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Blork & size.fac > Films, animes et séries > Hé, qu'est-ce que tu regardes ?

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Bas de page

Message laissé le 17/07/19 à 04:30

Je suis assez d'accord avec toi sur ce film. Mais (attention, ça va spoiler Edngame, lisez pas) : je trouve que le côté successeur de Tony Stark et les enjeux qui vont avec fonctionnent assez bien . Après ça reste pour moi aussi assez moyen. Mais de base j'ai toujours eu du mal avec les films Spiderman (excepté le dessin animé Into the Spiderverse que j'ai trouvé très bon).



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Message laissé le 17/07/19 à 11:43

vu aussi: 2 soucis pour moi
tante may a 35 ans a tout peter
le méchant qui pourrais être tellement plus que ce qu'ils en montrent

On sens bien que le film ne s'adresse pas aux personnes qui ont vu iron man 1 mais a la génération d'après. Il est un peu plus concon mais reste regardable.

Ma fille a apprecié en attendant



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le leguman est revenu pour conquérir le monde et l'asservir a ses propres fins!!

Message laissé le 31/07/19 à 23:11

Pour un fan de Spider-Man, je dois être un des derniers à avoir vu le film. D'ailleurs, en dehors de ma soeur, j'étais tout seul dans la salle de cinéma.
Mon verdict pour le film : mitigé. Les bonnes idées sont excellentes et les faiblesses du film sont douloureusement chiantes.

Ca va être dans le désordre, mais voilà ce que je ressors globalement.

Pendant la première partie du film, vous allez pester contre Peter Parker, et encore je suis gentil. Bon sang, c'est pas possible d'être aussi #!:@&. C'est plus la faute au scénariste qu'à l'acteur, mais bordel. Je m'en tape de ta romance. Je ne lis pas les comics de Spider-Man pour lire de la romance. Je lis les comics de Spider-Man car j'adore ce personnage qui n'hésite pas à faire passer sa vie héroïque avant sa vie civile, ce qui lui amène des problèmes. Là, c'est MJ, MJ et MJ. Comment être de son côté quand même le méchant le traite "d'ado en chaleur"? A plusieurs reprises, je me suis retenu de me gifler pendant la première moitié du film. Plus je le vois et plus j'ai l'impression que l'oncle Ben n'a jamais existé dans cette version, qu'il est devenu Spider-Man juste parce que c'était cool d'être un super héros. En revanche, vers la seconde partie, il se comporte de manière plus logique.
Mysterio, il est bien. Venant d'une autre Terre détruite par les élémentaux, il fait tout pour éviter qu'une nouvelle Terre subisse le même sort. Si ça peut sembler idiot pour les néophytes, le concept de terres parallèles parle aux fans. D'ailleurs, quand il désigne la Terre du héros, la Terre-616, cela désigne la Terre habituelle des aventures de Marvel en comics. Peut-être devrais-je écrire un article pour vous montrer les multiples versions?
En revanche, si le pitch du film laisse sous-entendre qu'il est un allié, le connaisseur le démasque assez vite. Mysterio est un acteur, un manipulateur et ses effets spéciaux sont fichtrement efficaces. D'ailleurs, ses deux faces-à-faces avec l'araignée ont des petits airs de la toxine de l'Epouvantail. Mon seul regret était pour le deuxième où je me demande si ça n'aurait pas été intéressant de montrer le sens araignée (ou antenne). Dans ma tête, j'imaginerais bien un toile d'araignée rouge qui montre les vrais murs et les robots malgré l'illusion. Peut-être que ça aurait fait surchargé mais j'aimerais bien le voir. Quant à son jeu d'acteur, il arrive à se faire passer pour un bon gars pour mieux piéger ses adversaires.

MJ, si on oublie l'histoire d'amour, elle est toujours aussi cool avec son humour noir et sa vision du monde pessimiste. Les autres sont pénibles : Tante May qui est cool avec la double vie de son neveu (dans les comics, ça prend plusieurs pages quand même pour qu'elle accepte ce fait), le prof tellement pathétique qu'il finit par faire plus pitié qu'autre chose à la fin, Ned et Betty font juste de la figuration (c'est peut-être une bonne chose), le rival amoureux inutile donc indispensable,...
Maintenant que j'y pense, Nick Fury est un abruti dans ce film. Il n'a pas pensé à vérifié l'annuaire pour voir si ce Quentin Beck existait. Ou la scène où Maria Hill tire au bazzoka sur un drône; par chance qu'il n'y en avait qu'un seul, sinon il se serait fait canarder.
D'ailleurs, un défaut que j'avais déjà cité dans le précédent film : Spider-Man n'est pas drôle. Quiconque a lu un comics de lui sait que c'est un moulin à blagues. Je pourrais vous citer une centaine de ses réparties de tête. Ici, non. Il est gaffeur, il est maladroit, mais il n'a aucun sens de la répartie.
D'ailleurs, si l'humour fonctionne souvent dans le film, il y en a peut-être trop. Certains s'en plaignent dans Star Wars 8, mais ça marche parfaitement car c'est maîtrisé (pour se foutre de la gueule de l'autre, parce qu'ils font des gaffes, etc.). Ici, il y en a trop et quasiment toutes les deux minutes maximum.
Quant aux scènes post-crédits, la première est peut-être un peu trop expéditif, mais je l'ai trouvé globalement réussi.Jameson, l'identité révélée, la fausse accusation de meurtre, etc. Seule la réplique finale de Spider-Man fait tâche. Il est accusé de meurtre et son identité est révélée et sa seule réplique est: "Je suis dans la M*. En toute honnêteté, c'est juste le même gag du précédent film, mais ça ne marche pas car la situation ne se prête pas à ce genre de blagues.
Pour le second post-crédit, je n'ai pas vu Captain Marvel. Ils sont gentils?

Désolé pour le pavé, mais j'avais beaucoup à dire. En gros, bonnes scènes d'action, méchant respecté, cliffhanger intéressant, protagoniste tantôt tête à claques, tantôt sympathique, romance à la c*, personnages secondaires majoritairement oubliables.



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Message laissé le 01/08/19 à 16:18

Pour Captain Marvel c'est le twist prévisible du film. Oui ils sont gentils.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr_Pity le 01/08/19 à 16:19.



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Message laissé le 22/08/19 à 00:59

Vu l'Aventure Lego 2.
Je l'ai trouvé meilleur que le premier. Le rythme est mieux maîtrisé, l'humour est plus efficace. Le film est d'ailleurs bourré de références aux films d'action tel que Mad Max. Batman est toujours hilarant; on sent que les auteurs en sont fans et font beaucoup de références avec son univers (notamment la chanson "les hommes de Gotham").
En parlant de ça, les chansons sont géniales. Il y en a même une qui peut détrôner le "palali" des Pooyoos de Sizefac. Autant vous prévenir tout de suite : Cette chanson va s'incruster dans ta tête.

https://www.youtube.com/watch?v=SXqP1HsIUJM



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Message laissé le 30/08/19 à 13:31

Je ne dirais pas qu'il est meilleur que le premier, y'a plus l'effet de surprise qui selon moi ajoute quand même pas mal de peps au numéro un. Mais dans tout les cas, oui, c'est un excellent animé qui se regarde avec délectation ! Rien que pour le Superman paillette !

Et cette chanson s'est inscrutée dans ma tête !!
(Bruce Willis Smiley : lag30.gif)


Mais rien ne vaut "Everything is Awsome !"



Message édité 2 fois. Dernière édition par Freytaw le 30/08/19 à 13:34.



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Message laissé le 01/09/19 à 17:40

Mr. Paradox> Concernant Nick Fury, on apprend à la fin que ce n'est pas lui... Ceci explique cela. Sinon, j'ai le même sentiment que toi. Globalement déçu et agacé par le film mais surtout parce qu'on a essayé de me faire crois que des effets pyrotechniques réussissaient à flouer toute la planète (et fuck off la scène à Venise, hein !). Je n'ai pas accroché à ce postulat.

Partant de là, le reste du film m'a forcément déplu. Et les potes de Peter Parker sont au mieux détestables. Il serait temps que quelqu'un paye un scénariste.



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Message laissé le 16/09/19 à 07:10

Wedding Nightmare : Vu !

C'est le genre de films pendant lequel tu te dis pratiquement toutes les 5 minutes que tu n'aurais pas fait pareil ou, pire, que tu aurais fait mieux.

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Ca se laisse regarder, c'est ni vraiment de l'horreur ni vraiment du survival tellement le film a le derrière entre deux chaises.

Une jolie mariée doit passer un rituel dans sa nouvelle belle-famille blindée de thunes : Survivre à une partie de cache-cache mortelle.

Au delà du scénario qui n'apporte absolument rien de réellement frais à un genre qu'on a bien du mal à dépoussiérer (abstraction faite pour le twist final paranormal et totalement stupide), il fait le job notamment grâce à une actrice principale (déjà vu dans le très divertissant The Babysitter sur Netflix) qui arrive à faire autre chose que de pleurnicher et grâce à quelques scènes idiotes mais qui arrivent pourtant à donner le sourire. La mention spéciale vient forcément à la sœur pétée à la cocaïne qui dézingue par accident toutes les boniches de la famille.

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Vous pouvez donc très largement attendre une sortie sur votre plate-forme de streaming pour voir ce film.

Note : Pourquoi ce titre en VF ? En VO, le film s'appelle Ready Or Not. Pourquoi donc le changer pour un autre titre en anglais ? Des fois, je vous jure...



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Message laissé le 18/09/19 à 07:06

J'ai récemment fini la 3ème saison de Designated Survivor sur Netflix.

Si le point de départ hautement alléchant qui consiste à placer au poste le plus important de la planète un mec qui n'a absolument rien à y faire, très vite la série est devenue une sorte de Dr House avec des situations foireuses au possibles qui trouvaient une issue quasi-positive d'un claquement de doigt à la fin de l'épisode (racisme, misère sociale, grève des instits etc...).

La dernière saison de seulement 10 épisodes (contre une vingtaine pour les deux autres) prend des risques mais ceux-ci sont mal calculés. Le simple fait de se débarrasser sans vraiment d'explication de quelques-uns des personnages les plus attachants de la saison d'avant (l'avocate engagée, le conseiller à la communication farfelu, le garde du corps inflexible) est en mon sens une énorme erreur. Les remplacer par des personnages au mieux énervants (le nouveau chef de cabinet infidèle) au pire détestables (la copine d'Aaron Shore) devient alors presque incompréhensible. Certes, ça relance la machine mais l'écriture aurait pu être mieux faite.

Les facilités scénaristiques qui consistent à planquer un labo top secret dans une fabrique de feu d'artifice passent alors sans encombre puisque l'enjeu de la saison ne devient plus que la réélection du président qui devient enfin un peu moins godiche. Une nouvelle fois en mon sens, la série devrait s'arrêter maintenant : On sait que Kirkman commence à raisonner en vrai politique avec les calculs que cela implique (écarter la trans d'une discours pour s'attirer les votes d'une classe réfractaire au risque de se mettre à dos sa fille et sa plus fidèle alliée), on sait qu'Isabel va accéder à un bon poste et qu'elle est enceinte laissant ainsi libre choix au spectateur de penser qui est le gagnant/perdant du couple, on sait que le connard de chef de cabinet retrouve sa femme et qu'il va même la remettre dans la vie active... Bref, on sait grosso merdo que c'est un happy end. Voilà, l'affaire est close.

Kirkman étant pour le coup élu, il devient légitime et le point de départ de la série n'a donc plus aucune raison d'être.

Restent quelques grosses interrogations comme la disparition aussi soudaine que pas plus expliquée que ça de l'autre survivant(e) désigné(e) dès le milieu de la première saison, le fait que la CIA accorde du crédit à un scientifique un brin taré sans autre garantie que "en fait on l'aime bien", les remords de certains à l'égard de Moss alors que ce dernier a clairement montré sa bassesse durant la compagne électorale.

Clap de fin pour moi : Si une quatrième saison sort, ce serait celle de trop. Déjà que, soyons sincère, la série est rapidement devenue quelque chose qu'elle n'était pas vraiment destinée à être.



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Message laissé le 22/09/19 à 11:58

Sizou qui parle d'une série ? Les bras m'en tombent !

Pour Designated Survivor, ça partait déjà en couille à la saison 2. Tu ne me donnes pas envie de voir la trois... Même si je le ferais sans doute quand même xD

Pour l'instant moi, je suis toujours sur Star Trek ! Smiley : lag30.gif

J'en suis à la saison 6 de New Generations (avec Patrick Stewart) et j'ai attaqué la saison 1 de Deep Space Nine (elle se situe dans la même temporalité).

En parallèle, j'ai regardé la saison 2 de Discovery (qui se place juste avant la série originale en terme de continuité), elle était parfois un peu too much (c'est peu de le dire), et la pirouette de fin était aussi très convenu (pour raccrocher les wagons avec la série originale), mais le voyage est tout de même resté très satisfaisant.

A noter tout de même cet épisode sur Talos IV, épisode excellent au demeurant qui fait un très beau pont entre la pilote de la série original (The Cage) et le double épisode de la série originale (The Menagerie). Un bon focus sur le tout premier capitaine de l'enterprise, le capitaine Pike. Mais je m'égare et j'ai perdu les néophytes !



Message édité 1 fois. Dernière édition par Freytaw le 22/09/19 à 11:59.



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Message laissé le 30/10/19 à 10:29

Vu Joker.

Pendant les années 80, Gotham n'est plus que l'ombre de l'ombre de lui-même. Le chômage augmente, beaucoup de services telles que les éboueurs sont à l'arrêt et dans tout ce merdier se trouve Arthur Fleck, clown méprisé par ses collègues rêvant de devenir humoriste. Malheureusement, il est nul et il pousse un rire malsain quand il est nerveux.
Après une très mauvaise journée, il abat trois personnes. Il ignore encore, mais ce sera le premier pas pour emmener Gotham dans le chaos et lui dans la folie.

Je l'ai trouvé très bon. Il y a une belle esthétique et des mises en scène qui accompagnent bien le récit que ce soit les lumières, les portes de sortie ou encore les escaliers.
L'une de mes plus grandes craintes était qu'on perde le mystère du Joker en lui donnant une origine. Au contraire, les origines d'Arthur Fleck deviennent floues avec ces nombreux retournements de situation. Est-il le fils illégitime de Thomas Wayne? A-t-il été vraiment adopté par sa mère? A-t-il été abusé pendant sa petite enfance?
Arthur Fleck est d'ailleurs un personnage compliqué. On le comprend, mais on ne sympathise pas avec lui. On a pitié pour lui dans les moments gênants et pourtant, on est opposé à certaines de ses actions.
Le film a failli être interdit dans plusieurs endroits parce qu'il promouvait les émeutes. Alors s'il y a bien un point de vue sociétal, on est très loin du manichéisme les gentils pauvres maltraités contre les riches sans-coeur. Tout le monde (ou presque) est un sale type qui pense à leur pomme avant de respecter les autres; même Arthur, surtout Arthur. Il ne veut qu'être sous les feux des projecteurs. Ce qu'il critique chez les autres, il le fait lui-même. Donc non, on ne s'identifie pas à son combat quand bien on comprend ses raisons.

Ensuite, il n'y a pas vraiment de défauts, mais il faut mieux savoir ça avant d'aller voir le film. Ce n'est pas un film de super-héros. On est très loin de ce genre, même de l'image qu'aurait dû être Suicide Squad selon Frey. Pour être honnête, je vois mal comment ce Joker, qui est bon, pourrait affronter Batman et côtoyer d'autres super-vilains. Joker est plus proche d'un meurtrier au psyché instable qu'à un super-vilain.
De même, si vous vous attendez à rire devant ce film, passez votre chemin. Certes, l'animateur d'un show humoriste est plutôt comique et il y a une scène avec la personne de petite taille qui m'a fait rire, mais comme je le dis, Arthur Fleck est un humoriste raté.

Mais en soi, je trouvais le film très bon.



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 07/11/19 à 10:37.



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Message laissé le 06/11/19 à 20:45

Je l'ai raté Smiley : lag04.png Il ne passe plus (trop) par chez moi donc ce sera quand il sortira en galette sur mon canapé.

Je te remercie pour cet avis qui titille forcément la curiosité.



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Message laissé le 12/11/19 à 21:54

Vu ! J'ai réussi à choper une séance furtive le dimanche après-midi.

Je suis clairement partagé entre un film qui a clairement quelque chose à raconter et une saloperie que les plus sagouins d'entre nous déformeront forcément à des fins politiques. On ne m'enlèvera pas de l'idée que même si c'est (apparemment) absolument pas voulu, c'est quand même vachement proche de l'actualité de pas mal de pays.

Mais en faisant abstraction de la dualité perruque verte / gilet jaune, je suis vraiment sorti "pas bien" du film justement parce qu'il prend aux tripes. Doit-on avoir pitié du personnage qui s'invente une vie inaccessible ? Doit-on s'en méfier ou marcher dessus comme lui-même le fait remarquer à la fin ? C'est assez ambigu en fait.

J'aurai plutôt tendance à me placer comme ceux qui n'éprouvent aucunement sympathie pour le personnage (c'est clairement un con) mais qui n'airaient pas non plus jusqu'à lui souhaiter du mal... Juste à ne pas en faire ni à lui ni aux autres... ce qu'il fait très mal d'ailleurs.

Pour moi, le meilleur moment du film, c'est le débordement ultra-malsain de cynisme quand le nain essaye de quitter l'appartement mais qu'il est coincé par la chainette hors de sa portée. A ce stade, ne sachant pas du tout ce qu'allait faire le personnage central, j'étais partagé entre l'angoisse pure et le sourire face au comique de la situation.

Je pense que tout le film se pose comme ça : On peut aimer comme on peut détester. On peut rire de la maladresse du "héros" comme on peut en être gêné.

A mon niveau, le film ne mérite peut-être pas tout le foin qu'on en a fait. Il n'y a pas de quoi crier au génie mais ça reste quand même un spectaculaire tour de force et un film d'une noirceur carrément flippante.



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Message laissé le 03/12/19 à 18:24

Il semble que tout le ramassis autour du film a plusieurs points d'origine comme un groupe d'abrutis qui s'identifient à lui pour des mauvaises raisons (ou au contraire, parce qu'ils sont comme Arthur, pathétiques) ou à cause du souvenir de la tuerie pendant Dark Knight rises aux USA (le cinéma en question a refusé de diffuser le film suite aux demandes des victimes des familles).
Quant au problème politique, je ne pense pas que le Joker soit un bon modèle. Tout ce qui intéresse Arthur, c'est d'être au centre de l'attention. Son problème avec la société touche tout le monde. Après tout, il se fait agresser par des ados au début, ses collègues de travail sont passivement hostiles avec lui et sa psy s'en fout de lui. Les gens se souviennent mieux du "tuer les riches" car c'est explicité et ça donne une raison de s'identifier au héros, même si ce n'est pas ça.
Alors, il y a quelques personnes qui se sont déguisées en Joker pour des manifestations. J'avoue, ça me fait froid dans le dos. Je ne vois pas en quoi le Joker est un anti-héros dans le film.

Surprenamment, c'est avec ce film que j'ai réussi à surpasser tous les psys du comics en découvrant la pathologie du Joker: il a un trouble extrême de la personnalité narcissique.

D'ailleurs en parlant de cette scène, un camarade a été choqué que la moitié de la salle riait devant cette scène. Il a été encore plus choqué de savoir que moi aussi j'avais ri. personnellement, ça colle avec ma définition de l'humour : des faits/pensées/réflexions logiques dont soudainement un élément absurde les unit. D'ailleurs, j'ai revécu la même chose dans le DLC d'Assassin's Creed Odyssey.



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Message laissé le 07/12/19 à 09:09



Citation :


Mr. Paradox a écrit :
... et sa psy s'en fout de lui.




Ah tiens, là, tu vois je dirai plutôt qu'elle est désemparée par un système qui l'abandonne. Je n'ai pas tant eu l'impression qu'elle s'en foutait de lui, plus qu'elle était totalement impuissante et qu'elle n'arrivait pas à lui faire comprendre.

Après, lui, en contre-partie, semble ne vouloir exister qu'à travers ses médicaments comme si ceux-ci justifiaient sa raison d'être et son comportement.

Mr. Paradox a écrit :


Citation :


Je ne vois pas en quoi le Joker est un anti-héros dans le film.




Je suis en désaccord avec toi mais je crois que le film offre volontairement cette double lecture.
Surprenamment, c'est avec ce film que j'ai réussi à surpasser tous les psys du comics en découvrant la pathologie du Joker: il a un trouble extrême de la personnalité narcissique.


Mr. Paradox a écrit :


Citation :


D'ailleurs en parlant de cette scène, un camarade a été choqué que la moitié de la salle riait devant cette scène. Il a été encore plus choqué de savoir que moi aussi j'avais ri. personnellement, ça colle avec ma définition de l'humour : des faits/pensées/réflexions logiques dont soudainement un élément absurde les unit.




On parle de quelle scène ? Je n'ai pas souvenir d'avoir ri à un seul moment du film. J'ai peut-être esquissé un sourire quand il se fait défoncer la gueule par le père Wayne après l'avoir appelé "Papa" mais c'est tout.

[EDIT de sf : Correction des balises]



Message édité 1 fois. Dernière édition par size.fac le 12/12/19 à 21:23.



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Message laissé le 09/12/19 à 12:51

Je parle de la scène où le nain n'arrive pas à déverouiller la porte.



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Message laissé le 12/12/19 à 21:24

Au risque de me répéter, c'est pour moi la scène la plus forte du film, le tournant. Celle-là, elle m'a fait son petit effet.



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Message laissé le 28/12/19 à 18:07

Vu Star Wars 9. Verdict final: plutôt moyen.

Il faut savoir que j'ai adoré le 8 au point de le placer comme mon épisode favori. Je sais qu'il a ses détracteurs, mais je trouvais que beaucoup de choix étaient intéressantes. Notamment (je mets en spoil, même si, en toute honnêteté, il y a prescription):
- Les origines de Rey. Que ses parents ne soient pas nommés et qu'ils l'aient abandonnée était une idée géniale. Cela crée un contraste avec Kylo Ren. L'un a des parents célèbres et aimants qui ont lutté contre l'Empire, un oncle maître Jedi, une enfance heureuse et il sombre malgré tout dans le côté obscur. L'autre a été abandonnée par ses parents, n'a personne, une enfance difficile et reste malgré tout dans le bon côté de la Force. Le premier avait tout, l'autre n'avait rien.
- Kylo Ren comme nouveau empereur. Beaucoup disaient qu'il le voit pas diriger le nouvel ordre... et justement, c'est ça qui est intéressant. Au vu de sa personnalité et de sa dangerosité, il est similaire à une bombe. La question n'était pas de savoir s'il allait exploser; la question était de savoir où et quand. Il pouvait faire autant de dégâts du côté de la résistance que du côté du nouvel ordre.
D'ailleurs, j'aimais beaucoup l'hostilité du général/lieutenant? rouquin. On sentait que les deux ne s'aimaient pas. On avait donc un autre contraste intéressant: le premier impulsif avec des pouvoirs surpuissants, le second sans pouvoir mais avec un esprit stratégique et militaire plus poussé. Je voyais déjà les futures trahisons.
- Rose. Certains ne l'aiment pas, mais son optimisme et son idéalisme étaient un plus, personnellement.
- La stromtooper cheffe argentée. Vu son destin dans le 7 et le 8, je la voyais comme un running gag. Une sorte de personnage super badass en apparence qui se fait battre à plat de couture à chaque fois.
- L'extermination quasi totale de la résistance. Dans les deux trilogies précédentes, on s'en fichait un peu des alliés. Dans la prélogie, c'étaient des clones donc on avait toujours un stock disponible. Dans la trilogie de Luke, on ne s'attardait pas vraiment sur les morts. D'ailleurs, il ne me semblait pas qu'il y en avait plus dans le 6. J'aimais beaucoup l'idée d'une résistance réduite qui devait éviter à tout prix de perdre trop de soldats et gagner les batailles les plus importantes malgré - à cause de - leur nombre réduit.
- La désacralisation de Luke et des Jedis. Peut-être est-ce la raison que j'aime le huitième film; qu'il prend à contre-pied mon plus grand problème avec la prélogie: les Jedis étaient trop clean. J'ai toujours détesté cette impression de "j'ai raison parce que je suis un Jedi et je sais ce qui est mieux pour le plus grand nombre". Dans le 8, Luke est en exil car il n'a pas réussi à supporter la pression de "c'est un Jedi, c'est un héros, il sait forcément quoi faire, il fera toujours le bon choix". Et bien non. Luke est avant tout humain et les faiblesses et les erreurs sont inhérentes à cette caractéristique. N'importe quel artiste de fiction dira que le détail a évité avec les personnages est de ne leur donner aucune faiblesse... car il y a un moment où on souhaite juste qu'ils perdent. Comme preuve ultime, vous préférez qui : Donald Duck ou Gotran Bonheur? Juste accepter qu'on n'est pas parfait, qu'on fait des erreurs et que l'important était d'apprendre à partir de ces dernières étaient à mes yeux les meilleures leçons de toute la série.

Voilà ce que je m'attendais à la fin du huitième film.

Alors ce neuvième film.
L'empereur est de retour. Ce n'est pas un spoil, on l'apprend trois minutes après le début du film. Personnellement, je n'ai jamais été fan des résurrections dans les comics. Evidemment, c'est lui qui contrôlait tout depuis le début.
Trois minutes et je pars sur le mauvais pied.
En dehors de ce détail qui est somme toute personnelle. J'ai trois défauts objectifs majeurs.
1) Le film ne respire pas. Il n'y a quasiment aucune scène de contemplation. Ca bouge ou ça parle, mais ça ne s'arrête pas. Même les dialogues sont trop rapides: dès que l'un a fini son texte, l'autre l'enchaîne de suite. Après, j'ai l'impression que c'est surtout la première moitié et moins la seconde, mais fichtre, à cause de ça, on a l'impression que certains comportements sont étranges.
2) Il y a beaucoup de nouveaux trucs qui me semblent être sortis de l'univers étendu. Et donc il y a beaucoup d'explications et ce, dès le début. On explique par exemple d'où vient Snoke (là aussi, trois minutes après le début et croyez-moi, il aurait mieux valu ne pas savoir). Beaucoup d'explications, mais peu de démonstrations. On est encore au-dessus du "il faut dire "X pleure" plutôt que de dire "X est triste" (la règle du montrer plutôt que d'expliquer en somme), mais pas loin.
3) Que ce que j'attendais à partir du film 8 ne soit pas arrivé est normal; c'étaient mes hypothèses, mais pas les idées des réalisateurs. En revanche, qu'on jette tout ce qui s'est passé dans le 8, là, je trouve ça assez bas. Le précédent réalisateur a fait en sorte de créer le 8 à partir du 7. Qu'on fasse la même chose avec le 9 envers le 8. Les origines de Rey? Reécrites (et d'ailleurs la petite-fille de Palpatine? Sérieux?). Rose? Mise de côté? Kylo Ren nouvel empereur? Y a l'ancien donc il perd son statut de méchant Finn? Il perd son importance et est réduit à un personnage secondaire. . Bref, j'ai l'impression que J.J. Abrams n'a pas aimé le 8 et qu'il cherche à corriger tout ce qu'il ne lui plaît pas, même si ça crée des incohérences. En fait, j'ai des fois plus l'impression qu'il souhaite plus à faire plaisir aux fans virulents que de créer un film avec sa propre identité. Il y a tellement de fan-service et de "corrections" aux "plaintes" des fans que ça en devient indigeste.
Accessoirement, pour ceux qui se plaignaient de l'utilisation de la force dans le 8, vous n'êtes tellement pas prêts pour celui-là.
Pourtant, le film a d'excellents passages comme le cri de deuil de Chewbacca quand on lui annonce la mort de Léia ou la flotte résistante qui vient en renfort. Mais je ne peux m'empêcher de penser qu'on aurait pu faire mieux, que le problème principal est qu'on a pensé à faire trois films Star Wars et non une trilogie Star Wars.

Ah, j'ai aussi aimé la mort d'un Stromtooper digne d'un cartoon. Pas très dans le ton de la série, mais ça m'a bien fait rire.



Message édité 3 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 29/12/19 à 00:23.



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Message laissé le 12/01/20 à 01:10

Cet épisode 9 me laissera un moins bon souvenir que mes parties de Knights of the Old Republic, qui remontent déjà à 7 ans. Là au moins c'était l'aventure.



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Did you get the number of that donkey cart?

Message laissé le 10/02/20 à 17:19

J'ai un peu de mal à trouver des trucs sympa à regarder. Pourtant, ce n'est pas ce qu'il manque sur Netflix. Pour l'instant, j'ai regardé Rick & Morty, Stranger Things et La casa de papel parmi d'autres séries.



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