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Rétrospective NieR/NieR Automata

Article posté le 26/04/17 à 03:30

Wow la vache ça fait un bail que j'avais plus fait de rétrospective Smiley : lag30.gif

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J'avoue avoir du mal à savoir spécifiquement comment commencer à parler de cette série pour plusieurs raisons. La première est que même si il n'y a pas de numéros, ces jeux font bel et bien partis d'une plus grande série (Drakengard dont je parlais brièvement) mais surtout parce que j'ai pas mal de problèmes à expliquer spécifiquement ce qui fait que j'aime autant ces deux jeux. En général, j'aime bien commencer ces rétrospectives avec une vue globale de la série, ce que c'est, les principes fondamentaux etc... Mais là, c'est chaud. Il y a assez peu de ressemblances en terme de gameplay et il y a peu de connections scénaristiques. Donc j'imagine que c'est le meilleur moment pour parler du seigneur Sith personnalisé de Square-Enix : Yoko Taro (et aussi réalisateur et scénariste des Drakengard/NieR).

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Qu'est ce qui se passe quand Hideo Kojima passe son enfance à lire Berserk, Evangelion et autres œuvres du même genre au lieu de mater Escape from New York ? Vous obtenez un Yoko Taro tout frais tout chaud. Il est simplement l'un des types les plus étranges que j'ai vu bosser dans l'industrie du jeu vidéo. Outre le masque (qu'il porte même dans les conférences à l'E3 ce grand fou), c'est quelqu'un qui a des idées et des concepts vraiment étranges et complexe à mettre en jeu. Juste pour vous donner une idée, il y a une présentation de lui à la GDC où il explique qu'il veut que ses jeux aient un impact directement au joueur, pas simplement par l'histoire mais aussi par le gameplay (exemple personnel étant le boss final de Drakengard 3, de loin le plus dur boss que j'ai dû me taper et une putain de purge, mais qui représente plus ou moins la puissance du truc qu'on combat). Là où pas mal de jeux brisent le 4e mur pour choquer le joueur, comme par exemple Psycho Mantis du mec cité un peu plus haut, Yoko Taro veut détruire le mur entre joueur et développeur de manière plus subtile pour influencer le joueur.

Oui, c'est assez étrange, non, ça na marche pas souvent en jeu, oui, tous ses jeux sont au moins intéressants à jouer juste pour le trip. Si il a des idées un peu folles au niveau de la conception d'un jeu, niveau scénar, c'est du même niveau, voire encore plus fou par moment. Donner des exemples plus spécifiques serait un peu gâcher le fun alors je vais juste dire qu'un des personnages secondaires de Drakengard 3 est en réalité un pigeon et que l'équipe de Drakengard 1 contient une cannibale mangeuse de bébés et un pédophile. Donc ouais grosse ambiance.

Vous vous doutez probablement de pourquoi j'aime bien ce mec : en plus d'être incroyablement modeste en interview (mais qui dit que son script est merdique pendant la promotion de son jeu), ses jeux sont souvent incroyablement bancals, ne font parfois pas de sens mais surtout montrent vraiment la "patte de l'artiste" si je puis dire. Un jeu Yoko Taro, c'est une expérience très spéciale.

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NieR spécifiquement, c'est quoi ? Il s'agit d'une sous-série de Drakengard basée sur une des fins du premier jeu. Les jeux sont tous deux des actions RPG basés dans un monde post-apocalyptique où l'humanité est quasiment éteinte à la suite d'une grande calamité. Là où les jeux divergent déjà de la norme, c'est que au lieu de se passer juste après/peu de temps, les jeux se passent en 3361 et en 11944 après JC (la catastrophe ayant lieu au alentour de 2012). Le monde a bien récupéré et dans Automata, la nature a complètement repris le contrôle.

L'attrait principal de la série (et par extension de tous les jeux Yoko Taro) est le scénario. Pour ça il est mieux que j'en parle plus en détail avec chaque jeu, mais de manière générale, NieR est une série qui suinte de tragédie et de tristesse. Vous n'allez probablement pas passer un très bon moment dans le monde de NieR. Je ne veux pas dire que vous allez vous faire forcément chier, mais on parle ici d'un monde qui est peut-être plein de couleur et de vie mais qui est profondément merdique. Que ce soit dans l'histoire principale des deux titres ou bien des quêtes annexes, nombreux sont les moments où je me suis senti vraiment mal pour les personnages. Pour certains c'est une faiblesse, on a pas tous envie de jouer à des jeux qui vous dépriment plus qu'autre chose, mais pour moi il s'agit d'un grand atout de la série. J'ai du mal à me rappeler la dernière fois où j'ai terminé une session d'un jeu AAA aussi déprimé qu'avec la fin du premier NieR.

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Changement presque complet de sujet, parlons de BO maintenant. Celles de NieR et de NieR Automata ont été toutes deux composées par Keiichi Okabe et son studio MONACA (tous les Tekken, DLC de FFXV et pas mal d'animés) un pote de fac de Yoko Taro. Je vais la faire brève et dire que ce mec est un génie. Les BO des deux jeux sont probablement quelque part dans mon top 5 des meilleurs BO de jeux vidéos, avec Chrono Trigger, Ace Combat Zero et probablement Shadow of the Colossus. Sérieusement, elles sont juste tellement bonnes. J'ai déjà posté pas mal de chansons d'Automata dans le topic "Hé à quoi tu joues" et j'en posterai d'autres, en attendant je vais vous laisser avec l'une des musique les plus relaxante et tranquille que j'ai jamais entendu.

Si vous avez écouté Vous avez peut-être remarqué que la chanteuse chante n'importe quoi. C'est à moitié vrai. Lors de la création de la musique du premier NieR, Okabe a demandé à la chanteuse principale Emi Evans (qui chante probablement 85% des chansons sur cette BO et qui excelle à chaque fois) de créer un langage quasi imaginaire, basé en partie sur des langages existants. Grosso modo, il s'agit d'un mix entre différentes langues comme le français, le japonais, l'anglais, le portugais, le gaélique etc... retravaillé pour sonner comme une langue du futur lointain. Le résultat donne quelque chose de très étrange où on croit reconnaître des mots, des sons, mais le tout est mixé dans un tel bordel qu'ils sont irreconnaissables, une version musicale de la vallée dérangeante j'imagine. La meilleur chanson pour démontrer ça est la version originale de Grandma . Non ce n'est pas du français. Cette "langue du chaos" ou "langue angélique" est reprise dans NieR Automata où Emi Evans est supplantée en plus de deux autres chanteuses de même talent.

Après cette longue introduction où j'ai parlé des jeux pendant à peine un paragraphe pour pouvoir passer tout mon temps sur Yoko Taro et Keiichi Okabe, je vous dit à bientôt pour le premier NieR dans lequel on joue un père/jeune homme tentant désespérément de sauver sa fille/sa sœur d'une maladie incurable dans un monde où la mort est constante. Quand je vous dit que le fun est toujours présent avec Yoko Taro !



Message édité 1 fois. Dernière édition par Nioji le 29/04/17 à 04:47.


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KOTOR 1 et 2

Article posté le 04/04/16 à 14:19

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Les bouches de Kotor sont une baie située sur la code occidentale du Monténégro, dépendante de la mer Adriatique. Elles forment une baie qui est souvent comparée à tort avec...

Comment ça, on est le 4 avril et pas le 1er ? Meeeeeeeeerrrde.

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Donc après cette petite blague (de merde j'avoue), on va pouvoir parler vraiment de KOTOR, ou dans son nom complet : Star Wars : Knight of the Old Republic. Ou "qu'est ce qui se passe quand Bioware crée un jeu Star Wars". Probablement un des meilleurs jeux Star Wars jamais crée, avec Jedi Outcast (selon moi). Ca fait un bail que je voulais parler de ce jeu et de sa suite, parce que je pense qu'il s'agit probablement d'un des meilleurs jeux dans le catalogue de Bioware (avec Mass Effect 2 et Dragon Age Origins) et parce que sa suite est absolument fascinante dans sa déconstruction brutale de l'univers Star Wars. Mais bon, commençons d'abord par le premier !

Gameplay :

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Je vais commencer par ce que je considère comme la partie la moins importante de cette duologie le gameplay. Grosso modo, c'est Donjons et Dragons 3e édition/d20 adapté à la sauce Star Wars. Tout ou presque est déterminé avec des jets de dés et les personnages gagnent des talents et peuvent plus ou moins multi-classer au bout d'un moment. Comme dans Baldur's Gate/Neverwinter Nights/Dragon Age, c'est du combat en temps réel qu'on peut pauser à n'importe quel moment pour pouvoir mieux donner des ordres aux personnages en combat.

C'est un système de combat qui marche très bien, mais personnellement, j'ai jamais trouvé que Donjons et Dragons, ça donnait quelque chose de vraiment fascinant à jouer. Bon ici, ça passe mieux que dans Neverwinter Nights par exemple, parce que les animations pète la classe et donne vraiment l'impression d'assister à un combat chorégraphié tiré de la prélogie. (au lieu de 2 gamins qui se tapent dessus avec des bâtons à la maternelle)

Le plus gros problème du gameplay de KOTOR selon moi, c'est les allers retours assez dingues qu'on doit faire pour pratiquement toutes les quêtes du jeux. La plupart du temps, ça va, mais ça peut très vite devenir chiant. C'est pas au niveau de Dragon Age 2 mais tout de même.

Histoire :

Aaaah, là par contre, on touche à du lourd.

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Tout commence il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine. Et parce longtemps, je veux dire encore plus longtemps que d'habitude. KOTOR commence environ 4000 ans avant la création de l'empire galactique, donc 4000 ans avant la fin de la prélogie, dans une période de trouble profond. L'ex Jedi Dark Malak, dernier apprenti du Sith Dark Revan, a lancé une armada de Siths contre la République et le conseil Jedi. Et comme d'hab, les Jedis se font démonter par les Siths de manière très violente.

Le jeu commence par l'attaque d'un vaisseau républicain, l'Endar Spire autour de la planète Taris. A bord, un jeune homme (ou une jeune femme, mais canoniquement, c'est un homme (et oui je sais qu'il y'a eu un reboot de l'univers Star Wars mais bon voila)) est forcé de se battre pour protéger une Jedi, Bastilla Shan, qui est apparemment le dernier espoir de la République contre les Siths. Bien sûr, l'Endar Spire explose et après un atterrissage difficile sur Taris, ce jeune homme accompagné de Carth Onasi, un autre soldat républicain, va devoir essayer de sauver Bastilla et aussi la République si possible.

Si le début du jeu est assez linéaire, le jeu s'ouvre assez vite pour permettre au joueur d'aller sur quatre planètes différentes : Kashyyk, Tatooine, Manaan (une planète complètement aquatique) et enfin Korriban. Un peu une version plus courte de Dragon Age Origins (et pas de passage équivalent aux Tréfonds, on a du cul là dessus)

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C'est bien sûr une version très très raccourcie du scénario qui est plein de twists et de révélations pour tout les personnages. D'ailleurs, j'adore les compagnons qui vous accompagnent pendant tout le jeux. Même si certains peuvent parfois devenir un petit peu chiant (Carth et sa paranoïa constante même si il a souvent raison), dans l'ensemble je les trouve tous intéressant et ils permettent tous de montrer une facette fascinante de Star Wars à un moment qui n'a jamais été montré dans les films. Entre Bastilla, la Jedi un petit peu coincée du cul mais quand même sympa (avec une Jennifer Hale pré-Mass Effect !), Jolee Bindo, le Jedi "gris" exilé, Mission Vao et Zaalbar, le duo Twilek/Wookie et Canderous Ordo le mercenaire Mandalorien blasé et sarcastique, c'est une clique très variée et franchement très sympa.

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Et puis bon, HK PUTAIN DE 47. HK-47 LES MECS. IL EST TELLEMENT PARFAIT. ("Observation: I am a droid, master, with programming. Even if I did not enjoy killing, I would have no choice. Thankfully, I enjoy it very much.") En terme de comédie pure, c'est probablement le meilleur compagnon que Bioware ait jamais crée. Pratiquement toute ses répliques sont hilarantes.

Personnellement, c'est ça qui me plaît le plus dans KOTOR 1, les compagnons. Un peu comme dans Dragon Age Origins, on a vraiment l'impression d'être dans une grande aventure accompagnée de potos rencontrés sur le chemin. Je terminerai juste en disant que personnellement, KOTOR 1 c'est un peu l'adaptation parfaite en jeu vidéo de la première trilogie : c'est une aventure avec un très bon rythme et des twists géniaux (rassurez vous, pas de "Je suis ton père" 2 ici) avec des personnages très intéressants.

Graphismes et musiques :

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Oui bon là par contre, KOTOR a pris un sacré coup de vieux au niveau des graphismes. Les persos ont pas vraiment d'animations faciales, et je dois avouer que les équipements qu'on peut porter sont franchement très moches.

Quand à la BO, c'est de la très bonne qualité (enfin bon, quand on a Jeremy Soule, faut pas s'attendre à autre chose). Le thème principal m'est resté en tête pas mal de temps après avoir terminé le jeu et les musiques ambiantes comme celle des appartements de Taris ou bien celle de Tatooine sont aussi très sympa.

Conclusion :

KOTOR, c'est un excellent jeu Star Wars, c'est un excellent RPG et c'est un des meilleurs jeux que Bioware ait crée. Les personnages sont incroyablement attachants, l'histoire est très prenante et l'univers de Star Wars vu à une toute autre époque est très intéressant. Je vous recommande d'y jouer.


Pfiou, ça c'est fait. La prochaine fois, sortez vos lunettes et préparez vous à parler Nietzsche, déconstruction, Chris Avellone et Kreia meilleur personnage féminin de tout les jeux vidéos, parce que la prochaine fois, on parle de KOTOR 2 : The Sith Lords !


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Danganronpa : Trigger happy Havoc

Article posté le 01/03/16 à 21:33

Note : le jeu n'est disponible qu'en anglais dans le texte. Les voix peuvent être choisies en début de partie entre le dub japonais ou anglais, j'ai choisi anglais.

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J'avais entendu vaguement parler de Danganronpa, un de mes potes qui avait une Vita m'avait dit que le jeu était absolument excellent et que c'était une très bonne alternative aux jeux Ace Attorney. Vu que je n'ai ni Vita, je ne pouvais bien sûr pas y jouer. Mais en décembre dernier, les développeurs ont annoncé leur intention de porter le premier Danganronpa (celui-ci), sa suite et d'autres jeux sur PC, et voilà le résultat. Alors, ça donne quoi ?

Histoire :

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Il existe au Japon un lycée appelé Hope's Peak. On n'y amène que des élèves spéciaux, il faut en effet qu'ils soient le meilleur dans un domaine spécial. (Ultimate Baseball Player, Ultimate Programmer...) Cette école entraîne ainsi l'élite de la nation, les meilleurs des meilleurs, et il est dit qu'un avenir brillant est garanti à celui qui en sortira.

Makoto Naegi, le protagoniste, n'a rien de particulier. Il est complètement moyen en tout, pas très sportif, pas incroyablement studieux, bref c'est votre lycéen japonais standard. Sauf qu'il reçoit une lettre envoyée au hasard par l'école, le proclamant l'Ultimate Lucky Student et lui permettant ainsi d'accéder aux cours de l'école.

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Mais à son premier jour, dès qu'il rentre dans le lycée, il s'évanouit. Il se réveille dans une salle de classe vide dont les fenêtres sont bloquées par des grosses plaques de métal. Il se rend vite compte qu'il est enfermé dans Hope's Peak avec 14 autres élèves par un ours robotique noir et blanc nommé Monokuma, qui se proclame proviseur de l'école et impose un nombre de règles drastiques. D'après lui, le seul moyen de quitter Hope's Peak est d'effectuer un meurtre parfait, de tuer un autre élève et de réussir à faire condamner un autre pendant le procès à sa place. La tension et la paranoïa monte et Makoto devra très vite se transformer en détective afin d'élucider des meurtres de plus en plus complexes...

Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de ne surtout pas faire de recherches sur Danganronpa avant de commencer à y jouer. Mis à part la règle de base que c'est un jeu principalement basé sur l'histoire à la Ace Attorney et que donc les spoilers sont partout sur Internet, la fanbase de Danganronpa est très active. Et ça c'est super cool, mais ça veut aussi dire qu'il y a une tonne de fan-art pleins de spoilers. Là juste en cherchant une image en haut, je suis tombé sur un truc qui pourrait être considéré comme spoiler. Donc faites moi confiance et ne faites pas de recherche sur Danganronpa. (sauf si vous êtes bloqué, je vous demande pas d'être maso non plus)

Mais est ce que ça vaut le coup ? Oh que putain de oui. L'histoire de Danganronpa est tout simplement fascinante. Chaque procès est superbement construit comme les meilleurs procès des jeux Phoenix Wright. Les personnages ont pratiquement tous une personnalité intéressante et avec plusieurs facettes. Le jeu a un sens de l'humour qui alterne entre l'absurde et l'humour noir et même si j'étais pas mort de rire 24/24h, j'ai quand même passé un très bon moment et je me suis bien marré par moment. Les révélations sur l'école et l'identité réelle de Monokuma s'empilent à très grande vitesse ce qui fait que même pendant les moments d'accalmie, le jeu garde cette impression de tension. A vrai dire, je ne crois pas qu'il y ait un seul jour (dans le jeu) où le scénario n'avance pas d'une manière ou d'une autre. Mon seul problème serait la fin, qui est un peu gnangnan mais ça ne m'a pas tellement gêné.

Gameplay :

Danganronpa ressemble énormément à Phoenix Wright au niveau du gameplay. Comme dans PW, chaque enquête est divisé en 2 phases : l'enquête en elle même et le procès.

Les enquêtes sont extrêmement simples, là c'est presque une copie parfaite du premier PW. On va sur la scène du crime, on cherche des indices, ça nous amène à d'autres endroits dans le lycée pour trouver d'autres indices qui désignent d'autres endroits... C'est la partie du jeu qui m'a un peu déçu. Là où dans Phoenix Wright, on pouvait accuser directement des suspects pendant cette phase pour obtenir d'autres indices, dans Danganronpa il faut attendre le procès pour pouvoir accuser des élèves. Il n'y a pas d'équivalent du Magatama de Phoenix Wright non plus. Cela dit, les meurtres en questions sont tous différents et très intéressants, ce qui fait que même si l'enquête est moins intéressant que dans PW, elle reste fascinante à suivre.

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Les procès rattrapent cependant ce problème. Danganronpa change pas mal de trucs par rapport aux procès de Phoenix Wright. Ils sont divisé en 4 mini-jeux. Le premier, le Nonstop Debate, se joue d'une façon très similaire aux procès de PW. Les élèves partent sur un débat sur un sujet spécifique (où se trouvait X pendant le meurtre, à qui appartient l'arme du crime...) et il faut trouver une erreur dans leurs arguments pour faire avancer le procès. Grosso modo la même chose que dans PW mais en plus rapide et en plus efficace. Le deuxième, le Hangman's Gambit, est probablement le moins intéressant puisqu'il s'agit simplement d'un pendu tout simple.

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Le 3e, le Bullet Time Battle, est un phase de jeu de rythme où il faut prouver son argument en accusant un élève en rythme avec la musique. J'ai beau être une merde complète aux jeux de ryhtme, je n'ai pas vraiment eu de problème avec ces sections, donc n'ayez pas peur si vous êtes comme moi nul aux jeux de rythmes. Enfin, le 4e et dernier mini-jeu est le Climax Inference. A la fin de chaque procès, on doit refaire un comics représentant tout les évènements principaux de l'affaire en question. Ca permet de bien récapituler toute l'affaire juste avant de terminer le procès.

Avoir ces 4 mini jeux au lieu de la simple contre-interrogation des Phoenix Wright rend tout les procès beaucoup plus rapides et dynamiques, il y a très peu de temps morts et le rythme est constant.

Entre affaires, on peut décider d'aller traîner avec les élèves que l'on veut histoire d'en apprendre un peu plus sur leur personnage, leur personnalité, leur histoire et également pour obtenir une compétence utilisable pendant les procès pour se faciliter la vie sur certains aspects. C'est complètement optionnel, mais le dialogue est plutôt bien écrit et les personnages comme dit avant sont intéressants du coup ce serait un peu con de manquer une bonne opportunité de passer un bon moment avec eux Smiley : lag11.png

Graphismes et musiques :

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Je trouve que l'art style pète la classe personnellement. Les portraits sont très bien faits et les persos ont tous une tête bien distinctes pour aller avec leur personnalité. Le portage sur PC est solide, pas de problème de ce côté là (le jeu s'est calé automatiquement sur le clavier AZERTY ce qui est plutôt cool pour un jeu japonais, ils sont pas vraiment connus pour être des pros dans la matière).

La BO est géniale. (ATTENTION SPOILER DANS LES COMMENTAIRES ET PEUT-ETRE AUSSI LES VIDEOS SUR LE COTE OH MON DIEU TANT DE SPOIELRS) Que ce soit l'intro, la musique d'enquête super funky, une des 3 musiques différentes pour les débats ou encore celle-ci qui est celle qui passe pendant pratiquement 99% des grosses révélations du jeu , la BO est superbe et elle accompagne parfaitement le jeu.

Un petit mot sur le doublage anglais. Dans l'ensemble, je dirais que c'est du bon, rien de fou furieux mais rien d'affreux non plus. Avec cependant deux exceptions notables : Celeste, qui a l'air de se faire chier constamment même pendant les procès et le/la méchant(e) qui explose tout le monde en terme de qualité de doublage. Sérieusement, il/elle est tellement bien doublé, l'acteur/actrice a collé parfaitement à la peau du perso, c'est juste super Smiley : lag18.png

Conclusion :

Danganronpa : Trigger Happy Havoc est un jeu que je recommande à tout le monde, pour peu que vous soyez capable de supporter beaucoup de lecture (ça reste une visual novel à la base) et que un peu de "japonositude" ne vous fait pas trop peur. N'hésitez pas, c'est vraiment un super jeu.


Vous avez peut-être remarqué que quand j'ai dit avant que le développeur comptait apporter ses jeux sur PC, je n'ai pas mentionné de quel développeur je parlais. C'était pour garder un peu de suspense Smiley : lag18.png Il s'agit de Spike Chunsoft. Et ils ont fait quoi comme autre jeux ?

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BRING. IT. ON.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Nioji le 26/04/16 à 14:04.


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XCOM : Ennemy Unknown/Within

Article posté le 25/09/14 à 21:20

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Ah XCOM... si vous avez lu ma rétrospective, vous savez que j'ai adoré l'original malgré sa difficulté de fou furieux. Les suites m'avait moins marqués (et je n'ai même pas parlé de la pure merde qui est arrivé après... ) et je trépignais de voir ce qu'allait donner ce remake. Le résultat ?

Ben je fais qu'en parler dès que quelqu'un pense aux remakes sur ce forum, donc... Smiley : lag11.png

Histoire :

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Les aliens arrivent (je sais quelle surprise) et vous, à la tête du projet international XCOM (pour eXtraterestrial COMbat unit), devez les arrêter à tout prix. Aidé par le lieutenant Bradford (qui s'occupe du côté tactique), du docteur Vahlen (la scientifique) et du docteur Shen (l'ingénieur), vous allez devoir comprendre le pourquoi du comment de cette invasion alienne.

Du déjà vu, mais du bon déjà vu somme toute. Les cutscenes brisent un peu le rythme du jeu, mais elles ne sont pas si nombreuses (et j'adore les cutscenes des autopsies bien gore à souhait Smiley : lag27.gif)

Gameplay :

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Comme je l'ai mentionné plusieurs fois dans la rétrospective, le principe d'XCOM est simple : le jeu est divisé en 2 phases, une phase tactique où on gère les soldats sur le champ de bataille et une phase stratégique où on gère le côté financier, la base, la recherche, l'ingénierie...

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Le côté tactique d'Ennemy Unknown est très bien pensé et (mais ça c'est une tradition) assez brutal au premier abord. Vous savez qu'un jeu vous déteste quand le tutoriel massacre 3 de vos 4 soldats en moins de 6 tours. Smiley : lag30.gif

Il est basé sur un système de tour-à-tour entre vous et les aliens (nan, sans déconner !). Là où vous aviez des Points d'Action (PA) dans l'original à dépenser pour chaque action, ici vos soldats ont tous 2 actions par tour, que ce soit tirer, courir, soigner un pote, passer en Vigilance (surveiller les mouvements aliens pour des tirs de réactions) ou simplement se planquer. Il existe plus de types d'aliens que dans l'original, et ils sont dans l'ensemble très variés et originaux. Cela dit, les Chrysalides

Une chose à retenir : un soldat qui n'est pas à l'abri est mort. Il existe 2 sortes d'abris : l'abri "à moitié" (me rappelle plus des noms français) et l'abri "plein". Si vous jouez dans les difficultés élevées, vous allez adorer l'abri plein, parce que sinon, apprêtez vous à voir tout vos soldats partir en fumée très rapidement.

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Les soldats, tient parlons-en ! Si ils commencent comme des recrues toutes pourries (à affubler d'une armure rose fluo Smiley : lag11.png), vos soldats peuvent facilement devenir des monstres sanguinaires. Dès leurs premières promotions, vos recrues sont attribués une classe au hasard (ce qui m'embête un peu mais bon...) entre Assault (capable de sprinter et de tirer, seuls capables d'utiliser un fusil à pompe), Grenadier (utilise des mitrailleuses ainsi que des bazookas), Support (médecin, support, seul capable d'utiliser la fumigène) et enfin, la plus destructrice d'entre toutes : le Sniper (peut tirer sur n'importe qui que vos mecs voient, tant qu'ils n'y a pas de murs entre les deux, c'est aussi puissant que ça en a l'air). A chaque nouvelle promotion, votre soldat va gagner des stats, et vous pourrez choisir entre 2 nouvelles compétences, passives (+5 de défence par ennemi en vue, peut prendre 3 médikits...) ou actives (capacité d'esquiver tout les tirs de Vigilance ennemis, tir gratuit sur les ennemis à découvert pour les SNIPERS...)

Votre escouade passe d'un maximum de 30 dans l'original à maximum 6 ici. Et je trouve que c'est une bonne chose. Avec ce nouveau système de classe et cette escouade réduite, choisir qui prendre en mission est un petit casse-tête, et tout cela fit qu'on s'attache beaucoup plus à ses soldats (surtout si vous les nommez d'après vos potes Smiley : lag18.png)
Et surtout, les tours s'écoulent plus rapidement que dans l'ancien.

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Au niveau de la difficulté, je n'ai qu'une chose à vous dire : ne jouez pas en Facile. Commencez direct en Normal et si vous êtes à l'aise, passez la difficulté en Classique qui est selon moi le niveau de difficulté le mieux équilibré. Impossible est juste... Impossible (best joke ever 2014 swag banane)

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Vous serez envoyés en 3 missions : les missions d'enlèvement où vous devrez choisir entre 3 pays à aider, les missions de récupération des OVNIS après les avoir abattus et les missions de terreur (CHRYSALIDES AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH). Il y a aussi des missions spécifiques à l'histoire. Les maps sont suffisamment bien designés pour que l'IA pense à vous contourner et il m'est arrivé plusieurs fois qu'un sniper laissé à l'arrière se fasse flanquer et limite butter. Il n'y a cependant pas assez de maps, et lors de ma partie j'en vues plusieurs similaires d'affilée.

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Du côté de la phase stratégique, il s'agit plus ou moins de la même chose que dans l'orignal, géoglobe y compris. Cela dit, vu qu'il n'y a plus d'attaque de bases et que vous n'en avez qu'une (de base), ce côté là des choses perd de son importance. Sinon, je pense qu'une phrase de Yahtzee résume bien toute cette phase : "Quand je recherche des lasers, je meurt d'envie de les utiliser. Quand je les utilise, je meurt d'envie de ramener les corps des aliens pour les autopsier."

Aspect graphique et sonore :

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Vous l'avez sans doute remarqué, mais l'Unreal Engine 3 est ici (selon moi) très bien utilisé. Les différents endroits visités sont tous très beaux et originaux (dédicace spéciale à la base alien).

Du côté musique... y a le compositeur du nouveau Deus Ex.

Une image pour résumer la BO :

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Conclusion :

Vous l'aurez compris, je recommande chaudement XCOM : Ennemy Unknown. Bien plus simple et accessible que son prédécesseur, il est selon moi l'exemple parfait du remake qui marche bien.


A bientôt pour l'expansion/pack de maps, Ennemy Within !


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The Walking Dead : The Video Game Saison 1

Article posté le 07/09/14 à 18:37

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Crée par Telltale, le même studio derrière les nouveaux Sam & Max et les Tales of Monkey Island, ce jeu est simplement une petite merveille. J'avais déjà écrit dans le sujet sur les jeux finis que j'avais terminé The Walking Dead avec les larmes aux yeux tellement ce jeu peut vous enchaîner des Wham Episodes (des moments qui changent totalement la situation d'une série/jeu vidéo/film et qui laisse généralement le public avec la bouche bée). Donc oui ce jeu est génial.

Une petite précision avant de commencer, je vais éviter le spoil au maximum, mais je vais parler de 2 choix à la fin de l'épisode 1 et au début de l'épisode 2 en spoiler, à vous de voir si vous voulez les lire !

Histoire :

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Tout commence dans une voiture de police. Lee Everett, professeur d'histoire est en train d'être emmené dans une prison pour un crime qui sera révélé au fur et à mesure de la saison. La voiture percute alors un zombie et Lee est forcé d'abattre le policier zombifié et se réfugie dans une maison voisine, où il fait la rencontre de Clementine, une petite fille de 9 ans laissée seule par ses parents avec sa baby-sitter depuis morte. Lee va donc protéger Clementine contre à peu près tout et n'importe quoi.

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Lee et Clementine vont donc faire la rencontre de nombreux personnages dont entre autres, Kenny juste plus haut (de loin, très loin mon perso préféré mis à part Clementine et Lee) avec sa femme Katjaa et Duck son fils, Carley la journaliste, Doug, Lily et son père Larry (qui est un IMMENSE connard) et beaucoup, beaucoup d'autres (dont certains de la BD/série !)...

Le jeu est divisé en 5 épisodes d'environ 2-2h30 chacun, ce qui peut paraître très court, mais les dialogues et les personnages sont vraiment ce qui pousse ce petite gemme. Chacun d'entre eux sont bien écrit et multidimensionnels (avec plusieurs facettes) et, surtout, la relation entre Lee et Clementine est juste parfaitement exécutée. Clementine n'est jamais un fardeau, jamais emmerdante tout en restant une gamine tout simplement adorable. J'adore Clementine Smiley : lag27.gif

Gameplay :

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Si vous avez déjà joué à un Point-and-Click, vous savez à quoi vous attendre. En reprenant les 3 points de la vidéo de sf, on peut dire que The Walking Dead se concentre beaucoup moins sur les puzzles (même si il y en a toujours, ne vous en faites pas) et beaucoup plus sur les personnages et l'histoire. Vous aurez le choix lors des dialogues de 4 options, avec toujours l'option de ne rien dire à chaque fois. Je vous conseille de faire attention à vos choix de mots, car vous pouvez facilement insulter des personnes et tout le monde a la mémoire très longue dans The Walking Dead.

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Le reste du jeu est une série des puzzles, entrecoupés de QTE mais attendez, ne partez pas, ce sont de bons QTE. Ils sont parfois associés avec des jumpscares affreusement efficaces et je me suis surpris à appuyer sur ma manette comme un attardé, alors que généralement ce genre de truc me fais très vite chier. Les puzzles évitent également l'absurdité totale d'autres Point-and-Click, ou comme dirait Yahtzee de Zero Punctuation "le puzzle où pour faire descendre un chat d'un arbre, on effraie le conducteur d'une voiture avec une araignée en plasitique pour qu'il percute l'arbre".

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Cette image est dégueulasse hors contexte et horrible en contexte

Mais là où le jeu fais très fort, là où il touche vraiment la corde émotionnelle, c'est dans les choix que Lee devra faire. Un exemple :à la fin de l'épisode 1, Lee est avec un groupe de survivants dans une pharmacie. Les zombies attaquent et vous devez choisir entre Doug et Carley. Notez bien que il n'y a pas d'autre alternatives, pas de troisième option. Mais l'un des plus vicieux et plus simples arrive au tout début de l'épisode 2 les survivants manquent de nourriture et vous n'avez que 3 rations. C'est très con, mais avec la musique déprimante qui passe en arrière-plan, ça a autant plus d'effet.

Une petite précision : le jeu est divisé en 5 épisodes de 2/2h30, ce qui est assez court, mais il ne coûte que 20€ donc je trouve que ça en vaut la peine. Un petit avis sur chacun des épisodes :

Episode 1 A New Day : Belle introduction des personnages, choix bien tordu à la fin, plus axé puzzle que le reste de la saison

Episode 2 Starved For Help : Là, on commence à rentrer dans le vif du sujet. Certains moments sont assez dégueulasses notamment le tout début et (GROS SPOILER) le dîner, attention.

Episode 3 Long Road Ahead : Mon dieu, cet épisode. Croyez moi, vous allez pleurez comme un torrent avec tout ce qui s'y passe.

Episode 4 Around Every Corner : Un épisode un peu plus calme et posé que le 3, ce qui est bien requis. Mais ça ne va pas durer très longtemps, croyez moi, car...

Episode 5 No Time Left : ARRGGGHHHHH Smiley : lag29.gif:ouin:ouin

Aspect graphique et sonore :

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Vous avez sans doute remarquer que The Walking Dead utilise un style de sel-shadding particulièrement efficace, et les personnages ont tous des animations très sympa et humaines. Les musiques sont très sympa maaaais je ne peux pas vous en montrer parce que elles marchent mieux dans le contexte.

Conclusion :

Généralement, je n'aime pas les Point-and-Click pour diverses raisons. Mais The Walking Dead est vraiment génial. Les choix, les personnages et les rares QTE marchent parfaitement et l'ambiance déprimante qui s'instaure au fil des épisodes est très efficace. Vraiment un excellent jeu.


Si vous voulez, vous pouvez essayer le premier épisode gratuitement sur à peu près toutes les plateformes possibles et imaginables, mais si vous achetez la version digitale, le jeu sera en anglais sous-titré anglais (ce qui ne me dérange pas perso). J'ai pu trouver une version physique sur PS3 avec les sous-titres en français, mais l'équivalent n'est pas encore disponible pour la saison 2. A vous de voir !



Message édité 1 fois. Dernière édition par Lag le 12/09/14 à 20:12.


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