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Blog consacré aux consoles de jeux vidéos.

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Dossier : Les consoles portables.

Article posté le 29/01/13 à 13:28

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Les consoles portables sont des appareils électroniques transportables destinées au jeu vidéo. De nos jours, ces petites machines connaissent un essor formidable puisque tous les supports ( consoles, téléphones, tablettes, ect... ) permettent de jouer, certains pourtant n'en faisant pas leur fonction principale. Pourtant, il à bien fallu commencer cette histoire quelque part et c'est en 1979 que nous allons trouver les origines.

La Microvision de MB est considérée comme la pionnière en la matière car elle proposait un changement de cartouche à contrario de ses concurrentes qui n'avait qu'un seul jeu intégré dans leur système. Mais ce concentré de technologie ( oui c'était une prouesse à l'époque ) était gourmand en énergie, trop gourmand. Rapidement, de nouvelles versions sont proposées pour alléger les besoins énergétiques de la portable.

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Mais les Game&Watch lancés par Nintendo en 1980 entèrrent rapidement cette première portable car les ventes de ces premiers explosent. Si on ne peut pas les considérer comme des portables puisqu'elles n'intègrent qu'un jeu, elles dégagent le terrain pour une future console portable de la firme japonaise.

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Et c'est ce qui se passe en 1989. Le ( prononcé la chez nous ) Gameboy constitue la première console portable de la 3ème génération. S'inspirant de la Microvision, le Gameboy est doté d'un écran monochrome par souci d'avoir un coût de production bas. Moins gourmande en énergie et plus ergonomique, la consoles dispose d'une très grande autonomie. Côté ventes, c'est le carton plein car la machine part comme des petits pains et ce grâce à un jeu mythique, Tetris.

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Mais Nintendo à du souci à se faire. La concurrence débarque elle aussi pour rassasier son appétit d'ogre. Atari ne compte pas laisser Nintendo s'offrir un marché aussi lucratif et sort la Lynx la même année que le Gameboy. Bien supérieure à cette dernière et technologiquement très avancée, la console se prend un tôle monumentale à cause de sa consommation de piles excessive, d'une ludothèque de faible qualité et de sa taille.

Atari corrige le tir en sortant une version II améliorée mais sans l'appui marketing et d'un catalogue étoffée, la portable s'évanouit rapidement. Le projet est abandonné un temps mais relancé avec la sortie de la Jaguar. Cette dernière tentative sera couronnée d'un échec retentissant face au monopole de Nintendo.

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De son côté, Sega qui fait chier Nintendo avec sa Megadrive décide de venir enquiquiner la firme du plombier sur le sol des portables. En 1990, la GameGear tente de faire barage au Gameboy de Nintendo. Ce dernier qui est entrain d'enterrer la Lynx se paie le luxe de couler en clin d'oeil la console portable de Sega, pourtant bien plus puissante et bénéficiant d'un système unique d'adaptateur Master System > GameGear ( on pouvait jouer aux jeux MS sur la console portable ).

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Malgré la tentative de sociétés qui ont racheté et relancé le projet, la GameGear ne peut faire le poids contre sa rivale. En 1995, Sega tente de contrer la Gameboy Color avec sa portable Nomad mais les ventes seront plus désastreuses que sa grande soeur. Cependant Nintendo est loin d'en avoir fini avec la concurrence et c'est au tour de NEC de lancer son monstre dans l'arène.

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La PC-Engine GT est une console portable sortie en 1991 découlant de la console PC-Engine, 16-bits de la 3ème génération. Avec la Lynx, elles forment le haut de gamme des consoles portables. Mais la console à un prix et lui aussi très haut de gamme et aussi grosse gourmande de piles, problème récurrent à cette période. Elle ne survivra pas au Gameboy.

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Vient ensuite un autre projet en 1995, le Virtual Boy créé par Nintendo qui pense avoir trouvé le concept du siècle. L'échec est retentissant et n'a pas dépassé le million d'unités écoulées. Annoncé comme ayant des graphismes révolutionnaires, les joueurs ont davantage été attirés par les derniers jeux de la Snes et de la sortie de la N64, de bien meilleurs qualités graphiques.

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C'est au tour de SNK avec la Neo-Geo Pocket en 1998. Comme le Gameboy, elle intègre un écran monochrome mais le succès n'est pas au rendez-vous malgré quelques bons titres. SNK décide de sortir un second modèle cette fois-ci avec un écran colorisé. Mais seul l'Asie daignera dégainer son porte-feuille car elle sera plombée par l'annonce de la Sortie du Gamboy Advance.

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Et pour finir, Bandaï se lancera aussi dans l'aventure avec la WonderSwan en 1999. Les 3 versions de la machine connaîtront un petit succès au japon mais ne briseront pas le monopole de Big N ( surnom de Nintendo ). Le Gameboy et son petit frère, le Gameboy Color dominent le marché avec 118 millions d'unités vendues totalisé jusqu'à aujourd'hui.

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Après avoir mis une grosse claque à la concurrence, Nintendo va encore enfoncer le clou. Le Gameboy Advance est lancé en grande pompe en 2001. Sa sortie très attendue par les fans font décoller les ventes et assurent la main mise de Nintendo qui semble indétrônable. Pourtant, la concurrence n'a pas dit son dernier mot et elle ne vient pas que des jeux vidéos mais aussi de la téléphonie mobile.

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Le Game Park 32 fabriqué en 2002 par la société coréenne du même nom tente de se faire une place. En plus d'être puissante, elle a la propriété d'émuler les consoles 8 et 16 bits, amorçant une ludothèque gargantuesque et doté d'adaptations PC. La bécane créé un engouement énorme mais la frénésie sera de courte durée. Au total, 6 jeux seront traduits en anglais et l'émulation d'anciennes consoles de salon essuie de sévères bugs.

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Cet échec conduit la société à se diviser en deux qui sortent un projet chacune de leur coté, la GP2X et la XGP. La première hérite des capacités d'émulations et peut être comparée à un petit ordinateur ( systeme d'exploitation, logiciels, médias ). Mais les ventes sont désastreuses et connaitront le même futur que son ainée. La seconde, elle, ne sortira jamais.

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La Zodiac de Tapewave créée en 2002 compte bien aussi faire son beurre dans ce monde. Comme la N-Gage, la Zodiac est un concentré de technologies mais la puissance graphique n'a rien de comparable avec celle-ci. Seulement, le prix est très élevé, trop pour attirer les foules pourtant séduites par le concept, coule la console rapidement.

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Nokia qui aimerait aussi faire son trou dans ce cercle très fermé lance sa N-Gage en 2003. Bien supérieur à sa concurrente et bourrée de technologies, la N-Gage connaît un échec cuisant. La version QD de la portable de Nokia ne rattrapera le lynchage médiathique et la firme finlandaise abandonnera finalement son projet.

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L'échec retentissant de ses concurrentes hisse le GBA au sommet. Nintendo a fini d'écarter ses rivaux pour un temps. Mais pas question de se reposer sur ses lauriers pour le géant japonais qui tente un coup de poker. La Nintendo DS sortie en 2004 propose une façon de jouer complètement différente avec un stylet et un écran tactile. Le pari est risqué mais le public est conquis. Seulement, Nintendo est loin d'être encore à l'abri et la menace vient directement d'un plus gros poisson.

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Sony, qui pense naturellement prendre la place de Nintendo, sort sa PSP en même temps que la Nintendo DS ( 2004 ). Cette fois-ci, Nintendo a un concurrent sérieux et la bataille est explosive entre les deux rivaux. Concentrée de technologies, la PSP est largement supérieur graphiquement et techniquement à sa concurrente. Mais ce ne sera pas suffisant car la Nintendo DS se vendra deux fois plus que la PSP de Sony.

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La Gizmondo est une console portable dévelopée par Tiger Telematics en 2004 seulement au Royaume-Uni ( Sortie US 2005 ). Le constructeur veut que son projet soit pharaonique et propose un monstre à la puissance décuplée. 3D, système GPS, contenu multimédia et une puissance graphique phénoménale. Mais le projet n'est pas appuyé commercialement et sort dans une zone très limitée. Les dirigeants de la société engloutissent des millions dans un gouffre sans fond, ce qui conduit à la liquidation de leur société en 2006 puis en 2008 avec leur projet.

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Et nous voici dans notre génération. Nintendo prend encore le pari osé de créer un nouveau concept. Et ça semble bien fonctionner puisque la 3DS explose la PS vita de Sony qui n'arrive pas à décoller malgré des atouts graphiques et technologies très supérieurs.
De nos jours, cela donne :

Nintendo 3DS : 28,8 Millions d'unités vendues
PS Vita : 4,1 Millions d'unités vendues

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Dossier : La N-Gage

Article posté le 24/01/13 à 00:02

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La N-Gage est une console portable concue et produite par la société Nokia. Se voulant le pionnier du jeu mobile et aussi par la même occasion rafler la mise sur les parts de marché de la GBA, la firme finlandaise lance son projet en 2003.

Tout d'abord dédiée au jeu, La N-Gage peut se comparer à un couteau suisse. Console de jeux mobiles, téléphone, lecteur MP3, radio, services internet, ect. Elle est pionnière de l'ère vidéoludique actuelle qui connaît une formidable expansion avec les smartphones.

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Faisons un saut dans le temps, direction les années 1970. A cette époque, les salles d'arcades explosent tout et sont les reines du jeu vidéo. Snake, un jeu vidéo, sort sur borne d'arcade en 1976 et crée un engouement comme les jeux Pac-man et Space Invaders. Le jeu est alors décliné sur tous les supports possibles : Bornes d'arcade, Atari, micro-informatique et plus tard dans les téléphones.

Nokia fait justement acquisition de la licence en 1997 et l'intègre dans ses mobiles, permettant à son utilisateur d'y jouer à sa guise, ce qui remet au goût du jour un grand classique connu de tous. Croyant au futur de ce formidable potentiel de jeu, la société finlandaise met sur pied un projet fou, avorté oseront dire certains spécialistes.

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La N-Gage sort donc en 2003. Sa commercialisation est suivie d'un marketing de qualité, mettant en avant des graphismes hallucinant pour l'époque. Nokia, qui voit grand pour sa console, à fait les choses en bonne et due forme. Précédent la sortie de sa console, le constructeur décide de soumettre sa bête entre les mains de magazines de jeux vidéos, sans doute pour appuyer sa campagne commerciale de lancement.

De nombreux éditeurs renommés ( Sega par exemple ), grâce aux accords commerciaux, créditent la bécane de leur licence fétiche. Des titres comme Tomb Raider ou Splinter Cell place la barre très haut. Parsemé de technologies, la N-Gage à tout pour plaire. Radio, lecteur MP3, ports USB pour connecter la console à un PC, Bluetooth pour le multi, service de jeux online plus tard, cartes mémoires MMC, réseau tri-bande et bien entendu téléphone. Mais le revers de la médaille se fait nettement sentir à l'achat car il faut débourser près de 349 euros hors abonnement alors que la GBA de Nintendo ne coûte que 129 euros.

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Malheureusement pour Nokia, La N-Gage est battue à plate couture par la GBA de Nintendo qui est leader incontesté du marché. Le lancement plus que raté, les ventes désastreuses et la critique plus que virulente coulent rapidement la console. Mais ce n'est pas tout :

Si la N-Gage est techniquement supérieur à sa concurrente, sa résolution et son faible nombre de couleurs affichées à l'écran altèrent le rendu. Cette supériorité technique à aussi un coût, ce qui fait que les jeux N-Gage coûtent plus cher que ceux de la GBA. Cerise sur le gâteau, il faut démonter la batterie pour changer de jeu, je crois que ça se passe de commentaires. Bien que la ( mince ) ludothèque soit de qualité, il n'y a aucune exclusivité. Ces dernières ne sortiront que tardivement, trop tardivement car la N-Gage sera enterrée pour de bon. Autre bémol pour la console, l'abonnement. Pour pouvoir profiter de ses jeux, il faut impérativement une carte SIM. Si la souscription d'un abonnement divise par deux le prix de la N-Gage, celui à long terme est largement plus onéreux

Question ergonomie, la N-Gage n'est pas ce qui se fait de mieux. Si le confort pour le jeu est passable ( sans parler des gâchettes inexistantes et de la croix multidirectionnelle rigide ), celui pour téléphoner l'est moins et visiblement, on peut se demander si les constructeurs ont déjà tenté de passer un appel avec leur machine. Si les micros de téléphones ont étés conçus pour éviter de salir l'écran, le phénomène "Sidetalking", découlant des tests fait par les magazines avant la sortie de la N-Gage, est l'illustration de ce que pouvez voir sur ce screen :

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Le phénomène "Side-talking" vient directement des magazines de jeu vidéo. En effet, avant de lancer le produit, Nokia à cru bon de faire tester sa console à ces personnes. Résultat des courses, la N-Gage s'est fait démolir avant même sa sortie et la mode Side-talking, le fait de téléphoner avec la console ou un objet insolite, est devenu un buzz internet assez hilarant mais moins pour Nokia du coup. Commercialement, la N-Gage n'a pas été comprise comme un couteau suisse mais comme une console à cause des pubs qui ne parlaient que des jeux, ce qui ne lui rendait pas vraiment justice.

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Malgré son échec, Nokia ne désespère pas et lance une version améliorée de sa console, la N-Gage QD. Cette nouvelle née corrige pas mal de défauts comme la croix directionnelle plus souple et surtout celui des cartouches. La bécane fait l'impasse sur de nombreuses technologies mais le résultat est quand même plus agréable, à titre d'exemple des packs ne nécessitant par de carte SIM pour jouer sont proposés. La batterie, au départ faiblarde comparée à l'autonomie de celle de la GBA, est renforcée.

Le prix fait ausi un effort, seulement 200 euros, et 150 voir 100 euros en cas d'abonnement. Pourtant, Nokia se fait timide sur son lancement, certainement bien amoché par la critique qui avait lynché en place publique la première version. Ce n'est que provisoire puisque la sortie d'Ashen, un FPS exclusif à la console ( première exclusivité ), redonne de l'oxygène au constructeur qui en à bien besoin. La ludothèque de la N-Gage QD s'étoffe mais la concurrence frappe déjà à la porte. Pour contrer l'arrivée imminente de la Nintendo DS et de la PSP de Sony, le prix de la bécane descend sous la barre des 150 euros ainsi que ceux des jeux.

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Malgré tous ces efforts, la N-Gage ne remporte pas le succès escompté. Nokia ira même l'annoncer lors d'une conférence en 2005, enterrant définitivement son projet. L'abandon de la console est programmée et la firme finlandaise accompagne la fin de vie de sa console qui ne peut faire le poids contre les portables des deux géants.

Au final, la console s'est vendue entre 2 et 3 millions d'exemplaires. Si elle reste un échec, elle montre que Nokia avait une vision juste de l'avenir mais n'a pas su concrétiser son projet. Le service en ligne N-Gage, vestige des console de la même marque, fermera définitivement ses portes en octobre 2009 mettant fin à l'histoire de cette incroyable machine.

Pour plus de détails sur l'histoire de la N-Gage, visitez ce site : http://www.grospixels.com/site/ngage.php

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Dossier : La Zeebo

Article posté le 17/01/13 à 18:46

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Si je vous met cette petite balise en haut de page, c'est tout simplement pour vous dire qu'il a été difficile de rédiger cet article, notamment parce que la plupart des sources sont en espagnol.

Comme toujours, j'essaie de vous simplifier la lecture pour que ce soit agréable à lire, néanmoins pour cette fois-ci, ce sera moins complet et moins détaillé, faute d'informations.

Merci de votre compréhension Smiley : lag11.png


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Vous connaissez la septième génération? 360, PS3, Wii... et Zeebo. C'est une console produite par Tectoy et Qualcomm et qu'on classe comme étant de la 7ème génération. Hey oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, il y a bien 4 consoles.

Mais me direz-vous, comment se fait-il qu'on ait jamais eu vent de cette bécane? La réponse est simple, elle à été concue pour les pays dits "émergants" et seulement pour eux. Cette partie du monde n'est pas négligeable puisque qu'il y aurait des centaines de millions de joueurs potentiels.

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Et voila à quoi ressemble la bestiole.

Avant d'évoquer quoique ce soit sur la console, un petit cours d'histoire s'impose ( vous savez combien j'adore raconter des histoires Smiley : icon_yeux_triangle1.gif ) mais bref pour pas vous casser trop la tête :

* Tectoy est une entreprise brésilienne de jeux vidéos fondée en 1989. Elle est connue pour avoir développé des jeux sur les consoles de Sega.
* Qualcomm est une entreprise américaine dans le domaine de la technologie mobile. Elle domine les marchés nord-américain, asiatique.

Ces deux sociétés s'associent ensemble pour créer la console Zeebo. Le projet voit le jour en 2009 ( c'est à cause de la date qu'on la classe dans la 7ème génération ) et s'implante dans des pays dits "émergeants".

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Annonçons la couleur d'entrée, cette console est loin d'être l'égal de la PS3 ou de la Xbox 360. Graphiquement, elle peut faire sourire, tant le retard graphique saute aux yeux et sonore aux oreilles. Ses concepteurs affirment pourtant qu'elle dispose d'une puissance équivalente à celle de la PS2 mais un simple comparatif d'un jeu assez avancé comme Resident Evil 4, permet de dissosier nettement les deux versions, comme vous pouvez le voir dans les vidéos du premier village :

http://www.youtube.com/watch?v=oLlgN6SsARk ( version PS2 voir à partir de 2:00 min )

http://www.youtube.com/watch?v=RBh-vBFeegs ( version zeebo voir à partir de 2:30 min )

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Passé l'aspect graphique très vieillot, la console présente plusieurs avantages. Le premier, et très loin d'être négligeable, est son prix. Seulement $200 ( prix au brésil, varie selon les régions ) avec 5 jeux inclus quand les next-gen vendues avec pack peuvent dépasser la barre des $1000. Et cela à d'autant plus d'impact quand on connaît les revenus moyens des pays concernés. De surcroît, les constructeurs ont rapidement abaissé les prix, autant dire que le prix de la machine est imbattable.

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Second argument de la bécane, les jeux. Et on peut dire que Zeebo à su convaincre des éditeurs très influents dans le monde ( Capcom, EA, Namco, ect. ). En plus d'adaptations de titres 128-bits bien édulcorés en graphismes, de vieilles licences à succès ( tekken 2, Quake et d'autres ) vont venir grossir la ludothèque de la Zeebo.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, la console dispose d'un dispositif 3G. Ce système permet de télécharger ses jeux depuis internet stockables sur un disque dur interne pour des sommes accessible. Le bémol, c'est que la console est dépourvue de lecteur CD et qu'il est donc impossible de partager des jeux. Ce système vise en particulier à lutter contre le piratage.

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La Zeebo et son service internet se sont éteints en 2011, car les dirigeants travaillent désormais sur la console qui va lui succéder. Vous vous demandez si la Zeebo à réussi le pari de conquérir le marché "émergeant"?

De ce que j'ai pu en lire, la console aurait fait un flop monstrueux. Pour vous donner une idée, la ludothèque de la console ne dépasse pas les 50 jeux et la grande majorité ( voir tous ) sont périmés depuis longtemps. Le concept de la 3G n'a pas séduit dans ces régions du monde, et les quelques bons arguments de la bécane non plus.

La console semble s'être pris une tôle monumentale car pour le même prix, vous avez une PS2. Les graphismes n'ont pas été du goût des joueurs qui sécrètent bien plus de salives devant les next-gen. Le surcoût de la console ( comprenez le matos requis, connexion ect pour profiter à 100% de la machine ) s'est révélé assez conséquent et à refroidi bien des acheteurs. Enfin, il est possible d'hacker ( pratique très répandue dans ces régions ) très facilement une PS2, ce qui est plus dur sur une Zeebo.

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Si la Zeebo part d'une bonne idée, l'arrivée est catastrophique. Elle n'a clairement pas fait le poids contre la PS2, toujours reine des consoles dans ces régions. Pour preuve, les sociétés gérant la production et le online ont fermés leur porte, abandonnant complètement leur console et leurs acheteurs. Une nouvelle console est actuellement en production selon les créateurs, espérons qu'ils auront tiré les leçons de cet énorme fail.

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Dossier : La Jaguar

Article posté le 14/01/13 à 23:06

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La console Jaguar est produite par Atari en collaboration avec Flare Technology et IBM et sortie en 1993 d'abord dans deux villes des USA puis fin 1994 dans le reste du monde. Décrite comme une console de 5ème génération, elle est lancée durant la 4ème génération, période où la Megadrive et la Super Nintendo s'affrontent. Elle est renommée pour être dotée d'une puissance de 64 bits selon son créateur.

L'échec commercial de la Lynx ne freine pas l'envie de dominer à Atari qui compte faire plier les consoles 16-bits et se venger de Nintendo, son grand rival. Alors dès qu'une de ses sociétés déclare qu'elle est en mesure de créer une console surpuissante, Atari se jette sur l'occasion et voit en ce projet un moyen de dominer pour deux générations consécutives.

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C'est donc en 1991 qu'on entend parler de la société Flare Technology qui se targue de pouvoir créer une console si puissante qu'elle exploserait les 16-bits du marché. Désireux de revanche, Atari saute sur l'occasion et finance ce projet démesuré. Malgré que son projet Panther ( une console 32-bits ) soit à l'étude depuis 1989, il sera abandonné pour créer une console 64-bits.

La Jaguar est donc en élaboration chez Atari mais ce dernier, sans doute par peur qu'on découvre ses agissements, cache le projet aux médias, certifiant que celui de Panther est toujours dans les tiroirs. En 1993, Atari met fin au suspense et annonce en grande pompe sa console au public. L'exposition de sa bécane rencontre le succès escompté et de nombreux développeurs et éditeurs sont séduits.

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Le projet étant viable selon Atari, le constructeur décide de charger IBM pour la production en masse et la distribution de sa bécane en échange d'un beau pactol. La société veut marquer les esprits et sort sa console fin 1993 aux USA avec un marketing virulent. Les campagnes publicitaires tentent de convaincre les joueurs que la Jaguar est quatre fois supérieure aux consoles actuelles et cela par un calcul mathématique simple : 64-bits = 4 fois 16-bits.

Voici la pub commerciale de l'Atari Jaguar : http://www.youtube.com/watch?v=nxuna944dls

Les pré-commandes affluent et sont si importantes que la sortie de la jaguar est repoussée car Atari n'était pas préparée à une si grosse demande. La console bénéficie à sa sortie d'un prix très attractif et est accompagné d'un jeu révolutionnaire en 3D polygonée, Cybermorph, le tout dans un pack pour la somme de $250. Atari s'entoure des meilleurs éditeurs du moment ( et même avec Sega ) et de nombreux titres viennent se greffer dans la ludothèque de la Jaguar malgré une line-up plus que minable de 3 jeux.

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Malgré d'excellentes adaptations de titres PC et d'exclusivités sur son support, les ventes de la bécane s'essoufflent. La faute principalement aux deux consoles du moment qui ont le vent en poupe et implantées depuis bien longtemps sur le marché américain. Si la Megadrive et la Super Nintendo n'ont plus rien à prouver en terme de qualité de jeux, tout reste à démontrer pour la jaguar dont les jeux fraîchement sortis équivalent ceux des 16-bits.

Reste aussi que les capacités de la console commencent à être sérieusement contestées par de nombreuses personnes. En effet, la Jaguar connaît de gros défauts de programmation et éditer un jeu dessus s'avère si complexe que les éditeurs préfèrent se rabattre sur des supports moins puissants mais plus stable. De surcroît, les premiers jeux de la Jaguar ne sont pas à la hauteur des fameux "64-bits" annoncés par Atari et la crédibilité du constructeur en prend un sacré coup. La console connaît aussi des déboires liés à son architecture trop complexe et fait l'objet de nombreux bugs.

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Ici la jaguar, surmontée de son lecteur CD-ROM

Au départ muni d'un support cartouche, la Jaguar se voit doté d'un accessoire pour accueillir le support CD-ROM en 1995. Cet ajout, attendu depuis longtemps par les fans de la console, requinque la bécane mais son prix ( $150 tout de même ) va freiner considérablement les acheteurs. Certains éditeurs reviennent vers la machine et sortent des jeux comme NBA Jam Tournament Edition ou Primal Rage. Atari s'affaire à vendre un maximum sa console durant les fêtes de nöel, censées être propices à la vente.

L'accord conclu avec de grosses sociétés de jouets arme la Jaguar contre les autres consoles. Seulement, le dirigeant d'Atari victime d'un infarctus se retire et laisse sa place à son père. Ce dernier va suivre la politique inverse de son fils. A contrario d'appuyer le projet, le père va supprimer le budjet des campagnes commerciales et licencier une bonne partie du personnel, tout cela pour tenir les comptes de la société qui sont mauvais.

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Cette politique, liée à une ludothèque pauvre ainsi qu'à la sortie des 32-bits, achève d'un coup la bécane. Malgré une tentative désespérée d'Atari qui affirmera que sa console surpasse les 32-bits et de la sortie de Rayman qui fera plus que sensation dans le monde vidéoludique, la Jaguar finira par s'effondrer face à la Saturn et la Playstation en avril 1996 avec 250 000 unités vendues.

Malgré une mort plus que rapide, une communauté de fans s'affaire rapidement autour de la console. Elle est encore aujourd'hui chouchouté par des milliers de joueurs et de nombreux développeurs marqués par cette incroyable console.

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Devant cet énorme échec commercial, Atari arrêtera de produire des consoles. Malgré tout, la Jaguar reste une prouesse technique relativement ahurissante pour son époque. La question qui revient souvent est : Est-ce que la Jaguar à vraiment la puissance qu'elle prétend avoir? La réponse est non.

Si l'on regarde le processeur principal, il s'agît du même modèle que celui de la MegaDrive ( Motorola 68000 ) à la différence que sa cadence est 2x supérieure mais 2.5x moins que celui de la Playstation ( le R3000A ). Ensuite, nous avons les co-processeurs nommé Tom ( pour les graphismes ) et Jerry ( pour le traitement des calculs et le son ).

Le processeur principal ( de type CISC ) gère donc les échanges et la synchronisation entre Tom ( de type RISC qui lui gère 3 sous-processeurs ) et Jerry ( de type RISC qui lui gère 2 sous-processeurs ). Tom est effectivement capable d'afficher 64 bits de puissance dans le ventre de la console mais la cadence du processeur est de 32 bits.

En outre, les types CISC et RISC sont hautement complexe à coordonner ensemble, ce qui explique pourquoi l'architecture ne fût jamais optimisée. Alors que les consoles 5èmeGénération disposait du modèle RISC et avaient un voir deux processeurs maximum.

En résumé, il faut voir la jaguar comme une console ayant les graphismes en 32 bits avec des effets 64 bits mais une vitesse de calcul principal de 16 bits. Résultat, des lags importants, des bugs de textures, d'affichages, le mix CISC/RISC, les processeurs qui partagent parfois des tâches communes, bref un vrai bordel.

Evidemment, vous vous doutez que la plupart des jeux édités sur Jaguar sont de mauvaises qualités à cause de cette architecture plus que complexe. Pour terminer la comparaison, examinons les caractéristiques techniques de la jaguar avec une console soi-disant équivalente en bits, la Nintendo 64. Sur le papier cela donne :

Proc. Principal : 13.29 Mhz contre 93.75 Mhz
Proc. Graphique : 25,59 MHZ contre 62,5 MHz

Je ne vous cite pas les autres détails qui sont sans appel pour la Nintendo 64.

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La Jaguar aura connue une vie éphémère. Elle était pourtant un joyau de puissance, une console en avance sur son temps. Atari, qui aurait pu prendre un ascendant sur ses adversaires à très mal concu sa console, mal géré son marketing puis la délaissée au point que ce furent les fans qui lui firent vivre ses derniers instants. Sa technologie trop avancée pour l'époque mais surtout mal exploitée, la concurence acharnée, ses nombreux détracteurs qui l'ont assailli de défauts, ses dirigeants incapables, sa ludothèque peau de chagrin et son architecture démesurément complexe l'enterront promptement.

Mais à l'image de la Nintendo 64 et de la Dreamcast, la Jaguar vit par le biais de fans. Si elle reste dure à émuler, les fans ont créé des supports pour l'améliorer et lui rendre hommage. De nos jours, nous pouvons profiter de cette console perdue dans les âges et jouer à certains titres qui ont éblouit un temps le fauve.



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Dossier : La Playstation 3

Article posté le 08/01/13 à 21:43

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Introduction :

La Playstation 3 est la seconde console de la 7ème génération concue et produite par Sony en collaboration avec IBM et Toshiba. Elle découle directement de la Playstation 2, meilleure console toutes générations confondues durant plusieurs années ( dépassée récemment par la Nintendo DS ). Forte de ses 153millions d'unités vendues ( PS2 ) et de sa main mise sur le marché vidéoludique, Sony tient d'une main de fer ses adversaires. Microsoft, fraîchement débarqué sur le marché, lance sa 360 en avance pour prendre de court Sony. Nintendo étant plutôt amoché avec les échecs consécutifs de la N64 puis de la Gamecube, le leader japonais reste serein pour le succès de sa future PS3.

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Un monstre de puissance :

Sony fait le pari de créer une console surpuissante, avec comme élément central un processeur ultra puissant. Avare et audacieuse, la firme confectionne un bijou de haute technologie, au point que sa console devient chère, trop chère à produire. Et ce n'est pas sans rappeller une certaine Nintendo 64. L'arrogance du géant multimédia ne cessera de perdurer autant pour Microsoft que pour Nintendo. Le constructeur, ayant les yeux plus gros que le ventre, est obligé de réduire les capacités de la bécane mais décide tout de même d'inclure de nouvelles technologies de pointe comme le lecteur Blu-ray. Finalement, la PS3 est dévoilée au cours du salon de l'E3 2005, sa sortie mondiale est annoncée pour 2006.

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Lancement raté :

Les préparatifs de l'arrivée de la PS3 restent discrets au point qu'on voit bien plus de pubs pour la Xbox 360. Les quelques spots lâchés par Sony à la télévision reste flous et souvent incompris du grand public. Le géant japonais est même timide sur la toile et ne fera que parler de sa future console les jours précédents son lancement dans les rues. Malgré un marketing plus que fébrile, Sony emploit les grands moyens pour lancer sa bécane. Cependant, le manque d'informations ne fera venir que peu de monde, principalement des ferrus de la Playstation et quelques curieux. Les soirées organisées en europe pour la présentation de quelques rares jeux tournent au fiasco. Microsoft, critiqué par Sony lorsque la Xbox360 avait été lancée, saisi la balle au vol. Avec peu de moyens, le créateur de Windows, lors des shows de lancement de la PS3, se paie la tête de Sony qui s'en serait bien passé. Les intentions de Microsoft sont claires et la guerre est déclarée entre les deux firmes.

Voici une petite vidéo du lancement de la PS3 en france, à vous de juger : http://www.dailymotion.com/video/x26upq_lancement-playstation-3-paris-2007_videogames#.UPLgjORdPko

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Une concurrence vigoureuse :

Le lancement de la PS3 est un succès au japon et en angleterre. Mais du coté français, américain et européen le bilan est plus que mitigé. Desservie avec du retard, l'europe à déjà disposée de la 360 et de la Wii tandis qu'aux U.S.A, la 360 remporte un grand succès. Vendue pas moins de 600 euros hors frontière nippone, la Playstation 3 n'attire pas vraiment les joueurs ni les éditeurs quelque peu déroutés des technologies de la console et de son prix. Sony à vainement tenté de proposer un nouveau type de gamepad sans fil, la manette sixaxis. Cela permet entre autres de détecter le mouvement lorsque vous orientez ou secouez la manette. Mais très vite, la Wiimote vient coiffer au poteau sa rivale car Nintendo à déjà breveté le concept pour sa manette qui exploite totalement cet élément de gameplay.
Mais revenons au lancement de la PS3. S'il à débuté correctement les premiers jours, la tendance à rapidement chutée. Dans les débuts de la PS3, certaines annonces passées sur la console, les choix des dirigeants ou les interviews des directeurs sont assez catastrophique et maladroites. Fort heureusement, cela ne dure qu'un temps. L'avancée de Microsoft handicape fortement les ventes de la PS3 tandis que la Wii devient numéro un mondial des ventes courant de l'année 2007. Sony, qui jadis avait su allier une bonne stratégie, à nettement négligé ses partenaires et plus encore ses adversaires. La line-up annoncée au Tokyo Game Show est juste risible, six jeux seulement plus quinze autres en démonstration, alors que la Wii en propose deux à trois fois plus et que la 360 dispose de nombreux jeux. De plus, Microsoft et Nintendo ajoutent leur grain de sel. Le premier réussit à séduire grâce à l'architecture des composants de la 360, proches de ceux d'un ordinateur. Quant au second, sa nouvelle conception de jouer à sans doute attiré l'attention. L'argument qu'un seul leader finirait par détruire l'industrie du jeu vidéo et les faibles prix des consoles citées finissent par convaincre les éditeurs.

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Le duel des technologies :

La Playstation 3, dans un premier temps boudée, revient peu à peu dans la course courant 2008. Sony fait revenir petit à petit les éditeurs sur son support et dote sa console d'exclusivités pour montrer le potentiel de sa bécane. Mais Microsoft est loin de lâcher l'affaire et se bat frénétiquement. Les deux communautés de fans s'emballent et se livrent une guerre impitoyable. Le géant informatique met tout en oeuvre pour faire plier le leader Sony à grands renforts de millions de dollars pour souvent obtenir des licences et du contenu exclusifs, ce que ne peut pas se permettre son rival en mauvaise santé financière. Mais cette stratégie s'avère obsolète au fur et à mesure que Sony comble son retard et surtout d'une baisse des prix de sa console, grosso modo fin 2008 début 2009. Désormais la guerre se fait sur le support et Sony possède l'atout du Blu-ray qui attire de plus en plus de gamers et d'éditeurs. Les constructeurs abaissent les prix, les jeux s'ajoutent par dizaine, aucun des deux collosses ne veut lâcher le morceau.

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Sony riposte :

En 2009, Sony décide de changer son fusil d'épaule. Trop attentiste et pas assez agressif depuis la sortie de sa machine, l'ancien leader sort les griffes contre Microsoft et décide de se jetter corps et âmes dans la bataille qui oppose les deux rivaux. La PS3 lance à tour de bras des exclusivités de sa maison que Microsoft ne peut acheter. Voulant de plus réaliser un tour de force pour prouver aux éditeurs tiers de quoi est capable la bête, Sony crée des licences qui vont exploiter le formidable potentiel de la bécane. Sa tenacité se révèle payante puisque la console fait de belles progressions partout dans le monde. 2009 est l'année qui va faire basculer le rapport de force entre Sony et Microsoft. La Playstation 3 retrouve des couleurs sur le sol européen mais aussi chez nos amis nippons. La percée est cependant plus difficile aux USA car Microsoft est bien implanté en plus de la Wii. Sony prend un ascendant sur son rival Microsoft, qui reste cependant en seconde position. Mais l'ancien leader retombe dans ses travers. Si Sony reconnait que la Wii à su se populariser, il pense que sa PS3 va naturellement attirer les publics de cette première. Pour parvenir à ses fins, les dirigeants prévoient des jeux spécialement étudiés pour les casuals comme on les appelle. Psmove, SSBB façon Sony, Vitamote, vous voyez où je veux en venir...

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Mais apprend de ses erreurs :

Sony, retrouvant des couleurs, retourne dans son élément qui le caractérise depuis la PS1. Les infos tournent bien, les prix s'alignent sur la concurrence grâce à la conception de modèles plus accessibles et Sony met la main à la poche pour le lancement de ses futures versions PS3. Ainsi 94 millions d'euros seront déboursés pour promouvoir la PS3 slim en europe fin 2009. De même, le marketing, baclé au possible, lors du lancement en 2006/2007 et de certaines annonces pas piquées d'ail est mieux rodé dans les médias. Sony est de nouveau armé pour bousculer la 360. Pour preuve, la sortie de la licence phare de Microsoft Halo3 : ODST est rapidement contré par Uncharted 2 qui remporte un gros succès. Sony se paie même le luxe de décrédibiliser la console de Microsoft, certifiant que sa 360 ne peut afficher des jeux comme Uncharted ou Heavy Rain.

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Conclusion :

Au final, la PS3 à réussit à redevenir attractive et à combler son retard dans le monde. De nos jours, elle fait un beau score en europe et au japon en bonne seconde. Si Sony à failli tuer sa poule aux oeufs d'or, il à su renverser la vapeur contre un géant financier. D'abord lourdement handicapé par la sortie prématurée de la 360 et du succès de la Wii, la firme japonaise à su retrouver l'essence qui le caractérisait dans ses heures de gloire. La Xbox 360 semble elle être arrivée en bout de piste alors que la PS3 à encore de beaux jours devant elle.

Si au départ, je voulais écrire que la PS3 était un échec en comparaison de la PS2 et de la PS1, je dirai désormais que son plus gros échec avec cette console est la victoire de Nintendo. Certes, la bataille n'est pas finie mais Nintendo à démontré qu'une petite console avait bien plus de potentiel qu'une machine surpuissante. Sa WiiU est là pour le rappeler à Sony. Mais ce dernier semble avoir appris de ses échecs et prépare une campagne assez secrète mais en apparence bien rodée. Microsoft semble fait de même pour sa future console.

Sony saura t-il innover et attirer de nouveaux joueurs tout en conservant ce qui à fait le succès des Playstation et son public de gamers? Réponses d'ici la sortie de la PS4 Smiley : lag33.gif



Message édité 3 fois. Dernière édition par Siderth le 08/01/13 à 22:11.


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