fin des années 2000:

- Shana dans Shakugan no Shana (2005 - 2012)
- Louise Françoise Le Blanc de la Vallière dans Zero no Tsukaima (2006 - 2012)
- Nagi Sanzenin dans Hayate no Gotoku ! (2007 - 2013)
- Taiga Aisaka dans Toradora ! (2008)

Pour la plupart de ces rôles de tsundere, la voix de Rie Kugimiya est toujours la même et est très identifiable. Je pense pas me tromper en disant que cette voix est la plus connue et donc a plus facile à repérer du monde de la japanimation (même plus que les voix de Megumi Hayashira, Yuri Horie ou plus récemment Aya Hirano et Kanae Itō).
Rie Kugimiya fût d'ailleurs plusieurs fois distinguée par la profession pour ses doublages de tsundere, mais il faut avouer qu'on l'entend beacoup dans le PAN. Pour certains, il y a overdose.

Cependant, Rie Kugimiya reste une grande seiyuu qui a eu une présence majeure dans le phénomème des tsundere et qui continue encore sa carrière que ce soit dans des rôles de tsundere ou non.

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Différents personnages interprétés par Rie Kugimiya, notez qu'on y représente aussi son rôle d'Alphonse dans Full Metal Alchemist (elle double souvent des jeunes garçons), de Koboshi dans Pita-Ten et de Ringo d'Otogi-Jūshi Akazukin (des rôles d'osananajimi très protectrices, limite tsundere).

Toradora ! :

Toradora ! est sûrement un très bon exemple de comédie romantique récente mettant en scène une tsundere en personnage principale.
Je vais parler de l'adaptation animée, car si c'est à l'origine un light novel, je n'ai pas lu ce dernier, et l'adaptation est semble-t-il fidèle. À noter que, cette série est sortie en 2008, soit en pleine gloire des animés avec des tsundere.

Toradora est une romance lycéenne qui fait intervenir plusieurs personnages, je vais m'attarder sur les deux principaux. Le premier est Ryūji Takasu, un lycéen au regard patibulaire qui souhaiterait se défaire de la réputation que son apparence donne. Le second est Taiga Aisaka, une jeune fille au physique frêle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds (pour cela, on la surnomme 手乗りタイガ, littéralement tigre qui tient dans la main) et qui est dans la même classe que Ryuuji. Le titre est la combinaison de tora (qui veut dire tigre en japonais, représentant taiga car son nom sonne comme tiger en anglais) et le diminutif de dragon (représentant Ryūji car son nom contient le mot dragon en japonais).

Ces deux personnages sont non seulement voisins mais ont aussi comme point commun d'être amoureux de leurs meilleurs amis réciproques. Cependant, chacun à leur manière se dévalorise, s'empêchant d'imaginer une issue heureuse à leur possible déclaration. Ils vont néanmoins s'allier afin de collecter des informations et des occasions pour se rapprocher de leurs amours. Au fur et à mesure, une complicité va s'installer entre Ryūji et Taiga, jusqu'à la naissance de sentiments amoureux.
Bien que l'histoire soit quand même plus complexe que ça, elle reste tout de même classique. Elle est par contre terriblement efficace, plutôt réaliste et bien réalisée. La comédie est bien entendue ponctuée par des quiproquos et les violences verbales et physiques de Taiga envers Ryūji. C'est une valeure sûre de la japanimation, à essayer si vous voulez commencez une série avec une tsundere qui ne soit pas que du fan service.

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La couverture du premier tome du light novel Toradora ! avec Taiga représentée avec un tigre au creux de ses mains (手乗りタイガ).

Quelques exemples de tsundere :

Avec redites :

- Lamu dans Urusei Yatsura (Lamu dans Lamu)
- Akane dans Ranma ½ (Adeline)
- Kagome dans Inuyasha
- Nadia dans Fushigi no Umi no Nadia
- Asuka dans Neon Genesis Evangelion
- Misty dans Pokémon (Ondine)
- Kyō dan Clannad
- Kaori dans City Hunter (Laura dans Nicky Larson)
- Shana dans Shakugan no Shana
- Sheena dans Tales of Symphonia (tous les Tales of ont des tsundere)
- Madoka dans Kimagure Orange Road (Sabrina dans Max et Compagnie)
- Kirino dans Ore no Imouto Konnani Kawaii Wake Ga Nai
- Taiga dans Toradora !
- Rin dans Fate/stay night
- Mikoto dans To Aru Majutsu no Index et To Aru Kagaku no Railgun
- Nagi dans Hayate no Gotoku !
- Hinagiku dans Hayate no Gotoku !
- Kagami dans Lucky☆Star
- Louise dans Zero no Tsukaima

Et vous, aimez vous les tsundere, quelles sont vos tsundere coup de cœur ?

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C'est pas comme si j'amais écrire des articles sur les mangas, bande d'idiots ! - Kirino dans Ore no Imouto Konnani Kawaii Wake Ga Nai



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