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Instant Comics: Basketful of Heads

Article posté le 12/05/21 à 15:52

Je fais partie de ces rares individus qui n'ont jamais lu un Stephen King. Toutefois, j'ai lu beaucoup de critiques sur ces livres et j'ai quand même regardé La ligne verte (très bon film). Un détail en ressort: la force de Stephen King n'est pas de créer des univers fantastiques impressionnante, mais l'écriture de ses personnages et la relation entre ces derniers. Dans ce comics, illustré par Leomacs, nous avons aux commandes du scénario Joe Hill, le fils dudit King. Voyons voir s'il est le digne héritier du "roi" (j'assume cette blague).

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Basketful of Heads raconte l'histoire de June. Alors que son petit-ami a terminé son stage d'été de policier et que tous les deux étaient invités à diner chez le commissaire et sa famille, la radio de la voiture de police s'enclenche. Quatre fugitifs se sont évadés d'un fourgon pénitencier suite à un accident. Décidant de vérifier si ses anciens collègues n'ont pas besoin d'aide supplémentaire, le petit-ami se dirige vers les lieux de l'accident. Là-bas, les deux tourtereaux retrouvent le commissaire qui les rassure: les quatre évadés ne sont pas de dangereux prisonniers, mais juste des criminels de troisième zone. Le commissaire exhorte donc au couple de reprendre leur route vers son domicile en lui demandant juste d'avertir son épouse qu'il sera un peu en retard.
Malheureusement, après être arrivés et avoir débuté le repas avec la femme et le fils du commissaire, le téléphone sonne. C'est le commissaire annonçant que l'un de ses hommes est mort. En poursuivant les fugitifs, il a glissé et sa tête a heurté un rocher. Le commissaire demande à sa femme et son fils d'aller rendre visite à la famille du défunt pour leur apprendre la terrible nouvelle. Ce qui ne laisse que les deux amoureux dans la demeure.
Et là, tout s'enchaine. La nuit tombe, il pleut des cordes, la ville se retrouve coupée du monde extérieur à cause des inondations... et quatre individus suspects s'infiltrent dans la maison du commissaire. Le petit-ami de June se fait enlever et June n'a plus d'autre choix que de se défendre avec une hache; une hache aux pouvoirs magiques.

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Le plus gros point fort de ce comics est les personnages. A première vue, on pense qu'on cerne assez facilement la personnalité et le rôle de tel personnage. Et plus tard, on revoit entièrement notre jugement à cause d'une révélation...avant de se faire un troisième avis parce qu'une nouvelle information change tout. Au final, on ne sait pas vraiment qui est qui jusqu'au fin de l'histoire.

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June, la protagoniste, est complexe dans un autre sens. Au début, elle nous parait comme une jeune fille naïvement amoureuse et inoffensive. Personnellement, je la voyais mal survivre à cette nuit. Et pourtant, elle évolue au fil du récit. Prouvant une intelligente et une détermination incroyable (le coup du pouce), elle finit par devenir une survivante charismatique à l'opposé de ses débuts.

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Punaise, elle porte même un imperméable jaune. Pennywhite n'a quà bien se tenir

Quant aux dessins, rien à redire. Ils collent parfaitement à l'ambiance et montre clairement les émotions des personnages.

On pourrait citer comme défaut le peu d'explications sur les pouvoir de la hache. Personnellement, je vois ça comme une qualité. Plutôt que de tout expliquer l'univers au risque de perdre le lectorat, on privilégie les interactions entre les personnages... et la hache.

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En résumé, un gros coup de coeur.

+ Les personnages réalistes, cohérents dans leurs actions mais dont leur véritable nature est dissimulée
+ June dans le rôle de la survivante badass
+ Le concept des pouvoirs de la hache
+ Le fantastique ne prend pas le pas sur les personnages
+ L'ambiance créée par les dessins
- Certains auraient préféré plus d'explications sur ladite hache.


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Instant Manga: Otome Game : tous les chemins mènent à la damnation!

Article posté le 25/04/21 à 15:28

Dans l'univers des mangas, une thématique est devenue à la mode ces derniers temps: l'isekai. Littéralement "Autre monde", cela consiste à prendre un personnage lambda de notre monde et de le placer dans un monde souvent fantasy par un raison assez occulte (généralement, c'est un réincarnation après un décès). C'est devenu rapidement populaire à tel point qu'il y a du bon (La petite faiseuse de livres) au minable (Arifureta).
Je vais vous présenter Otome Game: Tous les chemins mènent à la damnation!

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Bon, avant de continuer, je dois vous expliquer ce qu'est un "otome game". Il s'agit d'un jeu de romance. En règle générale,c'est un Visual Novel o~u on vous laisse un certain nombre de personnages romançables et vous devez en choisir un. Dans certains jeux, vous pouvez foirer votre relation avec un personnage et obtenir une mauvaise fin.

Dans Otome Game, l'héroïne, une étudiante otaku, meurt percutée par un véhicule et se réveille dans un monde fantasy. Très vite, elle se rend compte qu'elle se trouve dans le jeu vidéo "Fortune Lover", un otome game qu'elle jouait la veille.
Dans "Love Fortune", l'héroïne, une simple paysanne, rentre dans une académie de magie à l'âge de quinze ans. Elle se fait bizuter par des camarades de classe de haute noblesse dont Katarina Claes, l'antagoniste principale. Cependant, l'un de ces quatre garçons vont changer son destin et peut-être même tomber amoureux d'elle. Il y a le prince Gerudo Stuart, son frère Alan, Keith Claes, le frère adoptif et tête de turc de Katarina, et Nicol Astar.
Seulement, il y a un tout petit problème. Notre otaku ne s'est pas réincarnée en l'héroïne, mais une Katarina Claes de 7 ans. Et elle se souvient que le destin de l'antagoniste est l'exil... ou la mort.

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Scénarisé par Satoru Yamaguchi et illustré par Nishi, ce manga est une pépite.
Malgré le destin tragique attendu par la protagoniste, le ton est humoristique. Les dessins sont bien réussis, surtout qu'ils réussissent bien à retranscrire l'ambiance du moment.
Evidemment, ce sont les personnages qui donnent tout le poids à la série. Dans ce tome 1, on est pour l'instant concentrés à présenter les ennemis/love interests de Katarina. Pour le moment, à part avec Katarina, on n'a pas encore énormément d'interactions entre eux, mais on attend vivement le tome 2 pour voir un peu plus de ces six personnages.

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Et là, vous allez me dire : "Attends, attends. Il y a cinq minutes, tu nous as dit qu'il y avait quatre garçons romançables. Comment on est passé à six?"
Bah, dans le jeu, Katarina n'était pas la seule rivale de l'héroïne. Il y en avait deux autres. Et la nouvelle Katarina les a croisées par hasard en tentant de modifier son destin. Donc ça fait six personnages romançables. Logique.
Mais c'est surtout Katarina qui est la plus attachante. En voulant échapper à son destin funeste, elle ne voit pas que six personnes sont sous son charme. Hyperactive, originale, maligne et naïve à la fois, c'est un personnage dont vous allez prendre du plaisir à suivre.

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En résumé, ce tome n'est qu'une introduction pour présenter les personnages. D'ailleurs, le dernier chapitre se déroule pendant le quinzième anniversaire de Katarina, indiquant que nous rentrons enfin dans l'histoire principale. Mais bon sang, j'ai eu un coup de coeur pour ces personnages et j'ai envie de connaître la suite de l'aventure.
Vivement le tome 2

+ Katarina, attachante
+ Une liste de personnages romançables variés; débutons les paris
+ Le dessin, très attachant
+ Malgré la thématique, très drôle
- Pour chipoter, un chapitre= un personnage, mais c'est parce que ce n'est que l'introduction

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Instant Manga: Friends Game

Article posté le 21/10/20 à 15:12

L'amitié est une belle chose. On trouve même des milliers de citations à ce sujet, dont certaines depuis l'Antiquité. Par exemple, on a d'Aristote : "L'amitié est une âme dans deux corps". Oui, c'est une chose merveilleuse. Et pour ce manga, la citation la plus pertinente est : "Avec de tels amis, je n'ai plus besoin d'ennemi".

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Scénarisé par Yamaguchi Mikoto et dessiné par Satô Yuki, ce shonen raconte l'histoire de cinq lycéens.

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A gauche, nous avons Yûichi Katagiri, le personnage principal. Orphelin, pauvre, il place son amitié avec les quatre lycéens au-dessus de tout. Nous avons ensuite Makoto Shibe, le garçon au cheveux clairs, qui vient d'une famille aisée et a un caractère un peu simplet. Par la suite, nous avons Shiho Sawaragi, la fille aux cheveux noirs, fille d'un policier, d'où son côté justicière. L'autre garçon, à lunettes, est Tenji Mikasa, fils d'un avocat, d'où ses compétences de médiateurs et sérieux. Pour finir, la fille aux cheveux clairs s'appelle Yutori Kokogori, une otaku timide.

Alors que la classe des cinq lycéens avait récolté de l'argent pour partir en voyage scolaire, l'argent a été volé. Quelques jours, les cinq amis se font kidnapper. Ils se réveillent dans une salle blanche dans laquelle se trouve Manabu, un ancien personnage de dessin animé annulé car trop violent.

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Ce Manabu explique que l'un d'entre eux, criblé de deux millions de yens de dettes, à utiliser l'argent pour le voyage scolaire pour forcer les quatre autres à jouer au Jeu de l'amitié.
Les règles sont très simples. Les participants partagent les dettes, soit 400'000 yens chacun, et doivent la réduire au fil des jeux.
N'ayant pas le choix, les cinq amis acceptent les conditions et passent au premier jeu.

Pour commencer, chaque participant obtient un badge avec leur nom dessus et à l'arrière leur dette et doit le garder pendant tout le jeu de l'amitié. Il est interdit de montrer la dette aux autres participants sous peine de la doubler (en revanche, rien n'interdit de la dire).
Pour la première épreuve, il s'agit d'un jeu du kokkuri.
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Sur une table se trouve un côté "Oui" et un côté "Non". Au centre de la table, il y a une grande pièce de 100 yens. Les participants doivent mettre leur doigt sur cette dernière. Etrangement (c'est un défaut), la pièce réagit selon ce que pensent les lycéens. En fait, voilà le déroulement du jeu:
- Un participant devra lire une enveloppe sur laquelle se trouve une question
- Les cinq participants devront penser la réponse, ce qui fera bouger la pièce sur la répons "oui" ou "non"
- Si la pièce tombe sur "oui", le jeu s'arrête et la dette de chacun est diminuée de 40'000 yens
- Si la pièce tombe sur "non", le jeu continue. Un autre participant devra prendre une enveloppe, etc.
- Il y a une petite statue de renard sur la table; si elle lève ses pattes, cela signifie que les cinq candidats ont tous pensé la même réponse
- Si les cinq candidats n'ont pas la même réponse, c'est le groupe minoritaire qui l'emporte
- Pendant toute cette épreuve, il est interdit de parler sous peine de doubler sa dette, excepté pour lire la lettre dans l'enveloppe
- Si tous les participants ont lu leur enveloppe et qu'à aucun moment, la pièce ne s'est arrêté sur "oui", celui ou celle qui a le plus de dettes récupère la dette des autres.

A première vue, le jeu a l'air simpliste, surtout que les questions sont terriblement simples (c'est du niveau : "1+1=2 ?"). Mais dès le premier tour, la pièce tombe sur "non". Soudainement, Yûichi vient de se rendre de la difficulté du jeu de l'amitié.

Que dire de ce premier volume.
Le concept de ce jeu de l'amitié est une excellente intrigue. Yûichi et ses amis doivent se faire confiance pour pouvoir s'en sortir, mais tout dans les différentes épreuves vont pousser les participants à la trahison. Cela est très proche du dilemme du prisonnier. Pour le moment, on a que le premier jeu et un début du second, mais rien que dans le premier, on sentait la difficulté de Yûichi de faire confiance à ses amis, surtout qu'il y a parmi ces quatre le traître qui les a forcés à jouer au Jeu de l'amitié.
Ce côté policier est d'ailleurs intéressant. Très vite, on se pose des questions sur les autres personnages qui semblaient au premier abord trop cliché. Et si le fils de riche naïf était endetté au point de vendre ses amis? La fille d'un policier, prône-t-elle vraiment la justice? Le fils d'avocat si sérieux, ne cacherait-il pas un côté sombre? L'otaku timide ne serait pas une manipulatrice avare? Quoiqu'il en soit, on se rend compte aussi du mystère du personnage principal. Au début, on le voit juste comme un lycéen pauvre, donc un peu à cheval avec l'argent, pour assister à un pan de sa personnalité plus... effrayant.

Parmi les défauts, on pourrait citer le consentement rapide pour participer au jeu. Certes, plus loin dans la série, on se rend compte que refuser n'était pas une réponse possible, mais ils semblent quasiment tous bien le prendre.
Personnellement, mon défaut vient du premier jeu. En soi, il est parfait: simple, rapide pour bien débuter (les prochains jeux peuvent s'étirer sur des jours entiers par la suite) et montre correctement le dilemme du héros. Seulement, je n'ai toujours pas compris comment la pièce fait pour savoir où aller. A ce stade, c'est magique.

Quoiqu'il en soit, ce premier tome fait correctement son travail: présenter les personnages, les enjeux, le jeu et l'ambiance de la série. On peut aussi applaudir la dessinatrice et son travail. Si la qualité des dessins sont excellentes, certains arrivent à renforcer l'ambiance stressante et malsaine de ce jeu.

+ Les cinq personnages représentant des clichés...ou pas
+ Yûichi, un enf**** de génie
+ L'ambiance bien retranscrite par les dessins...
+ ...et le premier jeu...
-... même si son fonctionnement est un peu surréel
- Quelques facilités scénaristiques

Edit: Je viens de me rendre compte que je me suis gourré de catégorie. Est-ce qu'il est possible pour un modérateur de déplacer cet article dans la catégorie "Lecture" ou dois-je faire un copier-coller dans un deuxième article?
Edit2: Problème réglé, et je rajouterais même "avec panache".



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 21/10/20 à 15:13.


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Instant Manga : Talentless

Article posté le 04/04/19 à 23:06

Parmi ma collection de mangas, j'arrive à distinguer deux catégories de "bons mangas". Ceux qui n'ont pas de défauts si ce n'est peut-être l'absence d'un quelque chose qui le rendrait excellent, et ceux qui ont ce quelque chose qui minimise les défauts. Talentless, malgré son premier chapitre, fait partie de la deuxième catégorie.

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Sur une île perdue se trouve une école pour jeunes étudiants possédant des pouvoirs hors du commun. On les appelle les "prodiges" et ils sont entraînés pour vaincre de terrifiants monstres nommés "les ennemis de l'humanité".
Nanao Nakajima est un prodige... du moins, il est supposé en être un. Surnommé le "sans-pouvoir", il est le souffre-douleur de la classe. Un jour, deux nouveaux élèves arrivent. Le premier est Kyôta Onodera, un garçon asocial et mystérieux. La seconde est Nana Hiragi, une fille joviale, naïve, extravertie et qui peut lire dans les pensées des gens. Très vite intriguée par Nanao, elle tente tout pour devenir son amie. Si au début la relation entre ce jeune homme mal dans sa peau et cette fille qui met souvent les pieds dans le plat est laborieux, Nanao trouvera dans cette nouvelle amitié la force de s'affirmer et d'affronter les difficultés.
Mais sur l'île, un être a pour mission de tuer tous les prodiges. Est-il un ennemi de l'humanité? Est-ce que Nanao et Nana pourront survivre sur cette île perdue? Et qu'en est-il des autres élèves?

Bref, un shônen classique, me direz-vous?
ERREUR!
Personnellement, je vois Talentless comme un mélange entre X-Men, un peu de doctrine de Spider-Man, Death Note et un de ces films où un groupe doit survivre contre un tueur en série.

Je commence par un défaut: la quatrième de couverture. Elle spoile le twist de ce volume (c'est pour ça aussi qu'il n'y a pas beaucoup d'images, elles le révèlent aussi). Certes, il est difficile d'en dire suffisamment sans le révéler, mais j'essaie.

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Dans les qualités, Le style de dessin est excellent. Les visages et les expressions sont bien réussis. Quand je vois le visage de Nana s'extasier sur quelque chose, j'ai déjà le ton de sa voix avant même de lire les dialogues.Les décors, bien que de bonne qualité, ne sont en revanche guère inspirés.
Cependant, le chat, il est hyper trognon.

Une autre qualité vient des personnages. Autant Nanao devient inintéressant après le premier chapitre, autant Nana et Kyôka passent sur le devant de la scène. Nana, d'abord vue comme une gamine extrêmement naïve, cache une personnalité plus complexe. Quant à Kyôka, on comprend qu'il va jouer un rôle plus important dans l'histoire, allant même jusqu'à devenir le plus grand adversaire du tueur.

Les plus gros défauts que j'ai trouvé sont le rythme et certains comportements des personnages secondaires. Pour le premier, cela va un peu vite par moments à cause de certaines facilités scénaristiques comme la montre de Nanao (peux rien vous dire, ça a un lien avec le twist). Rien de bien gênant puisque ça ne devient jamais hors-propos, mais quand même.
Pour le deuxième, disons juste qu'ils sont des fois illogiques. Pas tout le temps, heureusement, mais quand un élève est mystérieusement absent et sans nouvelle, le moins qu'on puisse faire, c'est de le contacter ou de le chercher. Bah non, on ne s'inquiète pas plus que ça, il est peut-être juste malade... ou mort. En fait, seuls quatre élèves ont compris qu'il y avait un tueur sur cette île, dont Nanao, Nana et Kyôka.

Malgré tout, ces défauts n'enlèvent en rien la plus grande qualité de la série : la stratégie. Le tueur doit tuer tous les prodiges et les prodiges doivent mettre hors d'état de nuire le tueur. Or, entre les différents pouvoirs des uns et l'anonymat complet de l'autre, que ce soit dans l'apparence ou les capacités, chaque coup aura des conséquences. Tout doit être réfléchi à l'avance.

Talentless est une curiosité. Si le début du manga peut sembler ultra-classique, le twist modifie totalement le genre. Devenant un combat acharné entre une classe (encore majoritairement insouciante) et un tueur professionnel, on assiste aux prémices d'une partie d'échecs sanguinaires.

+ Le twist qui change le genre du manga
+ Un concept qui marche. Tueur Vs une trentaine de super-héros en herbe
+ Nana, une personnage plus complexe qu'au premier abord
+ Kyôka, un personnage impressionnant et imprévisible
+ Le style qui retranscrit bien les émotions du visage
- Les décors un peu moins recherchés
- Quelques facilités et quelques comportements illogiques


Les articles sur les prochains volumes partiront du principe que vous êtes au courant de l'histoire du premier volume et donc du twist


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Instant comics: La Guêpe

Article posté le 05/08/18 à 20:22

Je ne suis pas un très grand connaisseur de la Guêpe. Tout au plus, je sais qu'elle s'appelle Janet Van Dyne, que c'est une Vengeuse et qu'elle sort avec l'Homme-Fourmi qui pouvait se montrer violent avec elle. Bref, je ne connais que le syndicat minimum. Alors quand j'ai vu un comics réservé à ce personnage, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Sauf que ce n'était pas Janet Van Dyne sous le costume, mais une nouvelle héroïne : Nadia.

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Nadia apparait pour la première fois dans Civil War II et plus tard dans Avengers. Fille de Hank Pym (l'Homme-Fourmi) et de sa première femme, Maria, elle a été élevée depuis sa naissance dans la chambre rouge (comme la Veuve Noire). Vénérant son père et les super-héros, elle s'enfuit vers les Etats-Unis après avoir conçu une tenue de Guêpe.

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Ecrit par Jeremy Whitley, le scénario se déroule peu de temps après les aventures dans Avengers. Echappée de la Chambre Rouge, Nadia veut enfin avoir une enfance normale : avoir des amis, voir des séries TV, boire des smoothies,… Suite à une rencontre avec Mockinbird, Nadia se rend compte que, malgré les scientifiques féminines qu'elle a étudiées dans la Chambre Rouge, la majorité des scientifiques représentés sont des hommes. Nadia décide donc de créer un club d'adolescentes savantes comme elles : les Genius In action Research Labs. Cependant, la Chambre Rouge va tout faire pour récupérer l'une de ses meilleures membres. Nadia va peut-être avoir besoin de ses nouvelles amies plus vite qu'elle le pense. Arrivera-t-elle aussi à avoir la nationalité américaine (non, parce que, en fait, c'était son premier objectif à la base)?

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Les dessins sont d'Elsa Charretier. Je les trouve personnellement de bonne qualité. Les personnages sont expressifs. Il y a certains effets de style qui marchent plutôt bien. Certaines scènes de combat sont un peu en deçà des fois ; les coups semblent manquer un peu de force.
Le gros point fort du comics est sa protagoniste. J'ai un gros coup de cœur pour Nadia. Son côté optimiste contraste vraiment avec son passé. Alors qu'on pouvait s'attendre à une jeune fille aigrie, Nadia se comporte comme une adolescente joyeuse. Sa naïveté (elle ne sait pas ce que c'est un smoothie par exemple), son hyperactivité et son optimiste apportent beaucoup de scènes amusantes.

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Les autres personnages sont aussi géniaux. Là où un Alfred est quasi parfait, Jarvis, le majordome des Vengeurs, se retrouve dans tellement de situations incongrues que ça en devient marrant. La relation entre Janet et Nadia est aussi charmante, la première ayant carrément développé un instinct maternel envers la dernière. Les nouvelles amies de Nadia sont aussi intrigantes. On a déjà une idée de leur personnalité et de leur situation familiale. J'espère les revoir dans un prochain tome car elles peuvent devenir des personnages secondaires intéressants.

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Le ton de l'histoire est surtout innocent. Certes, il y a des méchants dont la Chambre Rouge, mais pas de réelle impression de danger. Il y a un côté féministe bien placé. Ce n'est pas lourdingue. En fait, on a plus l'impression que Nadia a créé un club entièrement féminin plus pour s'amuser avec des amies.

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La Guêpe est une excellente surprise. Plus que l'histoire, c'est la protagoniste qui est la raison principale de ce comics. On n'aura pas eu le même effet avec un autre personnage ou avec une autre personnalité. Bref, Nadia vient de rentrer dans mon top 10 des héros-héroïnes préféré-es.

+ Une histoire simple, mais intéressante
+ Un côté féministe bien intégré
+ Un style de dessin coloré et expressif
+ Des personnages bien écrits et charismatiques (ou au potentiel de le devenir)
+ Nadia, mon coup de cœur
-Certaines scènes de combat un peu faiblardes


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