Blork et size.fac
Séparation haute

Envoi de message privé Fermer ce menu

Destinataire : *

Message : *

Envoyer ce message privé

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Menu : profil et inscription Fermer ce menu

Si vous avez oublié votre mot de passe, merci de nous indiquer les renseignements suivants :

Votre pseudo : *

Adresse email de votre profil : *

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Blork & size.fac > Articles de Thibault de Mondidier > Jeux vidéo

Abonnez vous au flux RSS des articles de Thibault de Mondidier

La caverne du delaygamer

Ici je teste les jeux qui me plaisent mais avec l'oeil d'un joueur radin et habitué aux jeux de la génération ps3 et 360

15e test : Fragile sur Wii.

Article posté le 03/10/12 à 13:00



Aujourd'hui, on va tester un rpg. Heu...non. En faite, un survival. Heu, non finalement non. C'est un jeu d'aventure et d'exploration. Bon sang. C'est pas ça. Vous l'avez compris. Ce jeu est un peu un ovni. Pratiquement inclassable. Et vous ne rêvez pas, on va tester un jeu Wii. Oui, si mon test vous convainc, vous risquez de rallumez votre wii éteinte depuis tellement longtemps que vous aviez oublié que la possédiez.





Image




Combien allez vous payer ?



Encore une fois, mon côté radin paye. Vous pouvez trouvez sans problème ce jeu sur le net pour 10 euros. Ce prix peut peut-être doubler. Mais vous faites encore une affaire à ce prix là.



Le point radin est validé.









Le jeu : Que vaut-il ?




Les graphismes.

Image


Pour de la Wii, c'est beau. C'est magnifique. En effet, les environnements mettent parfaitement en relief l'atmosphère mélancolique et de solitude qui règne dans ce jeu. Les personnages sont bien modélisés, les cinématiques animées sont superbes. Les jeux d'ombre et de lumière sont nombreux, les décors fourmillent de détails, créant à chaque bâtiment, chaque chemin, une identité qui lui est propre. Le jeu tourne en 60 hertz donc la fluidité est au rendez vous. Certes la Wii n'a pas la puissance d'une 360 ou d'une PS3 mais avec ce jeu, on peut voir que finalement, elle en avait sous le capot et que peut-être, les éditeurs ne sont pas parfois donné la peine.





En gros : Point qui flatte la rétine : Validé.









Le gameplay



Image



Vous y incarnez Seto, un adolescent de 15 ans qui vient d'enterrer un membre de sa famille de substitution. Avant de mourir, la dite personne lui révèle de faire chemin vers le levant pour espérer rencontrer des survivants. Seto ne tardera pas à croiser le chemin d'une mystérieuse jeune fille aux habits légers et aux cheveux d'argents. Enfin un autre être humains. Il n'est plus tout seul : Pour la suivre il devra errer dans de sombres couloirs équipé seulement de sa lampe de poche et d'objets ramassés ici ou là. Et c'est là le coeur du gameplay : Vous allez magner un jeune homme qui ne sait pas se battre et qui ne sait rien de ce monde : Alors préparez vous à manier un personnage rigide avec des phases de combats ou la fuite est préférable à des combats fastidieux. Cette lourdeur est encore accentué par la gestion de l'inventaire : Vous ne pouvez emporter qu'un certain nombre d'objet, et les armes s'usent avec le temps. Aussi de nombreux arrêts au feu de camps seront obligatoires pour retrouver des HP, gérer votre inventaire et sauvegarder...

De ce fait, même si ce jeu est un ovni inclassable, les lourdeurs du gameplay peuvent en rebuter plus d'un. Surtout si pour certains, le gameplay est le coeur du jeu.



Point gamplay : Non validé.



Les sons et les musiques.




Les musiques sont assez peu nombreuses. Bien souvent ce sont les sons des différents environnements qui se feront entendre : Normal, vous êtes seul dans un monde ou la nature a repris ses droits. La musique, quand elle se fera entendre sera là pour souligner l'action : Apparition d'un monstre, moment de tension ou de contemplation. Mais en aucun cas vous ne vous souviendrez des musiques de Fragile sur le long terme.





Point son non validé.





Le scénario.



Alors finalement à part son prix et ses graphismes : Qu'est ce que ce jeu apporte : Une expérience unique.



En effet, vous incarnez un adolescent ignorant. Comme lui vous allez découvrir un monde post-apocalyptique. L'être humain a presque disparut : Ne laissant derrière lui que des souvenirs, des histoires, que vous allez pouvoir connaître au travers d'objets que vous trouverez cela est là. C'est déjà une quête en soit. Ensuite, les personnages que vous rencontrerez ont presque tous une destinée tragique. Et vous partagerez cette destinée le temps de quelques heures. Suffisamment pour vous attacher à eux et suffisamment pour provoquer quelque chose en vous lors de la séparation. Fragile joue donc sur la force des sentiments qui sont tous très présents dans ce jeu. Et cette jeune fille aux cheveux d'argent : C'est elle le coeur de l'histoire. Et Fragile possède ce petit quelque chose qui fait que malgré les lourdeurs du gameplay vous continuerez sans pause votre aventure. Et en sortant de jeu en une quinzaine d'heure, Fragile aura eut le temps de marquer en vous son emprunte faite de poésie, de mélancolie et de beauté.





Point histoire : Validé.











Conclusion



Fragile est un ovni. Un survival avec des composants de RPG et de jeu d'aventure. Pas cher, vous trouverez ce jeu pour une Wii en fin de vie. Ce jeu fait honneur à son support : De beaux graphismes. Et malgré la lourdeur du gameplay, l'histoire touchante et émouvante vous fera oublier les mauvais côtés pour vous laisser dans votre esprit une belle expérience.





Et si jamais vous voulez compléter l'ensemble des quêtes. Une petite soluce.



http://www.jeuxvideo.com/cheats/00020255/trucs-et-astuces-fragile-dreams-farewell-ruins-of-the-moon-wii.htm

http://www.jeuxvideo.com/forums/1-14423-1356-1-0-1-0-trouver-tous-les-souvenirs.htm

Jouez bien, soyez radin et achetez de bons jeux !


10 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

14e test : Sybéria 1 et 2 sur PC

Article posté le 10/09/12 à 17:41

Bonjour à tous.



L'avantage qu'on a quand on est un delaygamer faignant et radin comme moi, c'est qu'on attend tellement que lorsqu'on tombe sur un jeu et qu'il a une suite, on n'a pas à attendre sachant qu'il y a eut deux ans d'attente entre le premier et le second opus. Bref, une perle en deux partie que je vais vous présenter de suite, une oeuvre de Benoit Sokal, mon créateur de jeu préféré sur PC, qui a crée l'Amerzone que j'ai déjà testé sur mon blog.


Image

Image






Combien allez vous payer ?




Alors, comme d'habitude, j'épargne votre monnaie. En ces temps de crise, ce n'est pas négligeable. Le premier opus a 10 ans et le second 8 ans. Ce qui fait que vous les trouverez pour des prix absolument ridicule comparé aux richesses qu'ils contiennent. Comptez moins d'un euros au minimum et vous pourrez trouver les deux jeux compilés pour 7 euros environ. Deux jeux sur PC pour moins de 10 euros, je dis : Foncez.



Le point radin est validé.





Les jeux s'installent-ils sans difficulté ?




Oui, totalement. On mets les galettes et on suit simplement les instructions de l'installation. Pas de compatibilité à activer. On installe et on joue. Que du bonheur.


Point : Installation prise de tête : Validé.





Le jeu : Que vaut-il ?



Les graphismes.








Syberia reste toujours d'une grande qualité graphique. Chaque décor est extrêmement soigné et on note de nombreux détails. Le tout, comme l'Amerzone, crée une atmosphère unique. Le soin apporté à chaque décors donne l'impression que l'on se trouve devant de véritables photos vivantes mais pourtant quelques éléments viennent perturber cette oeuvre d'art. Les personnages en trois dimension s'intègrent de manière maladroite aux décors. Une différence de réalisation qui fait que les personnages sautent aux yeux, se remarquant un peu trop.

Pour Sybéria 2, les environnements sont tout aussi sublimes. Le design des décors, la finesse des textures et des détails, les petites animations crées pour insuffler de la vie à ces écrans fixes :
la suite a gagné en finesse et les deux ans d'attentes de l'époque étaient une véritable récompense. Cette finesse fait qu'aujourd'hui, le jeu vieillit très bien et se savoure toujours autant.



En gros : Point qui flatte la rétine : Validé.




Le gameplay


Image

Image

L'éditeur a souhaité que le joueur progresse rapidement dans Syberia, qu'il ne soit pas bloqué par des énigmes illogiques et qu'il ne tourne pas en rond inutilement parce qu'il n'avait pas repéré un objet à peine plus grand que trois pixels ( comme dans les Tex Murphy ? ). On avance donc assez vite dans le scénario. On reste dans un point et click. On voit Kate à la troisième personne. On clique sur l'écran pour qu'elle se déplace à un endroit. On clique sur des objets pour lancer une action si l'icône change en conséquence etc. Un gameplay simple et rodé depuis des années. Simple à prendre en main et intuitif.

Syberia II conserve un système point et click très sobre mais performant comme son ainé. L'inventaire est fidèle au premier opus quant à sa manière de l'utiliser. Les joueurs du premier Syberia trouveront donc instantanément leurs repères.





Point gameplay validé.







Les sons et les musiques.




L'ambiance sonore n'est pas en reste et nous berce dans le premier opus d'agréables musiques parfois symphoniques, d'autres fois d'inspiration plus soviétiques, voire tzigane. Et les bruitages sont parfaits et nous aident à nous immerger dans le jeu. Tous les dialogues sont doublés magnifiquement en français.Les doubleurs ont magnifiquement fait leur travail. On reconnaitra la doubleuse française d'Angelina Jolie qui donne du relief par sa voix à Kate Walker. Et les autres Benoit Sokal.

Tout au long de la suite, on est bercé par de fabuleuses mélodies. Les thèmes explorent toujours le même style de musiques à tendances orientales, avec des orchestrations magnifiques. Bref, on ne peut que remercier Benoit Sokal et ses collaborateurs d'avoir fait un si bon travail.





Point son validé.





Le scénario.




Syberia est le second jeu réalisé par Benoît Sokal. Après l'Amerzone qui avait pour décor central la jungle, ici l'auteur nous invite à découvrir l'Europet à travers les inventions d'un homme de génie. On y suit une jeune avocate new yorkaise du nom de Kate Walker. Elle est envoyée à Valadilène un village au beau milieu des Alpes françaises, pour assurer le rachat d'une usine d'automates. La vente étant assurée ce n'est qu'une petite affaire. Mais la détentrice de l'usine est décédée. Et de surcroit elle désigne son héritier : Son frère toujours vivant qu'il va falloir retrouver. On découvre par un voyage forcé une Europe où les automates ont leur place et on changé le quotidien de bons nombres d'individus. Elle finira par retrouver l'homme qu'elle cherche mais son aventure est loin d'être terminée.

Elle quitte la civilisation "moderne" pour les terres gelées du nord. Loin des villes, l'ambiance de Syberia 2 se veut logiquement plus sauvage et elle l'est effectivement. La quête devient claire : Retrouver un animal pour nous disparut et donc réaliser les rêves d'un homme.

Comme vous le voyez, je ne révèle pas grand chose de l'histoire. Car comme l'Amerzone, Sybéria 1 et 2 se vit : L'histoire est magnifique. On s'attache à tous les personnages de l'histoire. Ils ont tous une histoire, un background fouillé. Et finalement le rêve de Hans, le créateur d'automate risque de devenir le votre pour ces deux jeux.



Point histoire : Validé.





Conclusion



Deux jeux pas chers, deux point et click magnifiques. Benoit Sokal a fait un travail admirable et le seul regret qu'on peut avoir : C'est trop court : Comptez une quinzaine d'heures maximum pour les deux opus. Mais de toute façon quand c'est beau, c'est toujours trop court.


9 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

13 e test : No more Heroes sur Wii.

Article posté le 15/08/12 à 08:24

Bonjour à tous.

Attention. Vous vous apprêtez à lire le test maudit du delaygamer. Il s'agit du 13 e test. Treizième test, en 2012, à moins de 5 moins de l'Apocalypse ! J'espère que vous avez chassé votre chat noir, pris vos pâtes de lapin et fait 7 fois le tour la table pour vous protéger de la poisse que vous aurez acquis après la fin de ce test. Nous allons entrer dans un monde fou, avec sa logique, son Geek et ses femmes parfaites. Bienvenu dans le monde de No More Heroes, premier du nom sur Wii.


Image








Combien on va payer ?


O joie, O espoir. Avec ce jeu vous allez pouvoir vous éclater. Car le radin que je suis pense à vous. Je vous annonce que pour avoir l'air d'un imbécile auprès de votre copine qui croira plus que vous faites des choses douteuses avec votre wii, vous n'aurez qu'à dépenser entre 4 et 10 euros pour obtenir ce titre.

C'est parfait. Une aventure barrée, des belles femmes et aucune logique.



Point radin validé !



Le jeu : Que vaut-il ?



Les graphismes.


Image






Bon, je vois déjà les défenseurs de la ligue du pixel parfait huer contre cette image. Heu, rappelez moi sur quoi on joue ? Ah oui sur la Wii. Bon au delà du fait que vous avez du enlever une couche de poussière de un centimètre pour cause de non utilisation, vous savez très bien que quant on joue à la Wii ce n'est pas pour un modèle de beauté absolue. Mais No More Heroes fait des choix : Des éléments rétro gaming assumés comme si votre Nes s'était invitée à l'écran pour les icônes. Les textures sont volontairement minimalistes pour donner une véritable identité : Le sang est pixelisé en noir pour renforcer le côté rétro. Bref on a une identité graphique indéniable qui ne plairait pas à tout le monde, mais on a un peu l'idée de Nintendo qui ressort : Faire du bon avec une technologie certes dépassée mais c'est maitrisé.



Point « rétine satisfaite »: Validé.




Le gameplay :



Image


Suda 51 a réussi le tour de force d'exploiter correctement la Wii. MERCI !! Enfin un qui pense au gamer. La Wiimote et le Nunchuk sont au centre d'un système de combat à la fois simple et complet, mais surtout très dynamique.

Certes un petit tuto est nécessaire pour comprendre les quelques subtilités du jeu, mais cela se prend vite en main, et on a qu'une hâte : Buter du sbire. Coup de pied, parade, esquive, prise de catch : Vous devrez maitriser tout cela si vous voulez devenir the number 1. Par contre, votre charisme explosera quant vous devrez faire un finish pour achever votre adversaire : Suivez les ordres de la Wii et même votre moitié sera sur le cul. ( Pour ce que fait Trevis à l'écran, bien sur, vous elle vous ignorera. )

Avec un gameplay aussi simple, vous allez prendre un certain plaisir sadique et cathartique à faire le nettoyage par le vide en agitant votre sabre laser.

Mais...parce qu'il y a toujours un mais, entre deux missions, vous devrez faire des petits jobs pour gagner de quoi vous customiser : Mais se déplacer dans la ville sur une moto très rigide sera fun que les 5 premières minutes. Après c'est comme le taf : On râle mais il faut le faire. Surtout quand une caméra un peu trop rigide vient alourdir l'expérience.



Mais ces deux petits points noirs ne viennent pas altérer mon jugement.



Point « je prends des crampes au pouce à cause du gameplay » : Validé.



Le scénario :


Vous rêviez d'être un otaku qui passe sa journée à soigner son look, à chouchouter son chat et à regarder du mangas toute la journée ? Alors devenez Travis Touchdown. Vous vivrez dans un motel minable où vous ne sortirez que pour acheter des fringues. Mais dans cette vie de geek un événement va tout changer : Vous avez acquis un sabre laser sur E-bay. Mais tuer...bof, la routine. Vous le faites déjà tous les jours sur console. Par contre, si une bombe vous annonce que si vous gravissez les dix marches de la gloire en affrontant les assassins, elle vous offrira une nuit avec elle, vous ne seriez pas tenté ? Tuer et vous aurez droit à l'extase...voilà la promesse, mais attention, c'est comme dans un contrat : Y a toujours quelques conditions en tout petit.

Vous affronterez de tout, du barré, au grotesque, passant par le torturé ou l'extravagant. Chaque assassin a son background sans logique mais c'est pas grave. On adhère très vite.



Le scénario est simple et terriblement accrocheur : Point père castor raconte moi une histoire : Validé.





En conclusion, No More Heroes : C'est du barré, du fan service, alors dépoussière vite ta wii et saute sur l'occasion de passer une vingtaine d'heure de plaisir avec Travis Touchdown.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Thibault de Mondidier le 15/08/12 à 08:28.


8 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

12 e test : Fahrenheit sur PS2

Article posté le 31/07/12 à 08:34



Les jeux vidéo c'est tout est n'importe quoi. Certains proposent donc des expériences vraiment différentes. Et avant la polémique proposé par David Cage avec Heavy Rain sur PS3, il a débuté avec Fahrenheit sur PS2 en 2005.





Image







Combien allez vous payer ?





Le radin qui est en moi est aux anges avec ce jeu. Vous le trouverez sur sur PS2 si vous acceptez de mettre en 2 et 10 euros. Que du bonheur. Par contre, encore une fois, vous devrez ressortir votre PS2 du placard. Non rétrocompatibilité de votre PS3 oblige.



Point radin validé.





Le jeu : Que vaut-il ?



Les graphismes.




Image





Pour la PS2 c'est tout à fait classieux. Les visages des protagonistes sont parfaitement modélisés, les sentiments qu'ils expriment sont bien véhiculés, les décors sont fins bien que parfois un peu vide...et les couleurs choisies donnent une identité à chaque lieux que vous visitez. On est ici en présence d'un cas qui est arrivé dans l'âge d'or de la console.



Point graphisme : Validé.







Le gameplay



Alors ce n'est pas un, mais trois gameplay que ce jeu nous propose :



Image



Les phases d'interactions Ou vous devrez avec l'aide des deux joystick uniquement faire des choix dans le cas des interrogatoires.

Vous aurez un temps limite pour répondre ce qui vous pousse à vous impliquer dans cette histoire. C'est un peu déconcertant au début surtout que vous vous trouvez dans une situation stressante qui vous demande d'aller vite alors que le gamplay vous est encore inconnu.



Image




Vos choix auront bien sur des conséquences sur le déroulement du scénario certes mais aussi sur l'état psychologique de votre personnage : Vous devrez éviter de le faire sombrer si vous ne souhaitez pas voir sa mort arrivé prématurément.



Vient ensuite les phases d'explorations : Avec l'aide des deux joystick vous devrez découvrir des indices ou vous déplacer. Presque aucun problème dans ces phases si on excepte la caméra qui fait parfois n'importe quoi en se positionnant dans un angle pas avantageux.



Et enfin les phases QTE : Ici, vous devrez suivre des actions en suivant un code de couleur à la lettre. Si vous vous trompez trop souvent, c'est le game over. Ces phases sont parfois agaçante car si vous vous trompez vous devrez recommencer au début de l'action.


Image



Mais dans l'ensemble c'est une expérience inédite et intéressante : Je valide le point gameplay.




Les sons et les musiques :



Pour les musiques, rien de transcendant. Elles vous mettront dans l'ambiance le temps du jeu tous comme les sons qui se veulent réalistes. Mais une fois le jeu terminé vous n'aurez presque aucun souvenir de ces musiques ou ces sons. Par contre, je salue les doubleurs français pour leur travail plus que correcte : Des voix qui vous serons connues : Pour l'inspectrice ils ont choisis la voix française de Angélina Jolie, pour l'inspecteur le doubleur français de Will Smith et pour le héros principal : Celui qui se charge de Ben Affleck.



Point validé pour musique et son.



Le scénario.




Au début, on est sous tension dans une enquête policière. C'est nouveau, c'est frais, c'est rafraichissant. Rapidement le fantastique prend le dessus et on se retrouve devant un sentiment de déjà vu. ( Scènes à ma matrix. ) Mais on accroche et on va jusqu'à la fin qui est un peu abrupte et rapidement menée. Si vous voulez le jeu au niveau des choix se faire se présente comme un losange. Vous avez un éventail de choix croissant jusqu'au milieu de jeu et rapidement ses choix diminuent pour vous mener à la fin qui est en gros la même avec juste quelques variations plus ou moins importantes. ( Syndrome Mass Effect avant l'heure. ). Comptez une dizaine d'heures pour finir ce jeu une première fois. Mais la replay value est bonne car les bifurcations sont nombreuses et vue la durée du jeu relativement faible, il est facile de recommencer.



Point histoire validé.





Conclusion



David Cage avant Heavy Rain nous propose Fahrenheit. Il serait dommage de passer à côté de ce jeu. Comme son petit frère, ce jeu propose une expérience différente. Pas exemptes de défauts mais intéressante malgré tout.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Thibault de Mondidier le 31/07/12 à 13:04.


7 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

11e test : Under the killing moon ( PC)

Article posté le 20/07/12 à 09:34

Bonjour à tous.



Aujourd'hui, on va tester un jeu de 1994. A cette époque, la 3D était naissante et un genre était encore à la mode : Le point et click avec des acteurs incrustés dans un environnement en 3D. Oui, le film interactif a eut son âge d'or pendant les années 90. Aujourd'hui, il est de mon devoir de vous faire connaître ce jeu que beaucoup considèrent comme un must : Tex Murphy Under the killing moon.





Image





Combien allez vous payer ?




Vous connaissez à présent mon côté radin : Les meilleurs jeux pour un prix ridicule. Under the killing moon, au vue de son âge vous est proposé en abandonware :



L'abandonware consiste à proposer en libre téléchargement d'anciens jeux qui ne sont plus disponibles dans le commerce à ce jour, et ce, depuis longtemps, et dont le service après-vente a été lui aussi abandonné.

Cette pratique est illégale et n'est que tolérée actuellement.

Voilà vous êtes prévenu. Pour ma part, je possède encore le jeu sur deux CD mais il y a tellement de bugs que ce soit en Virtualisation ou en compatibilité Windows que c'est devenu impossible à jouer et peu agréable.



Aussi allez sur cette adresse et pour un téléchargement de 1,3 GO vous posséderez le jeu prêt à être installé sur tous les PC.



http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=719



Et là, que du bonheur. Vous installez le jeu sans rien changer. Vous pourrez ensuite jouer et savourer.



Donc là le point radin est validé.





Le jeu : Que vaut-il ?



Les graphismes.




Image



Ah oui. Après avoir vu cette image, votre rétine doit un peu souffrir. Comme je l'ai dit en introduction, nous sommes au tout début de la 3D. Tout est pixélisé surtout vous dépasser une fenêtre de 640 par 480. Les décors sont laids pour un oeil habitué à la full HD : Un exemple : Vous voyez les mannequin en carton sur la route donnant l'illusion que quelqu'un vous surveille en uniforme bleu mais une fois à la hauteur vous réalisez la supercherie ? Et bien pour bon nombre d'objets du décor c'est pareil. Mais il fallait bien cela pour soulager la carte graphique. Mais ce jeu en 1994 était un pionnier : Il utilisait pour la première fois, la full motion capture : 25 images par seconde, une révolution. Il utilisait aussi la technologie toute neuve du CD à sa pleine capacité : On a donc des cinématiques avec de vrais acteurs incrustés par fond vert. Mais cela a vieillis et aujourd'hui cela peut rebuter....mais malgré que je ne valide pas ce point, ne vous arrêtez surtout pas à ces détails !



Point graphisme non validé.






Le gameplay




Image

Le gameplay est un peu délicat pour ceux qui ne sont pas habitués : C'est la combinaison clavier souris. Entendez par là, le clavier est votre corps, la souris vos mains. Passé ce temps d'adaptation, on savoure la gameplay : Ici, on a deux modes : Déplacement et analyse. Car par moment, vous devrez vous déplacer, vous coucher pour éviter un game over. Sinon, on regarde, on ouvre, on prend un objet, on combine grâce au panneau à droite de l'écran. A chaque action réalisée, vous gagnez des points. Ici ces points n'ont aucune influence sur le déroulement de l'histoire, mais ils seront utilisés quand vous serez bloqué : Et oui, souvenez vous : 1994....le minitel, la facture explosée à cause du temps que vous passiez à 3615...ULA.....heu non, à chercher la soluce du jeu qui n'était pas encore « en ligne ». Donc vous aurez des indices sur ce que vous devrez faire si vous êtes bloqué consommant les points durement gagnés.. Par contre, sauvegardez souvent. Car comme dans les vieux rpg, si vous mourrez ( et vous allez mourir souvent. ), vous serez accueilli au paradis des détectives, subirez une remarque cinglante mais tintée d'humour et vous serez renvoyé à votre dernière sauvegarde. Et si elle est unique, vous aurez des problèmes car vous aurez peut-être oublié un objet posé sur une rambarde mais à cause des graphismes, vous ne l'aurez pas vu et vous devrez recommencer de zéro car l'objet était complètement à plat sur le décor. Donc sauvegardez très souvent et sur plusieurs fichiers. A part ça, les énigmes sont souvent logiques et rien d'insurmontable.



De plus, vous aurez souvent des dialogues avec choix multiples. Choisissez bien, car si vous faites l'imbécile, cela peut vous conduire au game over.



Point gameplay validé.





Les sons et les musiques :




Les deux viennent soutenir l'ambiance. L'ambiance se veut futuriste, on est au XXIe siècle, ville futuriste avec l'ambiance qui va avec. Pourtant, les musiques donnent un côté vieux polard des années 30. Surtout la musique qui inaugure chaque chapitre de l'aventure. Cela fait mouche et cela facilite l'immersion. Par contre, la capture des sons a mal vieilli. Mais il ne faut pas oublier : C'est du son midi et un montage de presque 20 ans, de l'indulgence !





Point son validé.





Le scénario.




Alors le scénario : Une secte veut purifier génétiquement le monde. Car à l'époque de Tex Murphy, les humains vivent avec des mutants nés à cause de l'état du monde ( pollué bien sûr ). Rien de révolutionnaire, mais l'intrigue est bien construite pour captiver jusqu'à la fin. Mais ce qui fait la force de under the killing moon se sont ses personnages : Tex Murphy, un détective fauché, à l'humour particulier et au physique atypique est le personnage principal de l'histoire. Les personnages qui lui gravitent autour sont tout aussi variés : Les acteurs se sont donnés à cœur joie et 20 ans après, le jeu d'acteur est toujours crédible.

Par contre, Under the killing moon n'est pas le premier épisode de notre détective looser. Avant lui, il a connut deux histoires et dans ce troisième opus, vous aurez donc beaucoup de références aux précédentes affaires ce qui limitera votre compréhension globale de l'histoire, mais là je chipote

Pour précision : Vous arriverez peut être à les trouver : Mais contrairement à cet opus qui est en anglais sous titré en français,«Mean Streets» et «Martian Memorandum» restent en anglais uniquement. Leur gameplay est beaucoup plus rigide ce qui les rend difficiles à jouer ( phases de shoot horribles ) et ils sont en 2D.

Et enfin, la force du jeu c'est son humour particulier, aussi bien venant de Tex que de la voix lors des game over ou des personnages secondaires. Cet humour est l'une des caractéristiques des jeux Tex Murphy.







Point histoire validé.









Conclusion



On a à faire un classique. Troisième épisode de la saga. Le premier à utiliser la technologie CD, des choix multiples, des personnages ayant un humours cinglant, une histoire qui tient la route, Under the killing moon est un classique et à mes yeux l'un des plus grands point et click des années 90.


10 commentaire(s)
Voir tous les articles de cet auteur

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur


Page [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ]


// Blam ! Version 2.0 Ecrit avec nos petits pieds 44 fillette. //


Télécharger : facile, amusant, génial