Les champs marqués d'un * sont obligatoires.
Connectez vous pour voir qui est la !
Connectez vous pour accéder à votre messagerie privée !
Filtrez les articles de cet auteur par catégorie :
Article posté
le 04/12/12 à 06:25
Alors là il s'agit d'un sujet plus que sérieux puisque que il y a des remous un peu partout suite à différentes émissions qui ont parlé de l'éthique de la presse vidéo ludique. ( Je ne donnerai pas toutes les infos, car j'ai un cerveau assez limité)
Vous connaissez tous JVC, Gameblog et Gamekult, ces sites d'informations qui sont financés par les éditeurs de jeux et qui subissent le système à clics ( les internautes veulent des informations rapidement, donc ils suivront les sites qui auront les news ou tests en premier). Que dire d'un site qui fait de la pub pour Assassin's Creed 3, qui propose un concours aux internautes de gagner le jeu payé par l' éditeur et qui dit avoir un test objectif ? On peut douter de l' intégrité journalistique de la presse ; et bien en Angleterre, c'est bien pire.
Fin Octobre en Grande Bretagne, Robert Florence, chroniqueur chez EuroGamer publiait un texte assez nerveux intitulé « Une Table de doritos » : Le texte est associé à une image oû on y voit un journaliste Canadien l'air blasé entre une affiche Halo 4 et des paquets de chips tortillas Doritos et des bouteilles de soda Mountain Drew. Mais le texte relate la soirée des Games Media Awards, une soiré organisé par les éditeurs pour récompenser les meilleurs journaliste du média vidéo-ludique.
Un concours fut organisé pour gagner une ps3, pour cela il fallait tweeter un message promotionnel ( de la cérémonie ou d'un jeu ? Je ne sais pas, j'ai pas trouvé ) pour y participer. Robert Florence y critique une journaliste débutante : Lauren Wainwright qui défendait ce concours en disant qu'elle ne voyait pas le problème. Mais celle-ci avait travaillé pour Square Enix en tant que consultante et a participé a une campagne pour le nouveau Tomb Raider. Lauren demande que son nom soit effacé de l'article de Robert Florence, EuroGamer s'execute, Mr Florence démissionne et les internautes s'enflamment : Le DoristosGate est né.
Si la polémique explose chez les Anglais,de l'autre coté de la manche, les gros sites n'en parlent pas à part le site indépendant Merlantfrit et arrive même à contacter Gaël Fouquet ( Alias Poischich ) rédacteur en chef de Gamekult et le directeur général de JVC Cédric Mallet.. Ceux-ci disent n'avoir pas informé au public le DoristoGates car ça n' intéresserait pas leur public ( Ahahah) . Mais M. Mallet avoue que un site de jeux vidéo est totalement dépendant des éditeurs que ce soit pub ou informations.
http://www.merlanfrit.net/Les-ambianceurs
http://www.merlanfrit.net/Correspondance-avec-Cedric-Mallet
http://www.merlanfrit.net/Entretien-avec-Gael-Poischich
Vient ensuite le tour de Usul ( chroniqueur chez JVC ) de s'exprimer sur le sujet des éditeur et de la presse dans un article de RageMag. ( http://ragemag.fr/usul-la-presse-jeu-video-un-milieu-consanguin-et-degueulasse/ ) L'interviewé ne mâche pas ses mots, il peut se le permettre vu qu'il n'est pas vraiment du milieu comme notre Robert Florence et dit qu'ils existe des mécanismes complexes dans ce milieu mais que la remise en question des journalistes devrait se faire.
Vous croyez que c'était fini ? Et non ça continue.
La chronique Jeux vidéo de Libération délivre un podcast sur le DoristosGate avec comme chroniqueur Clément Apap ; l'ancien Redac chef de Gamekult ( de sa création à 2006 ou 2007 )
http://www.liberation.fr/ecrans/2012/11/29/silence-on-joue-doritosgate-hitman_863915
Ce podcast est bien intéressant , Ils exposent alors le problème suivant : si les sites veulent être mis au parfum des prochains jeux et grandes productions et bénéficier de leurs pubs, ils sont obligés de faire ce que les éditeurs demandent, à savoir de bonnes notes pour les jeux qui sortent et ne pas parler de différents problèmes que peuvent avoir leurs jeux ou même de ne pas relayer d'infos sur d'autres jeux ou de problèmes qui peuvent les concerner.
De même M. Apap explique un black listage de son site par Sony parce que ils allaient sortir un test import de Gran Turismo à l'époque.
Le jour d'après, Arrêt sur images lance une émission sur les pressions de la presse vidéo-ludique.
http://www.youtube.com/watch?v=JPXiRyWCK5Q&feature=player_embedded
Nous avons Julien Chieze : co-fondateur de Gameblog, Usul, Gaël Fouquet, et Ivan Gaudé : directeur de la rédaction de Canard Pc.
Le débat est inhabituel : Julien C. ne cesse de parler de lui et de son site et d'être un chevalier blanc.
Il y a quelques pics entre Gameblog et Gamekult. Ivan reste dans son coin tant qu'il sait que c'est vain et usul a du mal à parler vu qu'on n'évoque pas les véritables problèmes. Mais le présentateur et journaliste de l'émission malgré qu'il s'y connaît peu sur le sujet se pose des question quand même sur l'intégrité des journalistes quand ils doivent tester un jeu d'un éditeur dans une chambre d'un hôtel 5 étoiles a Londres.
Suite à cet émission Julien C donnera son avis sur son blog :
http://www.gameblog.fr/blogs/JulienC/p_78747_retour-sur-images#.UL0oO1GgjTE.twitter
Et Usul donnera une émission-radio sur les médias et sa vision des choses sur sa chaîne de lived'ici quelques jours :
http://fr.twitch.tv/usulmaster
Icare Mag, dont le magazine se distribuera maintenant sur commandes, a fait des articles intéressants sur le scandale DoristosGate et le problème du lectorat dans les sites de jeux vidéo :
http://www.gamekult.com/blog/icare-mag/203418/quelle-ethique.html
http://www.gamekult.com/blog/icare-mag/203728/le-paradoxe-du-lectorat.html
Affaire à suivre certainement. Pavé César, ceux qui te liront te saluant o/ .