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Blog consacré aux consoles de jeux vidéos.

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Les jeux vidéos, partie 5 : La revanche des déchues

Article posté le 06/01/13 à 14:21

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Sony, grand leader, est confortablement installé dans son fauteuil et savoure sa victoire en voyant la concurrence se déchirer. Mais ne l'aurait-il pas trop vite enterrée ? Dans un désir de s'imposer, Microsoft emboîte le pas à tout le monde et Nintendo prépare une riposte dont Sony risque d'en faire les frais.

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La 7ème génération débute avec la sortie de la Xbox360 de Microsoft en novembre 2005. Les bonnes ventes de la Xbox ont poussé Billou à sortir un second modèle mais en avance pour prendre à contre-pied le leader Sony. S'appropriant les atouts de son ainée, elle bénéficie aussi d'une meilleure puissance et d'un design plus épuré donc plus ergonomique.

Sa sortie marque l'entrée dans une nouvelle ère et arrive naturellement durant les fêtes de fin d'année, là où les ventes explosent en général. Pour asseoir sa domination, Microsoft fait une sortie mondiale dans les règles de l'art, ainsi tous les continents sont servi à peu près en même temps.

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Le lancement en Europe et en Amérique marche bien mais fait face à des soucis de réapprovisionnements et quelques problèmes de défauts techniques vite réglés. Les ventes décollent pour la machine et les licences phares de la Xbox360 partent comme des petits pains car désormais le constructeur est reconnu dans les jeux vidéos.

Les ventes sur le sol américain continuent de croître pour la bécane de Billou. Mais l'accueil de la console est cependant plus froid du coté japonais, au point que les ventes ne décollent pas. Ces derniers attendent de pied ferme une console faite par une société de leur propre pays.

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Sony sort alors de sa réserve et abat son monstre dans la foulée, la Playstation 3, digne descendante de la PS2. Le leader japonais frappe un grand coup sur la table et montre à ses adversaire qu'il est le plus fort. A l'image de la Nintendo 64 à son époque, la PS3 est un monstre de puissance. Mais cette dernière, victime d'un marketing trop timide, ne réussit pas à décoller. Son lancement fait un flop monstrueux au japon et seuls les plus ardents défenseurs de la bécane s'arracheront les cheveux pour elle.

Sony met pourtant le paquet dans des soirées plus que pitoyables, au point même que Microsoft viendra titiller le leader avec quelques pancartes «  Xbox loves you » tout cela devant les officiels Sony. En Angleterre où le lancement fut un succès, Microsoft ira jusqu'à distribuer une adresse d'un site souhaitant la bienvenue à la PS3 dans le monde next-gen. La guerre entre les deux firmes est déclarée manu militari.

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C'est là que Nintendo intervient au milieu de ce bourbier avec la petite Wii. L'histoire veut que Miyamoto ait pensé que plusieurs consoles puissantes ne pouvaient cohabiter ensemble. La firme va donc chercher ailleurs et c'est dans la conception du mouvement qu'ils vont trouver la réponse. En outre, Nintendo à retenu la leçon et joue la prudence devant les médias.

De même, la corporation signe quelques alliances dont une improbable il y a 10 ans de cela avec Sega pour la console virtuelle. Les deux échecs avec la Nintendo64 et la Gamecube sont désormais derrière. Et là, la magie opère, la mayonnaise reprend de plus belle. Un nom différent, un nouveau concept de jouabilité, une console accessible et familiale et surtout une façon de penser plus intelligente. Un peu comme la Famicom, la Wii devient en quelques temps la console de la famille. Nintendo vise un autre public, celui qu'il avait conquis à son heure de gloire.

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Le lancement de la Wii est fulgurant et séduit de nombreux joueurs de tout âge. Comme Microsoft, Nintendo assure le lancement mondial et le marketing qui va avec au point d'être en rupture de stock durant un an. Le jeu Twilight Princess, initialement prévu pour la NGC, devient le fer de lance de la Wii. Attractive, elle bouscule la Xbox 360 et la PS3. Les ventes de la Wii s'envolent et Nintendo prend une sérieuse avance sur Sony et Microsoft. Ces deux derniers entrent dans une lutte acharnée de puissance.

Cependant, les éditeurs préfèrent développer leurs jeux sur la Xbox360 et la Wii pour leurs prix bien plus attractifs que la console de Sony qui avait fait le même coup à l'époque pour la Saturn. Boudée, la PS3 démarre ses premiers mois avec peu de jeux et en face Microsoft aligne un catalogue assez important. Cette tendance ira en s'inversant puisque Sony abaissera le prix de sa bécane pour (re)devenir accessible sans jamais dépasser ses concurrentes.

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Wii Sports, le jeu le plus vendu au monde toute génération et consoles confondues.

Au final, la Wii semble être aujourd'hui la console la mieux vendue de cette génération, devant la Xbox 360 et la PS3 qui arrive derrière. Si ces chiffres évoluent encore de nos jours, ils nous montrent clairement que Nintendo est de retour et que la firme à appris de ses erreurs. L'histoire à donné raison à Miyamoto, la puissance ne fait pas tout comme le pense Sony et Microsoft. Ces deux sociétés ont tentés de parfaire leur consoles en les remplaçant chaque année ou en leur greffant de nombreux accessoires pour attirer les gamers alors que la Wii n'a presque pas changé d'un yota et à su séduire un large public.

La PS3 à complètement merdé dans son marketing de pré-lancement et de lancement tandis que Microsoft s'est assuré des parts de marché en sortant très rapidement sa console. De nos jours, la PS3 retrouve des couleurs grâce à sa technologie Blu-ray qui est désormais reconnue et à un prix de vente plus attractif. La Xbox360, après 7 ans de commercialisation, arrive sur sa fin et laissera place à sa descendante pour 2013 peut-être.

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Nintendo à tout écrasé sur son passage. En revenant à ses origines, le constructeur nippon à prouvé qu'il est toujours une référence du jeu vidéo et qu'il n'a rien perdu de sa prestance. Pourtant Microsoft à su se montrer malin et que dire du proverbe disant qu'un animal blessé est plus dangereux? Car Sony n'a pas encore crié défaite et sera certainement au rendez-vous pour la 8ème génération...

Ventes Totales ( à la parution de cet article ) :

Wii : 98.8 Millions
Xbox 360 : 74.2 Millions
PS3 : 72.4 Millions

Pour les portables :

Nintendo DS : 154,13 Millions ( Console la plus vendue tout support et génération confondue, détrônant la PS2 au passage. )
PSP : 75.69 Millions

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Message édité 3 fois. Dernière édition par Siderth le 17/01/13 à 16:35.


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[Réécriture] Nintendo 64 : L'échec d'une gagnante

Article posté le 25/12/12 à 23:07

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Introduction :
La Nintendo 64 est conçue et produite par Nintendo en collaboration avec Silicon Graphics et sera la dernière console de la 5ème génération à voir le jour. Le contexte est favorable pour le constructeur qui voit en son monstre de puissance un atout majeur prêt à tout fracasser sur son passage.

La Super Nes, forte de ses 49 millions d'unités vendues et la reconnaissance auprès d'un public acquis, donne des ailes à la firme du plombier. Il reste cependant Sega, devenu gênant avec la MegaDrive, que Nintendo compte bien dominer comme durant la 3ème génération.

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Le duel des titans :
La 4ème génération de consoles a vu l'une des plus âpres bataille entre deux géants du jeu vidéo. Sega, dont la notoriété était fébrile, parvient à destabiliser Big N avec un jeu mythique, Sonic The Hedgedog. Dès lors les ventes de sa Megadrive explosent et concurrencent nettement une Super Nes glorifiée en son temps. Si le Japon est tenu par Nintendo et que l'Europe chavire pour la console du hérisson, les USA deviennent un champ de bataille féroce.

Mais l'avenir va sourire à Nintendo qui compense sa faiblesse grâce à la firme Argonaut. Les puces créées par cette société vont renforcer la vitesse de calcul de la Super Nes pour repousser les limites de la console, engendrant la création de jeux somptueux. A contrario, Sega connaît un échec terrible avec son Mega-CD, le décrédibilisant dans le monde vidéoludique. La réussite de Nintendo lui permet de remporter la victoire avec une différence de 20 millions de consoles vendues.

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Un nouvel adversaire :
L'échec du Mega-CD va contraindre Sega à se tourner une fois de plus vers l'avenir car l'objectif est de prendre de court Big N comme ce fut le cas avec la Megadrive. Plusieurs projets sont lancés en parallèle dès 1992 dont une console tournée vers la 3D. Seulement, la concurrence aimerait bien aussi avoir son boût de gâteau et se lance elle aussi dans la bataille.

Atari, Panasonic, Philips mais surtout Sony qui suite à son partenariat chaotique avec Nintendo décide de sortir une console, la Playstation. Mais pas d'inquiétudes chez Sega et Nintendo qui ne soucient pas vraiment de cette menace, d'autant que le constructeur est novice en la matière. En 1993, les projets sont annoncés chez chacun des constructeurs et Nintendo doit absolument répondre.

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La création d'un colosse :
Tout commence en 1993 lorsque Nintendo annonce au Tokyo Games Show son futur projet de console, le Project Reality, en plus de déclarer fièrement son partenariat avec la société Silicon Graphics, spécialisée dans le rendu 3D. Cette collaboration doit permettre de franchir une nouvelle étape dans le monde du jeu vidéo, tellement boulversante qu'elle rangerait au placard les futures consoles de la concurrence selon le PDG de Nintendo, Mr.Yamauchi.

Big N assure à la presse que sa future machine sera bien plus puissante que les consoles de la concurrence, aussi puissante que les super-ordinateurs SGI ( $50.000 tout de même ), pour un prix dérisoire de $250. Cette déclaration n'est pas sans heurts puisque les futures 32bits sont annoncées à $500 dollars pièce alors que le prix d'un tel monstre est exhorbitant, autant dire qu'on croît à un gros coup de bluff de Nintendo.

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Un choix contesté :
1994 sera l'année de l'offensive pour notre géant. Loin de se tourner les pouces, la firme présente par le biais de deux jeux de bornes d'arcades les futures capacités de son monstre. Histoire d'en rajouter une couche pour rappeler à la concurrence qu'il n'est pas loin, Nintendo fera une déclaration à la veille de la sortie japonaise de la Saturn pour attirer l'attention sur lui. En mai de la même année, la firme japonaise divulge le futur nom de son bébé, elle s'appellera Ultra 64 et sera dotée d'un support cartouche.

Cette annonce fait grincer des dents la presse et les développeurs qui ne sont pas dupes. Derrière les justifications du constructeur que sont le piratage et les temps de chargements, il y a la volonté de vouloir tout contrôler comme Nintendo l'a toujours fait depuis sa Famicom, lui permettant ainsi de toucher des royalties sur chaque jeu. Malgré cela, le constructeur nippon se voit apporter quelques soutiens de quelques tiers.

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Préparatifs :
En été 1994, le design de la console est dévoilé au public. Un design futuriste, tranchant nettement avec les anciennes consoles de Nintendo mais surtout l'ajout de 4 ports manettes, une première pour une machine de salon. Cependant, la manette n'est pas présentée car non finalisée et aucun jeu n'a daigné montrer le bout de sa truffe. Une date de sortie est annoncée, 1995 pour le japon et 1996 pour le reste du monde.

En Novembre de cette année, Donkey Kong Country, fruit de la collaboration Nintendo-SGI, débarque sur Super Nes et impressionne le monde vidéoludique. Pour Nintendo, ce n'est qu'un avant-goût du formidable potentiel de l'Ultra 64. Mais le son de cloche n'est pas le même dans la presse déçue par les caractéristiques annoncées par la firme et le manque d'annonces de jeux.

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Sony V.S Sega :
Fin 1994, la Saturn de Sega aborde les côtes japonaises. Un premier succès est rencontré mais un mois plus tard, la Playstation débarque à son tour sur le marché avec un prix attractif de $300 contre $500 pour sa concurrente. Parti favori, Sega se fait ramasser à la petite cuillère par le nouvel arrivant dont les kits de développements étaient de meilleurs qualité. Résultat, Sony obtient le soutien de nombreux tiers et s'octroie un catalogue impressionnant à la sortie de sa machine. Mais le géant multimédia est loin de s'arrêter en si bon chemin.

Alors que Nintendo est contraint de repousser la sortie de l'Ultra 64 pour Novembre 1995 au japon et Avril 1996 aux USA et en Europe, Sony fait une annonce choc au cours de l'E3 1995, la Playstation sera vendue $200 au lieu des $300 initiaux aux USA. Cela affole complètement Sega qui s'emmêle les pinceaux une fois de plus, de fait la Saturn ne survivra pas à cette énième négligence de ses dirigeants. Sony règne alors sur un monde sans la moindre concurrence et engendre des parts colossales de marché.

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Le géant vacille mais ne tombe pas :
Loin d'être inquiet du sort de son rival, Nintendo excuse le retard de sa console avec une arrogance incroyable. En réalité, Nintendo n'a pas voulu perdre la façe contre Sony. A 10 éditeurs plus ou moins prestigieux contre une centaine pour Sony, on comprend le choix de Nintendo. Fort heureusement pour notre géant, des éditeurs de poids arrivent pour épauler le monstre, Electronics Arts et Squaresoft.

Août 1995, le design de la manette est présenté au public et est censé "révolutionner" la jouabilité, en effet Nintendo à vu juste car la concurrence fera de même par la suite. Ce coup de maître va redorer un blason quelque peu terni, en plus de faire un pied de nez magnifique à la concurrence qui propose l'ancien système de croix directionnelle.

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Un tour de force incroyable :
En novembre 1995, et avec 10 jeux pratiquement réalisés, Nintendo annonce la sortie de sa console dans un délai d'un an maximum. Un second retard qui ne manque pas d'hérisser le poil de la presse fatiguée des annonces contradictoires de Big N.

Cependant, des prototypes de l'Ultra 64 sont proposés en version jouable avec Shadow of The Empire mais surtout un Super Mario en 3D qui ébahi tout le salon. Malgré les caractéristiques techniques décevantes par rapport aux promesses, la démonstration, les vidéos de futurs jeux et la manette sont chaleureusement accueillis.

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Un pied dans la tombe :
Alors que Nintendo avait une première fois repoussé la sortie de sa console, les dates annoncées sont à nouveau repoussées à quelques mois. La presse reste sceptique à cette annonce et ce n'est pas la firme du plombier qui va la rassurer. Une énième annonce tombe, confirmant la crainte de plusieurs spécialistes, l'Ultra64 renommée courant février 1996 en Nintendo 64 voit sa sortie repoussée en juin 1996, soit un an de plus que sa sortie initiale.

Un tel retard est expliqué par un manque de stock mais officieusement, les développeurs rencontrent de grandes difficultés à coder sur le support cartouche, plus contraignant que le CD. Cette accumulation de reports successifs en plus des contraintes du support cartouches va faire fuir certains éditeurs. Certains jeux seront purement et simplement annulés quand d'autres comme le cultissime Final Fantasy 7 se feront la malle chez Sony.

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Un lancement fulgurant :
La Nintendo 64 est lancée le 23 juin 1996 au japon, soit plus d'un an et demi après la sortie de la Saturn. La stratégie marketing de Nintendo s'appuie grandement sur Super Mario 64 puisque seulement 3 jeux garnissent une ludothèque très pauvre. Le passage 2D vers la 3D tant redouté par Nintendo passe comme une lettre à la poste, ainsi 300.000 acheteurs prennent possession de la bestiole au premier jour.

Le succès du lancement à l'effet bénéfique de réduire le prix de la console passant de $250 à $199 aux USA et en Europe. Les lancements dans ses régions sont excellents et la révolution Mario est en marche et ce malgré un retard de distribution assez important en Europe, surtout en france ( septembre 1997 ).

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Le colosse s'essoufle :
Si le lancement est un succès, les ventes commencent à dégringoler car trop peu de jeux soutiennent la Nintendo 64 contrairement à la Playstation qui est sans cesse arrosée de hits. De plus, les cartouches n'aident pas car leur coût de production est 25% plus élevé, de fait les jeux N64 sont plus chers à l'achat que les jeux 32bits, sans parler de la difficulté de programmation. De même la Nintendo 64 souffre de lacunes graphiques, notamment un brouillard qu'on lui reprochera souvent.

Il semblerait que Nintendo ait opté pour un système de diffusion vidéo composite, de moins bonne qualité que le classique RVB disponible sur les modèles d'essais de l'Ultra 64, par conséquent la qualité de l'image fut altérée. On ignore les raisons d'un tel choix, cependant au fil du temps et avec l'arrivée de l'expansion pak, les défauts graphismes seront corrigés.

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Le bras de fer :
Profitant de la déchéance de Sega et des nombreuses erreurs de Nintendo, Sony frappe un grand coup sur la table avec un jeu phare, Final Fantasy 7. Le jeu rencontre un grand succès dans son pays d'origine et aux USA et c'est la déferlante en Europe. La Killer App de la Playstation flingue la Saturn qui ne s'en relèvera jamais et cartonne la Nintendo 64 pas au meilleur de sa forme.

Mais Nintendo réplique en milieu d'année avec l'arrivée de plusieurs licences phares : F-Zero X, 1080 Snowboarding et surtout Zelda 64. Par ailleurs on annonce une future extension pour accroître la mémoire des cartouches, le fameux 64DD. Sa présentation est un succès incroyable, d'autant que beaucoup de tiers se montrent intéressés par le projet.

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La riposte :
Les éditeurs tiers affluent sur la nouvelle extension de Nintendo et ce dernier déclare une liste assez conséquente de titres garnissant la ludothèque de sa console. De nombreux jeux prévues au départ sur cartouches seront prévus pour l'extension. Cependant en 1997, aucune trace du 64DD, l'arrivée de l'accessoire est repoussé tandis que les annonces de jeux fusent.

Zelda 64, prévu à la base sur l'extension 64DD, se verra finalement porté sur support cartouche. La sortie du jeu en 1998 est un succès jamais égalé, 6 millions d'unités vendues en 2 semaines. Les joueurs et la presse prennent une baffe monumentale, le jeu est qualifié de "meilleur jeu de tous les temps" et se verra attribué la note exceptionnelle de 40/40 par le magazine Famitsu.

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La descente aux enfers :
Alors qu'un avenir radieux s'ouvre à Nintendo, ce dernier fait traîner le projet 64DD. Plein de promesses, l'addon est repoussé un nombre incalculable de fois alors qu'un grand nombre d'éditeurs se proposent pour développer des jeux sur ce nouveau support. Durant le SpaceWorld de 1997, aucun jeu n'est encore disponible et l'accesoire se voit encore repoussé.

1998 sera l'année de la dégrigolade car plus personne ne croit au projet sauf Nintendo lui-même. En 1999, Nintendo arrête les rumeurs et annonce que 10 jeux sont prêts avec l'extension, le tout prévu pour décembre. Au final, deux jeux seront disponibles au lancement pour un prix ( le 64DD ) élevé. Les ventes sont désastreuses et les promesses loin d'être tenues. C'est un échec cuisant pour Nintendo.

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L'effondrement du leader :
La frénésie Zelda passée, Nintendo paie les lacunes de ses erreurs passées. Les ventes de la Playstation surpassent celles de la Nintendo 64 grâce à une ludothèque richement garnie. Ironie de l'histoire, la console de Big N dispose d'un meilleur rapport de jeux vendues par console et surtout d'une cinquantaine de Million Sellers.

En 1999, la console n'est soutenu que par son créateur et Rare dont Nintendo est actionnaire majoritaire. Pour pallier à son image d'"enfant", Nintendo annonce le développement de jeux visant d'autres publics. Mais malheureusement pour la firme, la plupart de ces jeux se verront porter sur d'autres supports.

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Les dernières cartouches :
La fin de vie de la Nintendo 64 voit arriver un petit accessoire formidable pour la console, l'expansion pak. Donkey Kong 64 est le premier jeu à bénéficier de cet ajout de puissance et le résultat est somptueux. Malgré que le projet Dolphin soit enclenché, la Nintendo 64 n'est pas pour autant abandonnée pour le plus grand plaisir des fans.

Zelda Majora's Mask, Mario Party, Super Smash Bros et Perfect Dark viendront éblouir une dernière fois un monstre de puissance à l'agonie. Conker's Bad Fur Day concluera ce festival de bombes car la Nintendo 64 arrive sur la fin de vie, laissant place à sa petite soeur, la Gamecube.

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Un échec cuisant mais une réussite vidéoludique :
La Nintendo 64 verra sa production se stopper au cours de l'année 2002. Elle aura totalisé 33 millions d'unités contre 104 millions pour la Playstation de Sony et 10 millions pour la Saturn de Sega. On parle souvent de semi-échec car si d'un côté les erreurs ont étés nombreuses et parfois incompréhensibles, les jeux de la N64 n'ont rien à envier à ses concurrents. Elle aura même apporté plusieurs révolutions comme les 4 ports manettes, le rumble pak ( vibrations manette ) et le joystick pour le maniement dans un monde 3D.

La Nintendo 64 fut ma plus belle expérience de joueur et encore aujourd'hui, je la considère comme la meilleure console jamais créée. Quel choc de voir un Mario tout en 3D pour la première fois et que dire de Zelda Ocarina of Time, un vrai bijou, une réussite dans tous les sens du terme.

R.I.P

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Sources :
http://www.nintendo64ever.com/Historique-Nintendo-64-Lancement-Succes.html
http://legend64.e-monsite.com/pages/la-console/l-histoire-de-la-nintendo-64.html
http://haruko-maru.blogspot.fr/2012/08/nintendo-ultra-64.html
http://revival-games.com/nintendo-64.html
http://www.grospixels.com/site/n64.php
http://www.obsolete-tears.com/nintendo-64-machine-89.html
http://nintendoforever.free.fr/N64/_autres/Dossiers/Dossiers_DD64.php
Vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=Vz4eVmk3sW8

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Message édité 10 fois. Dernière édition par Siderth le 08/09/13 à 11:02.


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Les jeux vidéos, Partie 4 : Naissance et Décheance

Article posté le 12/12/12 à 01:58

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Sega, voyant l'échec commercial retentissant de sa console, est obligé de sortir son dernier atout, et ce sera une machine révolutionnaire comme on en fait plus de nos jours, un monstre en sommeil qui risque bien de faire trembler la Planète Playstation.

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Lancée au cours de l'automne 1998, la Dreamcast fait office d'atout de la dernière chance pour Sega. Malgré les mauvaises ventes de la Saturn, Sega fait le pari de sortir une console next-gen très puissante de 128 bits alors que le public s'émerveille encore de la Nintendo 64 et surtout de la Playstation.

Le succès est rencontré aux USA car la machine fait bonne impression. Prix attractif ( 260 euros en france ), des jeux d'une qualité impressionnantes, de bonnes licences et la machine à sous semble repartir de plus belle. Faisant de plus un pied de nez à la Playstation et à la Nintendo 64, Sega voguait vers des jours heureux.

Si vous êtes intéressé par un article plus détaillé sur la Dreamcast, je vous propose celui-ci : http://www.blork.net/blam/topic-1295

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Mais le succès n'aura que peu duré. Sega s'aventure en terrain conquis d'un public déjà mis au parfum pour la future PS2 pensant qu'elle sera plus puissante que la Dreamcast. La console du hérisson bleu se voit aussi injustement amputée de licences tiers et d'une ludothèque de jeux en ligne réduite. Dès lors la crédibilité de la bécane s'en ressent et entraine Sega vers le fond qui ne se soucie pas du danger imminent que représente Sony.

Et c'est l'arrivée de la Playstation 2 en l'an 2000 qui met fin à la vie de la Dreamcast, signant son arrêt de mort. La console part comme des petits pains partout où elle foule le sol malgré une line-up timide mais de très bonne qualité ( Unreal, TimeSplitters, SSX ). Sega tente de se rebeller en cassant le prix de sa console et en vantant ce qui caractéristera la Dreamcast, le jeu en ligne, mais en vain. Le constructeur nippon tire alors sa révérence au début de l'année 2001.

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La Dreamcast ayant la corde au cou, Sony est seul et continue d'étendre son influence partout dans le monde. A l'image de la PSX, la Playstation 2 est un succès planétaire bien plus fulgurant. Et cela est d'autant plus étrange puisque la PS2 est vendue pas moins de 450euros, mais les campagnes commerciales et la fidélité de nombreux joueurs jouent en sa faveur. Le coût de la console baissera à l'arrivée de la concurrence pour un prix plus abordable.

De son côté, Nintendo accuse un revers avec la Nintendo 64 qui ne fait pas de vieux os. Sa production stoppe à cause de ventes insuffisantes et dès 1998, on entend parler d'une future console, la Dolphin. Les rumeurs vont bon train mais les vieux démons de Nintendo refont surface, notamment avec quelques annonces foireuses au cours de l'année 2000. Mais la console finit par sortir sans trop de retard en 2001 et avec elle l'espoir de nombreux fans de la firme.

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Nintendo sait qu'il aura du mal à rattraper son retard et abaisse dès lors le prix de vente initial de la console à 199 euros pour la rendre compétitive face à la PS2. La lineup est plus ou moins bien desservie suivant le continent ( 3 jeux pour le japon ) mais reste globalement bonne. Cependant, les Stars de Nintendo se font attendre.

Au salon de l'E3 en 2002, Nintendo annonce les poids lourds qui vont venir doper les ventes timides de la Gamecube. Mais le constructeur commet une erreur qu'il va payer cher. Une seule des 4 licences annoncées sort pour Noël 2002 et le reste arrivera au compte-gouttes, rappelant une certaine 64 qui distillait ses chefs d'oeuvres de la même façon.

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Le spectre de la Nintendo 64 effraie les joueurs mais Nintendo reste confiant. Deux armes s'ajoutent dans l'arsenal de la firme, le jeu en ligne via un portage de l'excellent Phantasy Star Online de Sega et de la connectivité NGC-GBA. Le jeu en ligne sur Gamecube ne fera pas plus long feu que son homologue Dreamcast et le concept de connexion entre la console et la Gameboy Advance n'attire pas grand monde, surtout à cause d'un coût très élevé ( cables + GBA + jeux compatibles ).

La mayonnaise tourne pour la firme du plombier qui tente de fait chuter les prix à 99 euros ( oui oui la console ) mais rien n'y fait. Les éditeurs tiers qui n'ont pas soutenu la Gamecube porteront un préjudice important à Nintendo qui privera sa ludothèque de bons jeux.

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Pourtant, un jeu attendu par tous les fans se profile à l'horizon, déjà annoncé comme le messie. Zelda Twilight Princess est pour la Gamecube ce qu'Ocarina of Time était pour la Nintendo 64. Annoncé au cours de l'E3 2004, le jeu déchaîne les passions. Mais ce sera un espoir vain, puisque le jeu sortira en 2006, date à laquelle la Wii remplacera son ainée avec son sauveur en poche, faisant effondrer les ventes de ce zelda sur NGC.

Pleine d'espoir, la Gamecube s'écroule sous le poids de la PS2 qui n'a fait qu'une bouchée de Nintendo, heureusement sauvé par son monopole sur les portables. Mais il existe une autre raison qui à freiné les ventes de la Gamecube et c'est une nouvelle née qui entre dans le balai des jeux vidéos, sortie tout droit des bureaux de Billou.

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La Xbox de Microsoft débarque la même année que la Gamecube de Nintendo, à quelques mois d'intervalles. C'est une première pour le constructeur visiblement à l'aise puisqu'il était en charge de créer des processeurs pour la Dreamcast et, comme Sony durant la 5ème génération , à finalement sorti sa propre machine.

Et comme on est jamais mieux servi que par soi-même, Billou va doter sa bécane d'atouts pour la rendre potable. Ainsi, le Xbox Live apparaît seulement un an après la sortie de la Xbox mais sera en plus bien mieux exploité que sur les services online de Sega et Nintendo.

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Comme la Xbox est fraîchement débarquée, elle se dote de ses propres licences. Billou voit grand pour sa bécane et la renforce d'un disque dur, de la fonction HD et d'un système wifi via accessoire. Le revers de la médaille se fait pourtant sentir puisque la boiboite coûte cher ( 469 euros ), bien plus chère que sa concurrente directe PS2. Microsoft est obligé de revoir son prix de vente à la baisse pour rester compétitif.

Le succès est mitigé, d'un coté on peut dire que les ventes sont bonnes pour une première mais elles dépassent de peu celles de la NGC qui est mal en point. Le manque de succès de la machine est évidemment causé par le fait que Microsoft soit nouveau donc peu reconnu dans les jeux vidéos mais aussi que le fait d'être "américain" pose souci à nos amis japonais qui voient d'un mauvais œil cette concurrence.

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Face à l'effondrement des concurrentes et fort du succès de la PSX, Sony annexe un immense territoire dont il est devient le roi. La rétro-compatibilité avec les jeux PSX, sa bonne puissance, sa qualité démesurément reconnue, sa ludothèque vertigineuse et son accessibilité font d'elle la reine des consoles 6ème génération. Elle est encore de nos jours la console la plus vendue de l'histoire, toutes consoles et générations confondues.

Edit du 22/12/2012 : La Nintendo DS à détrôné la PS2 il ya quelques jours.

Elle est sans conteste la grande gagnante et elle à explosée toutes ses concurrentes en se taillant la part du lion au détriment des autres consoles. La Dreamcast n'aura pas résisté au rouleau compresseur Sony et Sega arrêtera définitivement de produire des consoles.

La Gamecube n'a pas du tout négociée son virage ni correctement négocié des atouts pourtant indéniables. Les vieux démons de la Nintendo 64 ont ressurgi et ont lourdement sabordé la bécane. La Xbox quant à elle fait une bonne entrée et se classe bonne seconde avec un grand espoir pour sa petite sœur la 360.

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Sony, grand leader, est confortablement installé dans son fauteuil et savoure sa victoire en voyant la concurrence se déchirer. Mais ne l'aurait-il pas trop vite enterrée ? Dans un désir de s'imposer, Microsoft emboîte le pas à tout le monde et Nintendo prépare une riposte dont Sony risque d'en faire les frais.

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Classement des ventes :

Playstation 2 : 153,68 millions
Xbox : 24,65 millions
Gamecube : 21,74 millions
Dreamcast : 10,6 millions

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La GBA, sortie en 2001 en même temps que la Gamecube, est seule à pointer son nez du coté des portables. Le marché étant libre, Nintendo peut étendre son monopole car il est enfin débarassé de Sega. La petite machine, qui rappelle la GameGear, se vendra à presque 80 millions d'unités, regonflant les bénéfices peu joviales de la NGC

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Message édité 13 fois. Dernière édition par Siderth le 22/12/12 à 12:01.


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Jeux vidéos, Partie 3 : L'émergence d'un nouveau leader

Article posté le 07/11/12 à 23:19

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Au milieu de ce duel des Titans entre Sega et Nintendo, surgît un nouvel adversaire qui a décidé d'en découdre. Sega, qui a décidé une fois de plus de sortir sa nouvelle console avant celle de Nintendo tombe sur un os et il s'appelle Sony. Nintendo, dans le secret, développe une console baptisé l'Ultra 64, censé être surpuissante ! C'est donc la 5ème génération de consoles qui s'ouvre et c'est un combat dantesque qui attend les trois constructeurs.

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Honneur donc à la Saturn, première console de la 5ème génération à pointer le boût de son nez en fin 1994. Le nom est révélateur, en effet, Sega voulait démontrer par ce titre la transition future du jeu vidéo. Sorti au japon pour Nöel, la console rencontre un grand succès ( une première pour l'éditeur dans cette partie du globe ). Mais Sony apparaît au milieu de la bataille et sort sous le nez et la barbe de ses concurents une console que vous connaissez tous, la Playstation, un tout petit mois après la Saturn.

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Le coup est rude pour Sega car le lancement de la PSX marche fort en amérique et Sony à déjà une sacrée longueur d'avance. Le constructeur japonais ( Oui, Sony est japonais ) travaillait depuis longtemps sur le support CD, notamment en vu d'une alliance avec Nintendo qui à complètement foirée et à décidé finalement de sortir sa propre machine.

Sony excelle dans le marketing et va, à grands renforts de pubs, créer un raz-de-marée publicitaire, lui permettant de s'imposer partout dans le monde car la marque est connue mondialement auprès du grand public. Sega, qui à pourtant le potentiel pour répondre, reste dubitatif dans un premier temps et n'imposera jamais le même rythme éffrenée de spots publicitaires pour contrer son nouvel adversaire.

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Shenmue, un titre sorti uniquement au japon mais qui est bien supérieure à ce que faisait les premiers jeux playstation.

Comme la PlayStation, la Saturn utilisait un support CD pour ses jeux. Cependant, la programmation étant difficile à cause de son double processeur, le public la considèrera, à tort, inférieure à sa conccurente.

Prix de lancement trop cher, difficile de programmer des jeux sur la console et par conséquent les éditeurs vont tous chez Sony, un excellent catalogue de jeu qui ne sortira jamais des frontières nippones et un marketing timide font plonger les ventes de la console dans le reste du monde. Mais que fait donc Nintendo pendant ce temps ?

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Edition collector pokémon de la Nintendo 64

La console tant attendue de Nintendo voit le jour au cours de l'année 1996, soit plus d'un an et demi après la Saturn. Si le constructeur ventait que sa console était surpuissante, il a néanmoins été contraint de voir ses caractéristiques à la baisse pour éviter un prix de lancement trop élevé.

Sony à eu tout le loisir durant ce temps de conquérir l'empire de Nintendo et en même temps d'écraser sèchement Sega dont le dernier bastion, le japon, tient encore bon. Malgré l'énorme attente des joueurs, le public est tout simplement bluffé par la qualité des jeux de la Nintendo 64 et il y a de quoi. Super Mario 64 montre la supériorité de la machine à ses conccurentes et Nintendo semble bien parti pour récupérer son fauteuil de leader mais...

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Final Fantasy VII permet à la Playstation de prendre le large sur la concurrence et sera la seconde meilleure vente de la bécane.

Un des alliés de poids de Nintendo en à marre et décide d'aller voir du coté de chez Sony, devenu leader avant l'heure. Bien entendu, Squaresoft avait de nombreuses raisons ( la première financière ) de déposer ses valises chez le géant multimédia. La conséquence de cette désertion est la sortie de Final Fantasy 7 sur PlayStation qui va torpiller la Saturn de Sega au japon et porter un coup rude à Nintendo dont les ventes de la machine ne réussissent pas à décoller. La 32bits de Sega sombre définitivement mais un jeu salvateur va redonner de l'oxygène à la 64.

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Sorti sur la Nintendo 64 et la 3DS, Ocarina of Time révolutionne la série par son environnement 3D

Les ventes redécollent pour la Nintendo 64 mais ce n'est qu'éphémère. Et malgré les excellents jeux Perfect Dark et Majora's Mask, la console paie les lacunes de ses dirigeants qui décrédibilisent la console aux yeux de tous.

Lancements reportés, annonces erronées, ventes foireuses d'une extension d'un lecteur de CD au japon et surtout le support cartouche qui devient obsolète face au support CD, plus faciles à programmer. Les éditeurs préfèrent alors s'en retourner vers Sony et seul Rare ( dont Nintendo est Actionnaire Principal ) continuera de produire des jeux pour Nintendo.

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Hommage à Gran Turismo, le jeu le plus vendu de la Playstation.

Sony dominera donc le marché et en deviendra le leader ( 104 millions d'unités vendues ) alors que Nintendo accusera les erreurs ( 32 millions ) et Sega à complètement craqué face à l'artillerie lourde marketing de Sony ( 9 millions ).

La firme du plus célèbre hérisson, voyant l'échec commercial retentissant de sa console, est obligée de sortir son dernier atout, et ce sera une machine révolutionnaire comme on en fait plus de nos jours, un monstre en sommeil qui risque bien de faire trembler la Planète Playstation.

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Petit bonus et petit apparté sur pokémon, parlons rapidement des consoles qui sont sortis durant cette génération et celle d'avant ( fin de 4ème génération ) mais qui n'ont pas connu de succès.

La 3DO, qui équivalait la Saturn et la PSX, produit par trois fabricants qui sortiront chacun leur modèle ( trois 3DO si vous préférez ). Le souci de cette machine est qu'elle ne faisait pas que des jeux mais accueillait tout type de médias comme éducatif, encyclopédiques ( et même du média pour adultes, les coquinous! ). Elle totalisera 6 millions d'unités vendues.

La Jaguar, sortie à la fin de la 4ème génération sur le sol américain, se vente d'avoir 64 bits. Elle est produite par Atari pour concurrencer les 16 bits ( et pour faire chier Nintendo ). Mais l'échec est cuisant pour la jaguar qui n'attire personne aux USA. Trop avancée, la machine est criblée de bugs et trop difficile à programmer. Atari ira jusqu'à dire que sa console surpasse les 32bits mais se noyera dans son propre mensonge ( processeur graphique 32 bits et CPU 16 bits ). La Jaguar perd toute crédibilité et disparaît totalement du marché.

La Philips CD-I, sorti en 1992 ( fin de la 4ème génération ) et était principalement faite pour des jeux éducatifs. Incapable d'afficher de la 3D, prix un peu élevé, jeux bas de gamme, processeur 16bits, bref cette machine à rapidement coulé sous le poids de la Saturn et de la PSX.

Petit apparté : En 1996, Pokémon sort en deux versions ( Rouge et Bleu ) et connaîtra un succès planétaire ( plus de 31 millions d'unités vendues ). Ce succès permet à Nintendo de rester dans la course sur le marché des consoles où la Nintendo 64 peine à se vendre.



Message édité 15 fois. Dernière édition par Siderth le 15/11/12 à 13:22.


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Jeux vidéos, Partie 2 : Le choc de deux Titans.

Article posté le 19/10/12 à 00:51

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Dans la partie 1 ( pour ceux qui n'ont pas suivi c'est ici : http://www.blork.net/blam/topic-1301 ), nous avons vu la naissance du jeu vidéo jusqu'à la crise de 1983. A ce moment précis, deux firmes inconnues japonaises se lançent à la conquête du marché en perdition. Rien n'allait présager de leur succès et pourtant, malgré toutes les embuches que chacune d'entre elle vont rencontrer, elles s'afficheront au plus haut sommet et connaîtront leur heure de gloire.

Si aujourd'hui nous les connaissons grâce aux jeux à succès qu'elles ont engendrées, nous ne connaissons pas en revanche leur passé. Avant de vous parler de la 3 et 4ème génération, faisons un focus sur l'histoire de ces deux géants. On va commencer par la firme la plus agée et c'est Nintendo qui ouvre le bal.

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La firme à été fondée en 1889 et proposait à l'époque des jeux de cartes japonaises à jouer. Mais non, pas les cartes pokémons Smiley : icon_yeux_triangle1.gif Si l'introduction des jeux de cartes au japon est portugaise, les japonais en ont vite créées en cohérence avec leur culture, le jeu de cartes étant désigné par le terme Hanafuda. Le troisième dirigeant de Nintendo ( Sekiryo Yamauchi ) va donner à la société une forte impulsion à partir de 1951, notamment grâce à un contrat avec Disney qui ouvre les portes internationales pour exporter le hanafuda. En 1969, Nintendo entre dans le monde du jouet avec un premier succès mais ne perçera pas vraiment dans ce domaine par la suite.

Ce n'est qu'à partir de 1970 que Nintendo s'intéresse de près aux jeux vidéos, un loisir en pleine expansion aux USA. Bien évidemment, la conccurence est rude à cette époque et le géant est noyé parmi la masse d'éditeurs américains. Mais Nintendo réussit à proposer ses jeux sur bornes d'arcades et participe avec Magnavox à la création d'une plateforme de jeu révolutionnaire, la fameuse Odyssey. En 1977, Nintendo lance successivement des petites consoles au japon ( La Color TV Game 6 et ses petites soeurs ) qui vont confirmer le talent de la firme dans ce domaine et l'inciter à continuer.
Les Game&Watch puisque nous en parlons pointeront le bout de leur nez au début des années 80 et c'est un succès internationnal. On doit à ces petites machines électroniques Mario ( Jumpman à l'époque ) et Donkey Kong ( sorti aussi sur Coleco )ainsi que la croix multi-directionnelle, breveté par l'éditeur. Nintendo construit des sièges dans les pays stratégiques afin de dominer le marché vidéoludique.

La crise de 1983 va faire chuter tous les conccurents de Nintendo, qui s'est occupé de vendre sa Famicom au japon seulement, une prise de risque minime certes mais sûre qui va donner un appui solide au constructeur pour envahir le reste du monde ( vidéoludique hein Smiley : icon_yeux_triangle1.gif ). Bien qu'Atari se soit reconverti dans la micro-informatique, il tentera de faire fléchir le constructeur nippon, sans résultat. L'expansion du géant semble illimité lorsque Super Mario Bros devient un succès mondial.

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Sega, abrévation pour Services Games, est fondée en 1951 par deux américains. Au départ, Sega faisait des Juxe-box pour les soldats américains, postés au japon à cause de la guerre de Corée. 1952, un autre américain fait fusionner sa société avec celle des deux américains pour créer la firme Services Games Japan. Elle consistera à vendre des juxe-box mais aussi des flippers aux japonais. En 1965, David Rosen, dont l'usine est leader du divertissement au japon, décide de faire fusionner Sega à son empire, ce qui donne Sega Enterprises, Ltd et ainsi il peut créer ses propres machines et ne dépend plus de personne, ce qui fait chier un maximum Taïto, son grand rival.

1966, Sega sort sa première borne d'arcade et le jeu consiste à couler des bateaux avec un sous-marin, Periscope. Le succès de Sega intéresse fortement un conglomérat américain ( une entreprise qui dirige des entreprises diverses ) qui rachète la société mais David Rosen reste à la barre jusqu'au krach de 1983 qui le contraint à revenir aux USA. Il cède sa place à un ancien dirigeant japonais, Hayao Nakayama, qui s'affaire au territoire nippon.

Et là où c'est intéressant, c'est qu'à partir des années fin 70 début 80, Sega fait la même chose que Nintendo. En effet, l'éditeur va porter ses jeux sur les consoles du krach, notamment Atari et Coleco. Sega va néanmoins se populariser dans le monde de l'arcade en proposant de nombreux bornes et jeux d'arcades. Le krach intervient en 1983, tous les éditeurs américains se cassent royalement la figure et Sega sort sa console au japon uniquement, la SG-1000. Comme Nintendo, Sega va aussi produire des dérivés et des consoles ( des ordis même pour Sega ) jusqu'en 1986 où Sega décide de s'attaquer au marché mondial.

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En 1983 donc, Nintendo sort sa Famicom en premier. Sega qui avait pour projet de sortir l'ordinateur SC-3000 fait un revirement de situation pour contrer son concurrent et sort la SG-1000 en même temps. Cette dernière, bien qu'ayant de meilleurs composants que la Famicom est mal desservie coté graphique, là où la NES est dotée d'une carte graphique de bien meilleure qualité. Mais pour le succès de la NES, il faut regarder du coté des éditeurs. En effet, Nintendo avait bien planifié ses projets en signant une flopée d'accords avec les éditeurs tiers, ce qui va grandement étendre le catalogue de jeux de la NES et éviter les dérives connus en amérique car Nintendo obtient l'exclusivité des portages. Sega, dans la précipitation, à du mal à organiser son réseau de distribution et les plannings de jeux annoncés sont inexistants. Un an plus tard, Sega sort la SG-1000 II, qui n'est que la SG-1000, ayant subi un coup de balai dans son design mais identique sous le capot. Néanmoins, Sega corrige le tir coté marketing mais c'est trop tard car la NES s'est popularisée. L'éditeur tente une dernière manœuvre en sortant la SG-1000 III ( Master System ), cette fois dotée d'une carte graphique égalant celle de la NES. Malheureusement, Nintendo conserve le monopole et le soutien des éditeurs tiers grâce à ses accords.

Le marché américain est tout d'abord abordé par Nintendo. Même si l'éditeur essuie le revers d'un accord commercial avec Atari qui préfère sortir l'Atari 7800, il finit par sortir sa console en la baptisant NES. Elle rencontrera un succès important à New-york qui va relancer le marché sur ce continent, surtout grâce au mythique Super Mario Bros. Sega sortira la Master System avec un an de retard, ainsi Nintendo peut prendre ses parts de marché, populariser sa console qui fera un carton ( 95% du marché américain ) et laissant une maigre place à son concurrent , qui stoppera la production de cette console dans cette contrée.

En europe, la situation est bien plus équilibrée, au point de faire quelques frayeurs du coté de chez Nintendo. Ce dernier tente une fois de plus de prendre son rival de court mais l'arrivage des consoles sur le sol européen prend du retard, ce qui fait que les deux consoles arrivent en même temps. ASD, le distributeur de Nintendo, rallonge le retard dans l'implantation de la NES, ce qui permet à Sega de combattre à armes égales. Autre raison du succès de Sega dans cette région du monde, les européens et surtout la france accueillent bien la Master System et il faudra le concours des mascottes de Nintendo pour que les deux constructeurs fassent quasiment jeu égal. Enfin, Sega s'infiltre du coté du marché brésilien où il rencontrera son plus grand succès.

Dans cette troisième génération, Nintendo domine fortement le marché américain et japonais. Si Sega à connu quelques déboires dans ces régions, les ventes européennes et sa popularité dans les bornes d'arcades sauvent le constructeur du fiasco. La NES sera vendu 62 millions d'exemplaires contre 13 millions pour la Master System.

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Mais Sega ne compte pas en rester là. Et en 1988, le constructeur vient littérallement couper l'herbe sous le pied de Nintendo, alors au plus fort de ses ventes avec la NES. La MegaDrive ( Sega Genesis aux USA ) 16bits déboule au japon et créé un raz-de-marée chez son concurrent pris de court et sort en amérique et en europe respectivement en 1989 et 1990. Sega reprend les parts de marché à Nintendo sur le sol américain mais les japonais l'accueillent beaucoup moins bien. Cependant, c'est en Europe où Sega va réussir ses meilleures ventes, grâce à l'excellent accueil des européens qui avaient bien apprécié la Master System.

Devant ce succès, Nintendo est face à un cruel dilemme. Soit continuer à vendre la NES ce qui lui ferait perdre le marché des USA soit sortir sa future 16 bits, ce qui tuerait la NES. Nintendo prend finalement la décision de sortir à la hâte la Super Nes en 1990 au japon, soit deux ans de retard sur la MegaDrive. Le succès rencontré est immédiat et la MegaDrive coule littérallement au japon. Nintendo commercialise sa console aux USA et reprend le monopole du marché. Mais c'est Sega qui domine le marché européen et surtout brésilien ( 75% ).

Malheureusement pour Sega, les éditeurs sont du coté de Nintendo qui à conservé ses accords commerciaux mais le constructeur réussit à convaincre des éditeurs tiers et voit beaucoup de portages sur sa machine. Mais jugeant sa console mal utilisée par les développeurs tiers, Sega sort le sublime Sonic The Hedgedog, prouvant que la MegaDrive à du répondant mais surtout il donne une mascotte à la firme qui concurrence largement celle de Nintendo. Coté Marketing, Sega reprend du poil de la bête. Agressif et surtout très convaincant, il perçe même dans le marché américain et en détiendra près de 60% avant l'arrivée de la Super Nes. Les deux poids lourds entrent dans une lutte acharnée à grands renforts de pubs, d'accords avec les éditeurs et d'exclusivités.

Mais les choix stratégiques de Sega pour améliorer sa console par le biais d'addons vont décrédibiliser la marque. Non parce que le support CD était un mauvais choix mais qu'il était trop avancé pour ce temps. Rares étaient les jeux qui sortaient sur ce support et le succès en conséquence n'est pas fleurissant. Nintendo connaîtra un échec de contrat avec Philips et Sony et son support CD ne verra jamais le jour, une bonne chose qui n'a pas trop porté préjudice à la firme au final. La Super Nes vieillira mieux que sa concurrente et finira par prouver qu'elle lui est supérieure techniquement notamment avec le fameux Starwing et un catalogue très fourni mais le choix de Sega de sortir en avance sa console fut payant pour la MegaDrive.

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Faisons un tour rapidement coté portable. Nintendo sort la Gameboy en 1989, soit un an avant la sortie de la Game Gear. Inutile de vous dire laquelle est la plus puissante mais c'est important de souligner que la Game Gear, malgré ses défauts, était très avancée pour son temps ( couleur, rétro-éclairage ) et on retrouvera certaines de ses technologies sur les futures portables de Nintendo. Malgré sa faible puissance comparé à la portable de Sega, la gameboy est peu onéreuse, dispose d'une bonne autonomie et se targue d'avoir un bon catalogue de jeu. Et en particulier Tetris, qui fera vendre la portable comme des petits pains. Ainsi, La Gameboy et sa petite sœur la GB Color totalisent le score hallucinant de plus de 118 millions d'unités vendues contre 9 millions pour la Game Gear, un échec cuisant pour Sega.

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La 4ème génération se termine à la fin de l'année 1994, avec la sortie de la Sega Saturn. Nintendo et Sega sont aux coudes à coudes, même si la Super Nes ( plus de 49 millions de consoles vendues ) surpasse sa concurrente, la MegaDrive ( presque 40 millions de consoles vendues ) n'a rien à lui envier. Mais au milieu de ce duel des Titans, surgît un nouvel adversaire qui a décidé d'en découdre. Sega, qui a décidé une fois de plus de sortir sa nouvelle console avant celle de Nintendo tombe sur un os et il s'appelle Sony. Nintendo, dans le secret, développe une console baptisé l'Ultra 64, censé être surpuissante ! C'est donc la 5ème génération de consoles qui s'ouvre et c'est un combat dantesque qui attend les trois constructeurs.

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