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le 04/02/12 à 22:21
sf => Rater le concert est moins grave que les problèmes familiaux, mais j'avais tellement d'espoir qu'au final ça a momentanément fait bugger mon moral (pour une fois que j'avais vraiment envie de faire un truc égoïste). Le bon côté est que ça m'a ouvert les yeux (jamais je n'aurais imaginé que cette tante avait autant d'aigreur et de perfidie dans son coeur, ça doit être un effet de sa ménopause).
Merci pour ton soutien et ne t'en fais pas, j'arrive à prendre du recul assez vite
Frey => Les relations familiales ne sont pas toujours évidentes, mais tant que tu arrives à surmonter tout cela, c'est déjà pas mal. Courage
C'est mignon d'avoir une petite Zelda (heureusement que ton frère n'est pas fan de la Princesse Peach )
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Club des Mamies et des Papys !
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le 07/02/12 à 00:52
Personnellement pour moi 2011 n'a pas été une année géniale , mais il y a eu quelques points positifs :
N°1 : La redécouverte de ma Mégadrive ! Aaaah , quel bonheur de retrouver la console qui a bercée ma petite enfance. (Même si mes grands
frères me laissaient toujours la fille sur street of rage )
N°2 : Les finals de mes webs série favorites , notamment le "Visiteur du Futur" Francçois descraque nous à vraiment vendu du rêve par pack de 12.
On t'aime tous Françoiiiis !
N°3 : Ma toute première convention ! Le Toulouse Game Show de cette année 2011 fût épique ! Les coplays tous autant géniaux les uns que les autres , les stands qui vendent du bonheur , et ma dédicace de Davy mourier ! (J'ai même vu le joueur du grenier, bon Oui j'suis toujours un enfant donc c'est peut être pour ça que j'étais autant excité à l'idée d'y aller )
Epic moment is epic.
N°4 : Ma découverte de quelques groupes de Métal ma foi fort sympathique ! Tel que Van Canto, Estatic Fear, Mendeed ,Ca c'est de la bonne musique (A mon goût).
N°5 : Mon inscription sur le froum. Oui ça peut paraître bête mais je devait le mettre dans les points positifs de l'année
Les points négatifs
N°1 : Les problèmes familiaux (Quand votre grand frère se marrie avec une *Pegi 18* qui l'isole de sa famille à un tel point que je n'ai plus de nouvelles depuis 6 mois , ca vous fout un coup au moral).
N°2 : Les problèmes d'argents , enfin j'ai toujours un toît , un PC et de quoi manger donc je ne suis pas le plus à plaindre.
N°3 : La mort d'une trés bonne amie à moi , qui est morte à l'âge de 53 ans d'un cancer, et également la mort de mon neveu agé de 6 mois.
Voilà je n'ai pas plus de points négatifs (Et je ne vais pas m'en plaindre.)
En espérant que 2012 soit une année plus joyeuse...
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I'm a Hero !
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le 30/04/12 à 13:43
Salut les Blorkiens
Mieux vaut tard que jamais, et comme j'ai pu digérer enfin mon retour, je vous propose donc le compte-rendu non exhaustif des choses qui m'ont marqué durant cette année 2011. Ce sera long, donc uniquement pour ceux que ça intéresse sinon, contentez-vous des titres et des images
À commencer par mon voyage… et je ne peux malheureusement pas décemment occulter la tragédie qui a frappé l'autre côté du globe.
L'accident nucléaire de Fukushima
J'étais en France lorsque cela s'est produit. J'ai immédiatement pensé à Akane , mon amie japonaise, en me rassurant comme je pouvais en me disant qu'elle devait encore être à Taïwan quand cela s'est produit. Il y avait aussi Daisuke et Yuko, ces personnes rencontrées lors de mon précédent voyage, qui attendaient un enfant. J'avais tellement peur que ce ne soit pas le cas, que je n'ai pas osé leur demander immédiatement si tout allait bien. J'étais tellement secoué par ce drame, que je me revois retenir mes larmes en écoutant le final de Shine On You Crazy Diamond (VI-IX) dans la rue. Pour ces amis, plus de peur que de mal (mais Yuko a décidé d'accoucher à Taïwan par sécurité, j'ai même eu la chance de la voir quelques jours avant ), mais cela a retardé mon départ, qui devait se situer vers la fin mars, je ne me suis alors décidé qu'à la fin mai. Je ne suis toujours pas contre le nucléaire, puisque cette énergie est aujourd'hui encore nécessaire (mais ne convient pas à tout type de territoire et doit vraiment passer à de nouvelles générations plus sécurisées), mais je me devais tout de même d'en parler, car cela reste un événement majeur de l'année 2011, et l'incident n'est à l'heure où j'écris ces lignes, toujours pas maîtrisé.
Mais vinrent ensuite les réjouissances, puisque je pus me rendre à Taïwan de nouveau… et dans cette aventure merveilleuse, voici les points sur lesquels je compte insister :
Les petits boulots
En effet, de retour à Taïwan, contrairement à ma position d'observateur de l'année précédente, je comptais bien cette fois-ci me trouver une activité. À peine acclimaté, je reçois un matin un appel de mon amie Akane qui me demande si je suis toujours intéressé par un petit boulot. Évidemment !
C'est alors que je me retrouve une heure plus tard dans un atelier de mosaïque, à reproduire l'œuvre d'un artiste japonais dont de fortes précipitations avaient endommagé le travail en cours, entouré de jolies p'tites Taïwanaises supermimi. Les dégâts étant assez élevés, ceci devint alors mon premier petit boulot. Amusant, les horaires étaient libres, et le salaire mirobolant était de 100元 de l'heure, ce qui équivaut à 2,60 €. C'est à partir de ce moment-là que je me suis décidé à vivre de ce que je gagnais (hors logement bien sûr), et ce ne fut pas simple, mais diablement intéressant. Puis, à l'atelier, j'ai sympathisé avec la maîtresse d'ouvrage, une femme des Philippines. Je vous en reparlerai plus tard, mais elle me permit notamment de devenir plus tard professeur d'anglais pour enfant, dans un établissement parascolaire. J'avais tellement pris l'habitude d'économiser que je me suis retrouvé avec ce nouveau salaire fort excédentaire, et suis retourné à un rythme de vie normal. Ces expériences furent fascinantes, je regrette qu'en France l'entêtement pour le CDI systématique, le temps plein et la lourdeur de l'administration ait tué le petit boulot.
Les mormons
Il faut que je vous parle de Cielo. Alors que nous collions sans répit les pierres concassées représentant une scène moyenâgeuse, cette femme m'invita à dîner chez elle un lundi soir. Parce qu'elle aime cuisiner, me dit-elle, et qu'elle voudrait me faire goûter ses plats. J'accepte, parce qu'elle me dit vivre sur une montagne, au calme. Elle me donne une carte de bus privé, et le lundi, alors, je me retrouve chez elle. Ou plutôt, chez un Mexicain bedonnant qui parle anglais comme une vache espagnole et qui commence toutes ses phrases par « I'm gonna tell you something ». Et plusieurs autres personnes, jeunes et moins jeunes, avec qui je fais brièvement connaissance. Quelle ne fut pas ma surprise de voir débarquer, alors que je lorgnais les beaux plats, ce jeune garçon, d'Utah, pantalon-pince, cravate et chaussures de cuir. Très inhabituel dans ce paysage coloré de gens en shorts et tongs, même quand il pleut. Cet homme n'a pas de prénom, il s'appelle Elder Hubrich. Et il nous dit que si nous sommes tous ici ce soir, c'est grâce à Jésus Christ.
De même que j'ai accepté l'invitation à ce dîner, je revins chaque lundi. Et puis, Cielo un jour me demanda de venir à l'église mormone. J'y ai passé en tout quatre mois, de la messe dominicale aux cours dispensés ensuite, ainsi que ces fameux dîners, appelés « Family Home Evening », que divers membres organisent, jusqu'à fêter Noël chez l'Évêque de la paroisse. Je retiens beaucoup de choses de cette expérience, à commencer par le fait que cette religion est incompatible avec la France, mais également que ces gens, aussi caricaturaux qu'ils soient, sont vraiment malgré leur endoctrinement, des gens dévoués et agréables. Je leur suis reconnaissant pour leur aide et pour les bons moments passés avec eux, malgré mes réticences à passer du temps avec des gens aussi étrangers que moi, et par surcroît profondément américanisés.
Petit jeu, 9 mormons se sont cachés dans cette image, sauras-tu les retrouver ?
Le temple
Ma propriétaire est comme ça. Parfois, elle m'appelle quand il y a du soleil, en me disant que son fils veut prendre l'air, et que du coup ça serait cool qu'on aille se promener puis qu'on aille dans un restaurant (végétarien de préférence). Et puis, à discuter de culture et de philosophie, puisque je la sais bouddhiste et qu'elle connaît mon intérêt pour les cultes, elle me dit que bientôt aura lieu une cérémonie extraordinaire, dans un temple du sud de l'île, et qu'elle serait ravie de m'y emmener si j'en émettais le souhait. Évidemment !
Nous prîmes le TGV, puis en taxi arrivâmes au temple en construction, dans le village de 內埔.
Alors que cette grand-messe durait sept jours, je n'ai pu assister qu'aux trois derniers puisque mon hôte avait des impératifs professionnels. Pour autant, ces trois jours furent fabuleux. Coupé du monde, entouré de moines et de fidèles bouddhistes (du bouddhisme traditionnel de Chine), certes mes tenues colorées tranchaient avec leurs robes de cérémonie noires, et même de dos mes cheveux trahissaient mon exotisme. Pour autant, je fus formidablement accueilli. Mon voisin de dortoir, alors que nous dormions sur un mince matelas à même le parquet, me donna le sien parce qu'il n'en restait plus pour moi. Réveillé à 4 heures du matin pour la première prière, couché à 22 heures après une journée sans vagabondage, j'étais invité à la table végétarienne des fidèles qui me prirent sous leurs ailes, alors que je n'étais pas censé avoir ces privilèges (d'autres menus végétariens bien moins délicieux m'attendaient ailleurs), et c'est avec la plus grande piété que j'ai passé ces trois jours, loin de tout, et hors du temps. Je ne serai jamais assez reconnaissant envers tous ceux qui ont participé à cette cérémonie… si rare qu'elle n'avait pas eu lieu depuis au moins sept ans… si rare qu'elle n'aura peut-être plus jamais lieu sur l'île.
Le reste
Allez, je fais un pack pour le reste de l'île, car sinon l'on ne s'en sortira jamais. Il y a eu 鶯歌, haut-lieu du thé dans le nord de Taïwan, où j'ai pu rencontrer un petit producteur faisant parmi les meilleurs 烏龍 (WuLong) que j'ai pu goûter de toute ma vie, et où j'ai pu m'offrir une théière et un bateau à thé à la hauteur de ces récoltes. Il y a eu les films, dont je vous ai parlé ici , et qui représentent peu ou prou les deux films que j'ai appréciés au cinéma en 2011 (excepté, peut-être, Harry Potter ). Il y a eu les Taïwanaises, bien sûr, dont je vous ai conté une anecdote ici . Puis il y a aussi le 燒仙草 et ses 湯圓, cette soupe épaisse de plante où nagent des raviolis gorgés de crème de sésame sucrée. Et les fruits, des jujubes verts aux jamalacs gorgés d'eau, en passant par les pastèques jaunes et les poires chinoises… Et le festival des lanternes, que je vous montrais ici . Et tant de choses que j'oublie…
Hong Kong
Pour des raisons administratives, vu que mes convictions m'empêchent d'être affilié à quelque université que ce soit, je fus contraint de quitter l'île pour prolonger mon séjour. La destination la plus commune étant Hong Kong, je me suis dit que ce serait une bonne idée.
Et je me suis heurté à une société asiatique occidentalisée, un peu comme si le pire de l'orient s'était allié au pire de l'occident, pour donner naissance à une ville de béton surpeuplée, aux inégalités sociales gerbantes, sans passé, sans authenticité, où se massent invariablement de riches hommes d'affaires de l'ouest, qui boivent leur bière anglaise au pub, et ces gens pressés aussi désagréables que des Parisiens de La Défense, que l'on voit dans des voitures de course à 25 à l'heure rentrer vers leur hôtel accueillis par des jeunes gens vêtus comme les servants du temps de la compagnie des Indes. À ce sujet, j'ai une petite anecdote pour souligner mon amertume : une vieille vendait des « machins de riz », je savais pas trop ce que c'était, mais ça m'intéressait. Comme je baragouine presque pas un mot de cantonais, je campais jusqu'à ce que quelqu'un en achète, histoire de voir si je pouvais glaner une info dans la conversation. Coup de pot, une citadine typique (qui porte en fringues l'équivalent de cinq ans de ma vie courante) débarque et demande à la dame en chinois ce que c'est, et la vieille lui répond, en mâchant plein de mots, donc je ne comprends pas. Convaincue, elle lui en prend un. Alors que la vieille emballait le bazar, j'interpelle poliment l'espèce de riche en lui demandant si elle parle anglais, et dans un anglais fort académique, elle me répond que oui. Je lui demande alors si elle peut me dire de quoi il s'agit (elle ignorait bien sûr que j'avais compris qu'elle venait d'avoir la réponse vu que je n'ai pas employé le moindre mot de mandarin)… elle saisit le sac que lui tendait la dame, et en s'éloignant me balance « Désolé, je ne suis pas de Hong Kong, donc je ne peux pas vous aider. » Et j'entends au loin son « bye bye ». Magistral
SFR
Sans entrer dans le détail, car ça serait long, SFR me demande aujourd'hui presque 200 € d'abonnement à des chaînes pornographiques et grand spectacle, alors que je n'étais bien sûr pas chez moi (et que je ne sais même pas comment fonctionne leur offre télé vu que je ne m'en suis jamais servi). J'en suis actuellement au recommandé, assez saoulé de recevoir des lettres d'huissier virtuel qui me réclament l'argent de films de cul dont je n'ai même pas entrevu la moindre fesse. Consolation, toutefois, j'ai pu passer sans encombre chez Sosh (car j'avais SFR pour le téléphone et l'Internet) afin d'économiser 35 € par mois pour une offre identique, et en fibre chez Orange également, pour le même tarif (sans risque d'abonnement à GalipettesTV a priori).
Rayman Origins (PS3)
Je ne m'étendrai pas non plus car j'en ai déjà parlé ici , mais il s'agit du plus beau jeu de plate-forme 2D jamais réalisé. La somme de travail sur le dessin, l'animation, et l'ambiance sonore en fait un véritable chef-d'œuvre, malgré un gameplay peu inventif et un mode multijoueur moins pertinent que ceux de Little Big Planet et New Super Mario Bros. Wii. Bref, Rayman Origins c'est bon, mangez-en !
Jamestown (Mac)
Alors que ma fibre nostalgique vibre toujours pour ces genres presque oubliés que sont le shootem up et le beat'em up 2D façon 90, Jamestown arrive à point nommé pour s'emparer de mon p'tit cœur de rétro-gamer, avec un jeu dont j'ai déjà parlé ici, et qui m'a autant séduit par son gameplay que son style visuel et son ambiance mi-sérieuse, mi-parodique. Un titre très équilibré qui démontre une nouvelle fois que les indépendants ont plus de ressources dans leurs poches trouées que les grandes sociétés qui enchaînent les simulateurs d'assassinat. J'en parle ici également
Earthbound (Super NES)
J'en ai déjà parlé ici aussi, j'y ai passé beaucoup de temps, plus que sur un jeu ordinaire (car je n'aime pas les RPG habituellement), et l'ambiance de ce titre, qui le place à l'avant-garde parce qu'il se veut actuel et déjanté, en fait un jeu important selon moi. Du grand, du très grand Nintendo, osé de tous les côtés, le genre de titre qui mériterait une suite sur une console de salon.
Bilan en tout cas très positif pour 2011, malgré une planète qui peine à panser ses plaies, j'ai passé une année aussi formidable que la précédente
Message édité 7 fois. Dernière édition par Yohmgaï le 30/04/12 à 14:33.
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le 01/05/12 à 20:45
Ben punaise ! Tu ne t'es pas ennuyé, toi ! Si je mets de côté LE drame qui, crois-le ou non, a tout de même eu son petit impact en France (je vis pas loin d'une centrale, on nous fais chier tous les 4 jours avec ça), ton année fut riche en découverte agréable.
Ceci étant dit, à la lecture de ton paragraphe concernant le travail, une question me vient à l'esprit : Comment faisais-tu pour le logement vu que ton salaire ne servait pas à couvrir cette dépense ? Là, j'avoue que ça m'intéresse ! Il existe des systèmes de parrainage/échange ou un truc dans le genre ?
Et toute plaisanterie mise à part, j'ai également entendu énormément de bien concernant la communauté mormon et leur mode de vie. En gros, ils ne font chier personne et, je pense, qu'ils apprécieraient aussi qu'on leur foute un peu la paix. C'est peut-être pour ça qu'il n'y en a pas beaucoup en France.
Question finale : Qui serait suffisamment con pour payer ses films de boule en 2011 ? De toute façon, je pense que tu as moyen de prouver que tu n'étais pas là et que ton appartement était inoccupé au moment des faits. Courage !
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