Blork et size.fac
Séparation haute

Envoi de message privé Fermer ce menu

Destinataire : *

Message : *

Envoyer ce message privé

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Menu : profil et inscription Fermer ce menu

Si vous avez oublié votre mot de passe, merci de nous indiquer les renseignements suivants :

Votre pseudo : *

Adresse email de votre profil : *

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Blork & size.fac > Articles de Nioji

Abonnez vous au flux RSS des articles de Nioji

*Nom de liste d'article original*

Filtrez les articles de cet auteur par catégorie :

Rétrospective NieR/NieR Automata

Article posté le 26/04/17 à 03:30

Wow la vache ça fait un bail que j'avais plus fait de rétrospective Smiley : lag30.gif

Image Image

J'avoue avoir du mal à savoir spécifiquement comment commencer à parler de cette série pour plusieurs raisons. La première est que même si il n'y a pas de numéros, ces jeux font bel et bien partis d'une plus grande série (Drakengard dont je parlais brièvement) mais surtout parce que j'ai pas mal de problèmes à expliquer spécifiquement ce qui fait que j'aime autant ces deux jeux. En général, j'aime bien commencer ces rétrospectives avec une vue globale de la série, ce que c'est, les principes fondamentaux etc... Mais là, c'est chaud. Il y a assez peu de ressemblances en terme de gameplay et il y a peu de connections scénaristiques. Donc j'imagine que c'est le meilleur moment pour parler du seigneur Sith personnalisé de Square-Enix : Yoko Taro (et aussi réalisateur et scénariste des Drakengard/NieR).

Image

Qu'est ce qui se passe quand Hideo Kojima passe son enfance à lire Berserk, Evangelion et autres œuvres du même genre au lieu de mater Escape from New York ? Vous obtenez un Yoko Taro tout frais tout chaud. Il est simplement l'un des types les plus étranges que j'ai vu bosser dans l'industrie du jeu vidéo. Outre le masque (qu'il porte même dans les conférences à l'E3 ce grand fou), c'est quelqu'un qui a des idées et des concepts vraiment étranges et complexe à mettre en jeu. Juste pour vous donner une idée, il y a une présentation de lui à la GDC où il explique qu'il veut que ses jeux aient un impact directement au joueur, pas simplement par l'histoire mais aussi par le gameplay (exemple personnel étant le boss final de Drakengard 3, de loin le plus dur boss que j'ai dû me taper et une putain de purge, mais qui représente plus ou moins la puissance du truc qu'on combat). Là où pas mal de jeux brisent le 4e mur pour choquer le joueur, comme par exemple Psycho Mantis du mec cité un peu plus haut, Yoko Taro veut détruire le mur entre joueur et développeur de manière plus subtile pour influencer le joueur.

Oui, c'est assez étrange, non, ça na marche pas souvent en jeu, oui, tous ses jeux sont au moins intéressants à jouer juste pour le trip. Si il a des idées un peu folles au niveau de la conception d'un jeu, niveau scénar, c'est du même niveau, voire encore plus fou par moment. Donner des exemples plus spécifiques serait un peu gâcher le fun alors je vais juste dire qu'un des personnages secondaires de Drakengard 3 est en réalité un pigeon et que l'équipe de Drakengard 1 contient une cannibale mangeuse de bébés et un pédophile. Donc ouais grosse ambiance.

Vous vous doutez probablement de pourquoi j'aime bien ce mec : en plus d'être incroyablement modeste en interview (mais qui dit que son script est merdique pendant la promotion de son jeu), ses jeux sont souvent incroyablement bancals, ne font parfois pas de sens mais surtout montrent vraiment la "patte de l'artiste" si je puis dire. Un jeu Yoko Taro, c'est une expérience très spéciale.

Image

NieR spécifiquement, c'est quoi ? Il s'agit d'une sous-série de Drakengard basée sur une des fins du premier jeu. Les jeux sont tous deux des actions RPG basés dans un monde post-apocalyptique où l'humanité est quasiment éteinte à la suite d'une grande calamité. Là où les jeux divergent déjà de la norme, c'est que au lieu de se passer juste après/peu de temps, les jeux se passent en 3361 et en 11944 après JC (la catastrophe ayant lieu au alentour de 2012). Le monde a bien récupéré et dans Automata, la nature a complètement repris le contrôle.

L'attrait principal de la série (et par extension de tous les jeux Yoko Taro) est le scénario. Pour ça il est mieux que j'en parle plus en détail avec chaque jeu, mais de manière générale, NieR est une série qui suinte de tragédie et de tristesse. Vous n'allez probablement pas passer un très bon moment dans le monde de NieR. Je ne veux pas dire que vous allez vous faire forcément chier, mais on parle ici d'un monde qui est peut-être plein de couleur et de vie mais qui est profondément merdique. Que ce soit dans l'histoire principale des deux titres ou bien des quêtes annexes, nombreux sont les moments où je me suis senti vraiment mal pour les personnages. Pour certains c'est une faiblesse, on a pas tous envie de jouer à des jeux qui vous dépriment plus qu'autre chose, mais pour moi il s'agit d'un grand atout de la série. J'ai du mal à me rappeler la dernière fois où j'ai terminé une session d'un jeu AAA aussi déprimé qu'avec la fin du premier NieR.

Image

Changement presque complet de sujet, parlons de BO maintenant. Celles de NieR et de NieR Automata ont été toutes deux composées par Keiichi Okabe et son studio MONACA (tous les Tekken, DLC de FFXV et pas mal d'animés) un pote de fac de Yoko Taro. Je vais la faire brève et dire que ce mec est un génie. Les BO des deux jeux sont probablement quelque part dans mon top 5 des meilleurs BO de jeux vidéos, avec Chrono Trigger, Ace Combat Zero et probablement Shadow of the Colossus. Sérieusement, elles sont juste tellement bonnes. J'ai déjà posté pas mal de chansons d'Automata dans le topic "Hé à quoi tu joues" et j'en posterai d'autres, en attendant je vais vous laisser avec l'une des musique les plus relaxante et tranquille que j'ai jamais entendu.

Si vous avez écouté Vous avez peut-être remarqué que la chanteuse chante n'importe quoi. C'est à moitié vrai. Lors de la création de la musique du premier NieR, Okabe a demandé à la chanteuse principale Emi Evans (qui chante probablement 85% des chansons sur cette BO et qui excelle à chaque fois) de créer un langage quasi imaginaire, basé en partie sur des langages existants. Grosso modo, il s'agit d'un mix entre différentes langues comme le français, le japonais, l'anglais, le portugais, le gaélique etc... retravaillé pour sonner comme une langue du futur lointain. Le résultat donne quelque chose de très étrange où on croit reconnaître des mots, des sons, mais le tout est mixé dans un tel bordel qu'ils sont irreconnaissables, une version musicale de la vallée dérangeante j'imagine. La meilleur chanson pour démontrer ça est la version originale de Grandma . Non ce n'est pas du français. Cette "langue du chaos" ou "langue angélique" est reprise dans NieR Automata où Emi Evans est supplantée en plus de deux autres chanteuses de même talent.

Après cette longue introduction où j'ai parlé des jeux pendant à peine un paragraphe pour pouvoir passer tout mon temps sur Yoko Taro et Keiichi Okabe, je vous dit à bientôt pour le premier NieR dans lequel on joue un père/jeune homme tentant désespérément de sauver sa fille/sa sœur d'une maladie incurable dans un monde où la mort est constante. Quand je vous dit que le fun est toujours présent avec Yoko Taro !



Message édité 1 fois. Dernière édition par Nioji le 29/04/17 à 04:47.


7 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Jojo's Bizarre Adventure

Article posté le 07/12/16 à 22:16

Vous vous êtes déjà rendu compte qu'il y a des trucs qui font partie intégrale de la culture de certains pays dont on a pratiquement jamais entendu ? C'est moins apparent quand on compare la France à des pays occidentaux parce qu'on fait quand même plus ou moins partie d'une assez grosse culture générale mais il y a des mangas japonais qui ont influencés leur pays dont on a pratiquement jamais entendu parlé. Et l'un des plus gros, c'est Jojo's Bizarre Adventure, l'opus magnus de Hirohiko Araki.

Image

(oui préparez vous à tout pleins de poses fabuleuuuuses)

Jojo's Bizarre Adventure est extrêmement... bizarre sans mauvaise blague. C'est à la fois un des mangas les plus copiés et l'un des plus originaux. Là où d'autres shonens comme Naruto ou One Piece se centrent sur un seul personnage et ses potes/ennemis, le tout dans un seul univers/genre (c'est moins vrai pour One Piece mais tout de même), Jojo's Bizarre Adventure ne reste jamais vraiment centré sur un protagoniste (dont le seul point commun est qu'on peut abréger leur nom en Jojo) ou un seul genre et change complètement de personnages et d'histoires assez régulièrement (avec quelques personnages qui reviennent de temps à autres).

Donc on voit que Jojo est une série qui ne reste jamais bloquée à un endroit ou sur un personnage, mais ce qu'il y a de génial et l'un des trucs que j'adore à propos de Jojo c'est que c'est également une série qui utilise assez peu de clichés ou plutôt que les clichés que Jojo utilise sont bien employés. Prenons par exemple Jotaro Kujo, le Jojo de la 3e partie, Stardust Crusaders.

Image

Les premiers épisodes ne m'avait pas vraiment convaincu que Jotaro serait un personnage fun à suivre. Il est un peu sombre, refermé et taciturne, l'anti-héros des années 90 de base en gros, et c'est pas vraiment le genre de perso qui me plaît (surtout après la 2e partie, à voir après). Et pourtant au fur et à mesure que la partie avance, il a continué à me surprendre et il m'a vachement plu. J'ai du mal à vous dire quand ou pourquoi j'ai commencé à l'aimer mais je dirais que c'est parce que là où au début, Jotaro paraît n'avoir qu'une seule stratégie, taper très fort, on se rend assez vite compte que Jotaro est en fait un mec très futé qui crée sans cesse des nouveaux plans pour contrecarrer ses ennemis, alors que lui même a des capacités assez restreintes au final.

C'est d'ailleurs l'un des trucs les plus intéressants de Jojo post partie 1, les combats ne sont pas des concours de "qui a la plus grosse" (explosion bien sûr) mais beaucoup plus des concours de "qui a la meilleure stratégie" ce qui est beaucoup fun à regarder. Les meilleures bastons de Jojo sont souvent celles qui sont les moins bourrines.

Un des autres trucs que j'ai pas encore mentionné, c'est OH PUTAIN CET ART STYLE. Alors, oui au début, avoir des personnages dont les biceps font la taille d'un tronc d'arbre, ça surprend un peu, mais on s'habitue très vite tant la série a cet espèce d'entrain constant, au bout d'un moment, quand les persos font des poses aussi ridicules que géniales, on ne peut que s'éclater Smiley : lag11.png

Image

(à noter que les mecs sont en danger plus que mortel dans cette situation Smiley : lag30.gif )

Au fait si vous êtes fans de musiques des années 70 à 90, vous allez absolument adorer toutes les références musicales de Jojo. Entres autres : un personnage s'appelle William L.Zeppeli, les méchants de la partie 2 s'appellent Kars, Wammu, Ecidisi (prononcé ACDC), les Stands (voir en bas) post partie 3 sont toutes des références musicales (Crazy Diamond, Echoes, The Hand, Gold Experience, Dirty Deeds Done Dirt Cheap, Scary Monsters, Love Deluxe, Highway Star, Heaven's Door, Killer Queen, Sheer Heart Attack, Burning Down The House, Made In Heaven...)...

L'autre truc à propos de Jojo, c'est que Jojo est une série complètement, absolument tarée. Je pourrais prendre tellement de moments hors de contexte et vous voir péter un câble que je suis un peu dans l'embarras du choix. Mais voilà l'un de mes préférés.

Génial n'est ce pas Smiley : lag18.png

Et maintenant un petit résumé de chaque partie qui ont été adaptées en animes avec mon opinion :

Image

Partie 1 Phantom Blood :


On suit les aventures de Jonathan Joestar, gentleman anglais dans les années 1880 qui doit grandir au côté de son frère adoptif, Dio Brando. Bien sûr, les choses dégénèrent assez vite et un masque maléfique va venir mettre un petit grain de sel vampirique...

Le thème de Phantom Blood est l'horreur victorienne, un peu comme avec Dracula, et je dois dire que Phantom Blood est de loin la partie qui me plaît le moins. C'est probablement dû à une combinaison du fait que Jonathan est très très chiant comme protagoniste (c'est le gentil gars un peu timide ouuuhhh jamais vu), que la partie prend facilement 2-3 épisodes avant de vraiment commencer, les personnages sont extrêmement uni-dimensionnels et que même après ça, les combats sont assez chiants puisqu'ils sont très génériques, surtout comparés à ceux de la partie 2.

La première saison de l'anime adapte la première et la deuxième partie en une seule saison de 26 épisodes et de ces épisodes, seulement 9 forment la première partie et je vais être extrêmement méchant et dire que vous pouvez carrément sauter la première partie et simplement lire un résumé. Je ne recommande pas à 100% parce que certains persos et concepts de la première partie apparaissent dans la deuxième mais si vous voulez faire ça, voilà un petit résumé : Dio découvre un masque qui le transforme en vampire, Jonathan apprend le pouvoir du Hamon (le pouvoir du soleil utilisé via la respiration, cela explose les vampires), Jonathan démonte Dio, mais ce dernier survit sous la forme d'une tête avec des tentacules et Jonathan doit se sacrifier à bord d'un bateau au milieu de l'Atlantique, les bloquants tout les deux au fond de l'océan.

Image

Partie 2 Battle Tendancy :


Joseph Joestar, petit fils de Jonathan Joestar, vit tranquillou à New York en 1936 juste avant la 2e guerre mondiale. Il vit avec sa grand-mère Erina et tout semble bien aller. Il n'y a qu'un problème : Joseph se fait assez vite traquer par un vampire en plein milieu de New York. Ce n'est que le début des emmerdes pour Joseph puisqu'il se retrouve ensuite à traquer des nazis au Mexique à la recherche des Pillars Mens, des sortes de super-vampires capable de bouffer les vampires et qui sont également des PUTAIN DE MONTAGNES DE MUSCLES MON DIEU ILS SONT BEAU-hum. (au cas où vous ayez pas remarqué, le thème de Battle Tendancy est Indiana Jones)

De base, Battle Tendancy est beaucoup plus fun que Phantom Blood et ça, c'est dû à Joseph. Mon dieu que j'aime Joseph, là où Jonathan était chiant et un peu simplet, Joseph est drôle, rarement sérieux même en situation dangereuse et il gagne ses bastons principalement en trollant les gens jusqu'à ce qu'ils meurent et c'est génial. Le coup de génie d'Araki là dessus, c'est qu'on ne sait jamais ce que Joseph pense précisément pendant les combats, ce qui fait que un peu comme les méchants qu'il démonte, on est souvent sur le cul tellement certaines stratégies sont imprévisibles et incroyablement efficaces.

Les combats sont incroyablement plus stratégiques, principalement parce que Joseph est beaucoup plus faibles que les 3/4 de ses ennemis, ce qui le force à utiliser son cerveau. Les personnages sont beaucoup plus variés et intéressants, la musique passe d'orchestres sans trop de personnalités à musique pop des années 90 mixés avec du dubstep et c'est absolument génial.

Je n'ai presque rien de mal à dire à propos de Battle Tendancy, si ce n'est à la limite que certains personnages secondaires ne sont pas assez mis en avant lors des combats selon moi, alors qu'ils ont des compétences vachement cool.

Bref, Battle Tendancy est fun fun fun, probablement l'un de mes animes préférés grâce à ça.

Image

Partie 3 : Stardust Crusaders


Jotaro Kujo, le petit fils de Joseph Joestar et fils de Holly Joestar, vit une vie relativement normale de gentil délinquant japonais dans les années 80. Vous savez c'est le genre de mec qui est assez refermé et taciturne mais qui déteste qu'on le fasse chier ou qu'on fasse chier ceux qu'il aime. Normal vous me direz. Ce qui est moins normal c'est de pouvoir faire apparaître un fantôme bleu/violet en pagne capable d'arrêter des balles en plein vol et de balancer des coups de poings à Mach 2 ou 3 environ.

Comme lui explique son grand père, ce fantôme est une Stand très vite surnommée Star Platinium, une représentation physique de son esprit (oui, Persona s'est inspiré de ça), amené à la vie à cause d'un certain DIO qui aurait pris contrôle du corps de son arrière arrière grand père (pour ceux qui suivent oui c'est Jonathan de la première partie). Joseph aussi en a une et la mère de Jotaro, également sauf qu'elle a un tout petit problème : posséder une Stand requiert un énorme esprit combatif, ce que Holly n'a pas vraiment. Et qu'est ce qu'il se passe quand on ne contrôle pas sa Stand ? Ca commence à vous ronger de l'intérieur. Jotaro, Joseph et d'autres utilisateurs de Stand qui formeront un groupe de potes inséparables doivent donc arriver à retrouver DIO en moins de 50 jours sous peine de voir Holly mourir. Un indice les pointe vers l'Egypte et c'est le début d'un long long voyage...

Stardust Crusaders, c'est un peu la partie iconique de Jojo, celle qui ressemble le plus à un shônen standard/Monster of the Week en terme de rythme. Ca colle même un peu trop à la formule selon moi. L'anime se divise en deux saisons, la première couvrant le voyage en Egypte et la deuxième couvrant les aventures du groupe en Egypte, et la vache qu'est ce que la première saison peut ramer par moment. Les combats restent plus stratégiques que bourrins comme dans la partie 2, ce qui est bien et fait en sorte que la série reste tout de même très bonne mais ce qui est assez triste, c'est que beaucoup trop de combat se centrent autour de Jotaro et d'un autre membre de l'équipe. Joseph par exemple n'a presque jamais le focus et est au centre de l'action pendant un seul combat. Bon bien sur, vu que c'est Joseph, c'est l'une des meilleures bastons mais vous voyez ce que je veux dire.

Ce qui n'est pas pour dire que Stardust Crusaders ne vaut pas le coup. Tout l'inverse en fait, je me suis éclaté en regardant cette partie, surtout la deuxième saison qui comme dit avant améliore vraiment le rythme et j'ai vraiment bien aimé les personnages qui rejoindront l'équipe de Jotaro et Joseph, je trouve que il y a une vraie camaraderie qui se forme entre ces personnages. La fin est également excellente avec un des meilleurs combat de Jojo selon moi.

Image

Partie 4 : Diamond is Unbreakable


Direction 1999 dans la petite ville japonaise de Morioh pour la partie 4 et notre Jojo cette fois-ci s'appelle... Josuke Higashikata. Oui bon ben on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a hein. Ce dernier est le fils d'une aventure adultère de Joseph avec une japonaise, ce qui en fait donc un membre plus ou moins direct des Joestar. Cela ne concerne pas vraiment Jotaro, en visite à Morioh, ce qu'il lui fait plus peur c'est un soupçon de présence d'un serial killer doté d'une Stand à Morioh. Mais bien sûr, Josuke a lui aussi sa propre Stand, Crazy Diamond capable de coups aussi rapide que Star Platinium mais aussi de réparer tout ce qui est brisé autour de lui.

Diamond is Unbreakable, c'est une partie un peu dur à avaler au début. On passe de combats épiques en Egypte à un focus un peu sitcom-esque sur la vie de Josuke et ses potes à Morioh. Mais c'est très vite en train de devenir ma partie préférée (la partie n'est pas encore terminée, il reste environ 2-3 épisodes qui promettent d'être bien géniaux). Les combats sont tous extrêmement variés, dû à une sélection nombreuse de Stand avec des pouvoirs originaux et utilisés de manières originales. Se centrer sur une seule ville permet à Araki de bien développer ses habitants et les utilisateurs de Stand qui y habitent.

Bien plus que les autres parties, DiU est une partie qui se centre sur ses personnages secondaires, au point que Josuke participe à relativement de combats importants au final, ce qui est plutôt rafraichissant après Stardust Crusaders. L'atmosphère relativement joviale et bonne enfant à première vue de Morioh permet une juxtaposition plutôt drôle avec les combats et les situations intenses dans lesquels se retrouvent les protagonistes. Et la vache, c'est juste fun de voir des Stands utilisées pour autre chose que se battre.

Mais DiU ne serait pas en voie pour devenir ma partie préférée sans un élément : son méchant principal. En parler trop serait ruiner le fun, alors je vais résumer au maximum : il est classe, menaçant, intelligent, incroyablement déterminé, particulièrement flippant à certains moments et pourtant quand le focus est sur lui, il est bizarrement humain. C'est difficile de mettre le doigt sur qu'est ce qui fait que le méchant soit aussi humain et à la limite aimable, mais je pense que c'est son but final, à la fois extrêmement simple et compréhensible par tous et en même temps effrayant qui fait qu'il est aussi bien. Bon je sais que sans exemple ou même sans nom c'est chaud, mais croyez moi, il en vaut bien la peine.

Tout cela pour dire que DiU, c'est vraiment bien Smiley : lag11.png


Voilà, l'ai fait mon topic sur Jojo, je peux mourir heureux jusqu'à l'adaptation de la partie 5 Smiley : lag30.gif



Message édité 3 fois. Dernière édition par Nioji le 07/12/16 à 22:22.


7 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

KOTOR 1 et 2

Article posté le 04/04/16 à 14:19

Image

Les bouches de Kotor sont une baie située sur la code occidentale du Monténégro, dépendante de la mer Adriatique. Elles forment une baie qui est souvent comparée à tort avec...

Comment ça, on est le 4 avril et pas le 1er ? Meeeeeeeeerrrde.

Image

Donc après cette petite blague (de merde j'avoue), on va pouvoir parler vraiment de KOTOR, ou dans son nom complet : Star Wars : Knight of the Old Republic. Ou "qu'est ce qui se passe quand Bioware crée un jeu Star Wars". Probablement un des meilleurs jeux Star Wars jamais crée, avec Jedi Outcast (selon moi). Ca fait un bail que je voulais parler de ce jeu et de sa suite, parce que je pense qu'il s'agit probablement d'un des meilleurs jeux dans le catalogue de Bioware (avec Mass Effect 2 et Dragon Age Origins) et parce que sa suite est absolument fascinante dans sa déconstruction brutale de l'univers Star Wars. Mais bon, commençons d'abord par le premier !

Gameplay :

Image

Je vais commencer par ce que je considère comme la partie la moins importante de cette duologie le gameplay. Grosso modo, c'est Donjons et Dragons 3e édition/d20 adapté à la sauce Star Wars. Tout ou presque est déterminé avec des jets de dés et les personnages gagnent des talents et peuvent plus ou moins multi-classer au bout d'un moment. Comme dans Baldur's Gate/Neverwinter Nights/Dragon Age, c'est du combat en temps réel qu'on peut pauser à n'importe quel moment pour pouvoir mieux donner des ordres aux personnages en combat.

C'est un système de combat qui marche très bien, mais personnellement, j'ai jamais trouvé que Donjons et Dragons, ça donnait quelque chose de vraiment fascinant à jouer. Bon ici, ça passe mieux que dans Neverwinter Nights par exemple, parce que les animations pète la classe et donne vraiment l'impression d'assister à un combat chorégraphié tiré de la prélogie. (au lieu de 2 gamins qui se tapent dessus avec des bâtons à la maternelle)

Le plus gros problème du gameplay de KOTOR selon moi, c'est les allers retours assez dingues qu'on doit faire pour pratiquement toutes les quêtes du jeux. La plupart du temps, ça va, mais ça peut très vite devenir chiant. C'est pas au niveau de Dragon Age 2 mais tout de même.

Histoire :

Aaaah, là par contre, on touche à du lourd.

Image

Tout commence il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine. Et parce longtemps, je veux dire encore plus longtemps que d'habitude. KOTOR commence environ 4000 ans avant la création de l'empire galactique, donc 4000 ans avant la fin de la prélogie, dans une période de trouble profond. L'ex Jedi Dark Malak, dernier apprenti du Sith Dark Revan, a lancé une armada de Siths contre la République et le conseil Jedi. Et comme d'hab, les Jedis se font démonter par les Siths de manière très violente.

Le jeu commence par l'attaque d'un vaisseau républicain, l'Endar Spire autour de la planète Taris. A bord, un jeune homme (ou une jeune femme, mais canoniquement, c'est un homme (et oui je sais qu'il y'a eu un reboot de l'univers Star Wars mais bon voila)) est forcé de se battre pour protéger une Jedi, Bastilla Shan, qui est apparemment le dernier espoir de la République contre les Siths. Bien sûr, l'Endar Spire explose et après un atterrissage difficile sur Taris, ce jeune homme accompagné de Carth Onasi, un autre soldat républicain, va devoir essayer de sauver Bastilla et aussi la République si possible.

Si le début du jeu est assez linéaire, le jeu s'ouvre assez vite pour permettre au joueur d'aller sur quatre planètes différentes : Kashyyk, Tatooine, Manaan (une planète complètement aquatique) et enfin Korriban. Un peu une version plus courte de Dragon Age Origins (et pas de passage équivalent aux Tréfonds, on a du cul là dessus)

Image

C'est bien sûr une version très très raccourcie du scénario qui est plein de twists et de révélations pour tout les personnages. D'ailleurs, j'adore les compagnons qui vous accompagnent pendant tout le jeux. Même si certains peuvent parfois devenir un petit peu chiant (Carth et sa paranoïa constante même si il a souvent raison), dans l'ensemble je les trouve tous intéressant et ils permettent tous de montrer une facette fascinante de Star Wars à un moment qui n'a jamais été montré dans les films. Entre Bastilla, la Jedi un petit peu coincée du cul mais quand même sympa (avec une Jennifer Hale pré-Mass Effect !), Jolee Bindo, le Jedi "gris" exilé, Mission Vao et Zaalbar, le duo Twilek/Wookie et Canderous Ordo le mercenaire Mandalorien blasé et sarcastique, c'est une clique très variée et franchement très sympa.

Image

Et puis bon, HK PUTAIN DE 47. HK-47 LES MECS. IL EST TELLEMENT PARFAIT. ("Observation: I am a droid, master, with programming. Even if I did not enjoy killing, I would have no choice. Thankfully, I enjoy it very much.") En terme de comédie pure, c'est probablement le meilleur compagnon que Bioware ait jamais crée. Pratiquement toute ses répliques sont hilarantes.

Personnellement, c'est ça qui me plaît le plus dans KOTOR 1, les compagnons. Un peu comme dans Dragon Age Origins, on a vraiment l'impression d'être dans une grande aventure accompagnée de potos rencontrés sur le chemin. Je terminerai juste en disant que personnellement, KOTOR 1 c'est un peu l'adaptation parfaite en jeu vidéo de la première trilogie : c'est une aventure avec un très bon rythme et des twists géniaux (rassurez vous, pas de "Je suis ton père" 2 ici) avec des personnages très intéressants.

Graphismes et musiques :

Image

Oui bon là par contre, KOTOR a pris un sacré coup de vieux au niveau des graphismes. Les persos ont pas vraiment d'animations faciales, et je dois avouer que les équipements qu'on peut porter sont franchement très moches.

Quand à la BO, c'est de la très bonne qualité (enfin bon, quand on a Jeremy Soule, faut pas s'attendre à autre chose). Le thème principal m'est resté en tête pas mal de temps après avoir terminé le jeu et les musiques ambiantes comme celle des appartements de Taris ou bien celle de Tatooine sont aussi très sympa.

Conclusion :

KOTOR, c'est un excellent jeu Star Wars, c'est un excellent RPG et c'est un des meilleurs jeux que Bioware ait crée. Les personnages sont incroyablement attachants, l'histoire est très prenante et l'univers de Star Wars vu à une toute autre époque est très intéressant. Je vous recommande d'y jouer.


Pfiou, ça c'est fait. La prochaine fois, sortez vos lunettes et préparez vous à parler Nietzsche, déconstruction, Chris Avellone et Kreia meilleur personnage féminin de tout les jeux vidéos, parce que la prochaine fois, on parle de KOTOR 2 : The Sith Lords !


3 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Danganronpa : Trigger happy Havoc

Article posté le 01/03/16 à 21:33

Note : le jeu n'est disponible qu'en anglais dans le texte. Les voix peuvent être choisies en début de partie entre le dub japonais ou anglais, j'ai choisi anglais.

Image

J'avais entendu vaguement parler de Danganronpa, un de mes potes qui avait une Vita m'avait dit que le jeu était absolument excellent et que c'était une très bonne alternative aux jeux Ace Attorney. Vu que je n'ai ni Vita, je ne pouvais bien sûr pas y jouer. Mais en décembre dernier, les développeurs ont annoncé leur intention de porter le premier Danganronpa (celui-ci), sa suite et d'autres jeux sur PC, et voilà le résultat. Alors, ça donne quoi ?

Histoire :

Image

Il existe au Japon un lycée appelé Hope's Peak. On n'y amène que des élèves spéciaux, il faut en effet qu'ils soient le meilleur dans un domaine spécial. (Ultimate Baseball Player, Ultimate Programmer...) Cette école entraîne ainsi l'élite de la nation, les meilleurs des meilleurs, et il est dit qu'un avenir brillant est garanti à celui qui en sortira.

Makoto Naegi, le protagoniste, n'a rien de particulier. Il est complètement moyen en tout, pas très sportif, pas incroyablement studieux, bref c'est votre lycéen japonais standard. Sauf qu'il reçoit une lettre envoyée au hasard par l'école, le proclamant l'Ultimate Lucky Student et lui permettant ainsi d'accéder aux cours de l'école.

Image

Mais à son premier jour, dès qu'il rentre dans le lycée, il s'évanouit. Il se réveille dans une salle de classe vide dont les fenêtres sont bloquées par des grosses plaques de métal. Il se rend vite compte qu'il est enfermé dans Hope's Peak avec 14 autres élèves par un ours robotique noir et blanc nommé Monokuma, qui se proclame proviseur de l'école et impose un nombre de règles drastiques. D'après lui, le seul moyen de quitter Hope's Peak est d'effectuer un meurtre parfait, de tuer un autre élève et de réussir à faire condamner un autre pendant le procès à sa place. La tension et la paranoïa monte et Makoto devra très vite se transformer en détective afin d'élucider des meurtres de plus en plus complexes...

Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de ne surtout pas faire de recherches sur Danganronpa avant de commencer à y jouer. Mis à part la règle de base que c'est un jeu principalement basé sur l'histoire à la Ace Attorney et que donc les spoilers sont partout sur Internet, la fanbase de Danganronpa est très active. Et ça c'est super cool, mais ça veut aussi dire qu'il y a une tonne de fan-art pleins de spoilers. Là juste en cherchant une image en haut, je suis tombé sur un truc qui pourrait être considéré comme spoiler. Donc faites moi confiance et ne faites pas de recherche sur Danganronpa. (sauf si vous êtes bloqué, je vous demande pas d'être maso non plus)

Mais est ce que ça vaut le coup ? Oh que putain de oui. L'histoire de Danganronpa est tout simplement fascinante. Chaque procès est superbement construit comme les meilleurs procès des jeux Phoenix Wright. Les personnages ont pratiquement tous une personnalité intéressante et avec plusieurs facettes. Le jeu a un sens de l'humour qui alterne entre l'absurde et l'humour noir et même si j'étais pas mort de rire 24/24h, j'ai quand même passé un très bon moment et je me suis bien marré par moment. Les révélations sur l'école et l'identité réelle de Monokuma s'empilent à très grande vitesse ce qui fait que même pendant les moments d'accalmie, le jeu garde cette impression de tension. A vrai dire, je ne crois pas qu'il y ait un seul jour (dans le jeu) où le scénario n'avance pas d'une manière ou d'une autre. Mon seul problème serait la fin, qui est un peu gnangnan mais ça ne m'a pas tellement gêné.

Gameplay :

Danganronpa ressemble énormément à Phoenix Wright au niveau du gameplay. Comme dans PW, chaque enquête est divisé en 2 phases : l'enquête en elle même et le procès.

Les enquêtes sont extrêmement simples, là c'est presque une copie parfaite du premier PW. On va sur la scène du crime, on cherche des indices, ça nous amène à d'autres endroits dans le lycée pour trouver d'autres indices qui désignent d'autres endroits... C'est la partie du jeu qui m'a un peu déçu. Là où dans Phoenix Wright, on pouvait accuser directement des suspects pendant cette phase pour obtenir d'autres indices, dans Danganronpa il faut attendre le procès pour pouvoir accuser des élèves. Il n'y a pas d'équivalent du Magatama de Phoenix Wright non plus. Cela dit, les meurtres en questions sont tous différents et très intéressants, ce qui fait que même si l'enquête est moins intéressant que dans PW, elle reste fascinante à suivre.

Image

Les procès rattrapent cependant ce problème. Danganronpa change pas mal de trucs par rapport aux procès de Phoenix Wright. Ils sont divisé en 4 mini-jeux. Le premier, le Nonstop Debate, se joue d'une façon très similaire aux procès de PW. Les élèves partent sur un débat sur un sujet spécifique (où se trouvait X pendant le meurtre, à qui appartient l'arme du crime...) et il faut trouver une erreur dans leurs arguments pour faire avancer le procès. Grosso modo la même chose que dans PW mais en plus rapide et en plus efficace. Le deuxième, le Hangman's Gambit, est probablement le moins intéressant puisqu'il s'agit simplement d'un pendu tout simple.

Image

Le 3e, le Bullet Time Battle, est un phase de jeu de rythme où il faut prouver son argument en accusant un élève en rythme avec la musique. J'ai beau être une merde complète aux jeux de ryhtme, je n'ai pas vraiment eu de problème avec ces sections, donc n'ayez pas peur si vous êtes comme moi nul aux jeux de rythmes. Enfin, le 4e et dernier mini-jeu est le Climax Inference. A la fin de chaque procès, on doit refaire un comics représentant tout les évènements principaux de l'affaire en question. Ca permet de bien récapituler toute l'affaire juste avant de terminer le procès.

Avoir ces 4 mini jeux au lieu de la simple contre-interrogation des Phoenix Wright rend tout les procès beaucoup plus rapides et dynamiques, il y a très peu de temps morts et le rythme est constant.

Entre affaires, on peut décider d'aller traîner avec les élèves que l'on veut histoire d'en apprendre un peu plus sur leur personnage, leur personnalité, leur histoire et également pour obtenir une compétence utilisable pendant les procès pour se faciliter la vie sur certains aspects. C'est complètement optionnel, mais le dialogue est plutôt bien écrit et les personnages comme dit avant sont intéressants du coup ce serait un peu con de manquer une bonne opportunité de passer un bon moment avec eux Smiley : lag11.png

Graphismes et musiques :

Image

Je trouve que l'art style pète la classe personnellement. Les portraits sont très bien faits et les persos ont tous une tête bien distinctes pour aller avec leur personnalité. Le portage sur PC est solide, pas de problème de ce côté là (le jeu s'est calé automatiquement sur le clavier AZERTY ce qui est plutôt cool pour un jeu japonais, ils sont pas vraiment connus pour être des pros dans la matière).

La BO est géniale. (ATTENTION SPOILER DANS LES COMMENTAIRES ET PEUT-ETRE AUSSI LES VIDEOS SUR LE COTE OH MON DIEU TANT DE SPOIELRS) Que ce soit l'intro, la musique d'enquête super funky, une des 3 musiques différentes pour les débats ou encore celle-ci qui est celle qui passe pendant pratiquement 99% des grosses révélations du jeu , la BO est superbe et elle accompagne parfaitement le jeu.

Un petit mot sur le doublage anglais. Dans l'ensemble, je dirais que c'est du bon, rien de fou furieux mais rien d'affreux non plus. Avec cependant deux exceptions notables : Celeste, qui a l'air de se faire chier constamment même pendant les procès et le/la méchant(e) qui explose tout le monde en terme de qualité de doublage. Sérieusement, il/elle est tellement bien doublé, l'acteur/actrice a collé parfaitement à la peau du perso, c'est juste super Smiley : lag18.png

Conclusion :

Danganronpa : Trigger Happy Havoc est un jeu que je recommande à tout le monde, pour peu que vous soyez capable de supporter beaucoup de lecture (ça reste une visual novel à la base) et que un peu de "japonositude" ne vous fait pas trop peur. N'hésitez pas, c'est vraiment un super jeu.


Vous avez peut-être remarqué que quand j'ai dit avant que le développeur comptait apporter ses jeux sur PC, je n'ai pas mentionné de quel développeur je parlais. C'était pour garder un peu de suspense Smiley : lag18.png Il s'agit de Spike Chunsoft. Et ils ont fait quoi comme autre jeux ?

Image

Image

BRING. IT. ON.



Message édité 2 fois. Dernière édition par Nioji le 26/04/16 à 14:04.


0 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Les secrets d'Undertale

Article posté le 02/12/15 à 00:01

SPOILERS POUR LA PREMIERE ZONE DU JEU

Bon, ça risque de me prendre pas mal de temps et de posts Smiley : lag11.png

Image

Undertale est un jeu avec beaucoup, beaucoup de secrets et de détails cachés. Enormément. Je ne pense pas que je serais capable de tout citer, mais ça veut pas dire que je ne vais pas essayer !

Je vais faire étape par étape, zone par zone en partant du plus petit détail. C'est parti !

LES RUINES


F4

Au début du jeu, on peut trouver une salle avec 3 grenouilles qui expliquent comment sauter le dialogue avec X, le coup des noms qui passent en jaune quand les monstres abandonnent et comment passer le jeu en plein écran avec F4. La grenouille en question fait une blague sur le fait qu'il n'y ait que 3 grenouilles présentes et pas 4 (Frogs 4).

Image

Sauf qu'il y en a 4 dans la salle.


ARAIGNÉES ET CHIENS

On peut acheter un beignet aux arraignés dans les ruines, juste après le combat contre Nabastablook.

Garder ce beignet jusqu'au combat contre Muffet et le manger devant elle permet de sauter le combat complètement.

De plus, on commence le jeu équippé d'un bâton comme arme. Garder le bâton et l'utiliser contre n'importe quel combat contre des chiens (Dogaressa, Lesser Dog...) petmet de sauter également le combat.


FUNS AVEC LES NOMS

Rien à voir avec les ruines, mais je sais pas trop où caler ça sinon : on peut vraiment faire mumuse avec le choix du nom du perso au début. Il est impossible de choisir le nom de personnages principaux (Sans, Undyne, Alphys, Asgore, Tutoriel...) avec des réponses spéciales selon le perso choisi (on peut aussi essayer le nom de pratiquement tout les ennemis du jeu).

On peut prendre Papyru (qui nous dit d'ailleurs "I WILL ALLOW IT !!") et Chara ("The true name"). Cela dit, on peut aussi choisir Frisk. Ce qui nous donne accès au...


HARD MODE

Ouaip. Entrer Frisk comme nom remplace tout les ennemis des ruines avec leurs versions ultra évolués de la fin du jeu et même des nouveaux monstres. Le mode se termine juste après le combat contre Toriel, avec le chien énervant (avatar de Toby Fox le créateur du jeu) arrive pour nous dire que le reste du jeu n'est pas encore compatible avec le mode, et du coup le jeu se termine sur cette image :

Image

Apparemment il bosse dessus, mais je suis pas sûr Smiley : lag18.png


TORIEL

Vous vous rappellez du moment où Toriel vous laisse seul dans une salle en vous disant d'attendre qu'elle revienne ? Eh bien il est possible d'attendre pour avoir du dialogue qui explique pourquoi elle ne peut pas venir (entre autres, elle se fait voler son téléphone par le même chien qu'avant).

Vous pouvez aussi essayer d'aller dans la cave dès votre arrivée dans sa maison plusieurs fois pour du dialogue un peu fun Smiley : lag11.png


FLOWEY THE FLOWER

Si vous entrez une salle pour revenir dans la salle que vous venez de quitter très rapidement, vous pouvez juuuste apercevoir Flowey se planquer. Parce que oui, Flowey vous observe tout le temps.

Son dialogue change énormément selon le destin de Toriel et ce que vous avez fait dans d'autres runs du jeu. Entre autre, si on recharge sa partie après avoir tué Toriel pour ensuite la sauver, Flowey se moque du joueur pour des raisons évidentes (refuser d'accepter des conséquences etc...) et vice versa, Flowey se moquera également de celui qui sauve Toriel avant de la tuer.

Vous pouvez également l'énerver en quittant le jeu pendant qu'il fait son speech d'introduction. Flowey commence son speech normalement, avant de s'interrompre, dire quelque chose du style "mais tu sais déjà ça n'est ce pas ?" et de sauter directement au tutoriel.


Ca, ce n'est que le début des secrets et bizzaritudes d'Undertale. La prochaine fois, Snowdin et Warterfall !



Message édité 2 fois. Dernière édition par Nioji le 02/12/15 à 00:02.


15 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur


Page [ 1 2 3 4 ]


// Blam ! Version 2.0 Ecrit avec nos petits pieds 44 fillette. //


Télécharger : facile, amusant, génial