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Un pot-pourri de mes avis divers et variés sur tout type de média... Cinéma, Jeux-Vidéo, Comics... Entre autres...

[Critique New 52 n°3] Wonder Woman: Blood

Article posté le 02/10/12 à 17:49

Les Couvertures :
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Ouais, elle est très badass la nana !


Mise en situation

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Argh, bonjour... vous pouvez retirer votre main de ma gorge s'il vous plait ?

Wonder Woman, qui n'a rien demandé à personne, se retrouve une nuit, nez à nez avec une fille hystérique qui vient d'apparaître dans sa chambre, à Londres. C'est Hermès qui l'envoi pour que Diana la protège. On veut la tuer parce qu'elle est enceinte de Zeus, la belle affaire ! C'est encore Héra qui fait des siennes il paraît. Pendant ce temps là, sur le mont Olympe... heu non, à Singapour, Apollon complote pour s'asseoir sur le trône des dieux olympiens, parait que le père Zeus est aux abonnés absents.


Avis (oui, le mien, toujours...) :

Vous l'aurez compris. Azzarello se fait plaisir et renoue Wonder Woman avec la mythologie grecque. Sans réellement faire d'écart sur cette dernière (et c'est ça qui est fort d'ailleurs), il prend un malin plaisir à dépeindre cet univers tordu et dantesque et balance l'amazone en plein milieu avec des révélations surprenantes sur ses origines. Finie les conneries avec les statues d'argiles et tout ça, ou presque.
Oui parce qu'à la base, Wonder Woman, c'est une amazone qui serait né à partir d'une "poterie". Oui vous avez bien lu. Sa mère a pris de l'argile, a formé un bébé, et a prié les dieux pour que l'enfant prenne vie. Mais au 21ème siècle (même au 20ème en fait), ces origines ne tenaient plus la route. Sans vous en dire plus, Azzarello a revu un peu ce statut quo.

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Nan mais sérieusement... de la terre ? Vraiment ??

Faire une BD maline et intéressante sur Wonder Woman, c'est pas donné à tout le monde, et c'est ici un coup de maître. C'est bon, c'est fun, c'est drôle, ça se fritte aussi un peu... Bref, mangez-en !


Les dessins !

Les dessins de Cliff Chiang collent avec l'ambiance mythologique du titre. Des traits un peu grossier mais qui rappelle un peu ces peintures greco-romaine de l'antiquité. Certaines sont peut-être par contre un peu faiblarde, mais l'ensemble tient largement la route.

Voici quelques planches de plus pour illustrer mes propos !

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Il ne faut pas renier nos coutumes quand même...

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Les dieux grecques n'aiment pas s'habiller...

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Oh le gentil chien ! Quoi les bougies ? Qui ça moche ? On s'en fout mec ! Matte moi ce clébard !

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Sprotch...


Conclusion
Hormis ce léger bémol, l'arc ne se conclut pas dans ce premier tome, il va falloir attendre la suite, l'histoire est si bien ficelée que vous auriez tord de vous en privez ! Perso, ce bouquin m'a permis d'apprécier l'amazone à sa juste valeur ! Et puis, tant qu'on ne débat pas sur le slip de la princesse moi je dis... C'est qu'on a d'autres choses intéressante à en dire !


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[Critique New 52 n°2] Jutice League: Origin

Article posté le 28/08/12 à 18:55

Difficile de juger ce premier tome version "New 52" de la Justice League et d'être totalement impartiale... En voilà un qui va me poser quelques cas de conscience !

Les couvertures :
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Ils essayent de voler, mais en fait, la moitié sont incapable de le faire ! Les Noobs !

Mise en situation
Une petite scène d'exposition, avec un Batman qui prend en chasse une espèce de créature trop zarb, et des flics en hélicoptère qui prennent en chasse Batman parceque les mecs qui s'habillent en chauve-souris, c'est louche. Non, ceci n'est pas le dernier épisode de Benny Hill (ouch la vieille référence que les plus jeunes ne vont pas comprendre... ceci est un test !). Mais le renouveau de la Justice League dans l'univers des New 52 (prononcé à l'américaine, fifty-tooouuu, yeah baby !).
Très vite, Batman va tomber nez à nez avec Green Lantern (Hal Jordan), attiré par tout ce tapage nocturne et va s'étonner de voir une chauve-souris humaine courir sur les toits de Gotham. Batman lui gueule dessus parce que le type en vert est aussi voyant qu'un putain d'éléphant au milieu d'un couloir. Trop tard, les flics de Gotham sont encore un peu concons, et canardent à tout va, pendant que l'autre bestiole (oui, on l'avait presque oublié hein) continue sa route jusque dans les égouts.
Tant bien que mal, et en se chambrant mutuellement comme deux gosses dans une cour de récré, les deux héros vont retrouver la bestiole qui va juste se suicider sous leur yeux, en tentant vaguement de les emporter avec eux dans la mort. Super perspicaces, les deux mec en costumes pense que cette chose était d'origine extra-terrestre (tout comme l'espèce de cube qu'elle possédait), et décide donc d'aller à Métropolis voir le super alien le plus connu de la planète : Superman !
Pendant ce temps là, à Vera Cruz ailleurs, Cyborg, qui n'en est pas encore un, va vivre son dernier match de football américain.

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Batou, tu feras gaffe mais je crois que t'as les keufs aux fesses !

Avis général (enfin, surtout le mien !) :
Voilà le pitch tout con du premier chapitre. Malgré la banalité des évènements énoncés ci-dessus, ça partait pas si mal... Batman et Green Lantern sont débutant ou presque (oui ça se passe 5 ans dans le passé), les dialogues sont assez drôle et fun, et surtout, les dessins de Jim Lee nous en mettent plein la gueule de bout en bout, un véritable chef-d'oeuvre graphique... Vous allez pouvoir le constater par vous même.
Cependant, Geoff Johns laisse place à la facilité au fils des numéros qui défilent. Pourquoi ? Peut-être pour s'attirer un publique plus jeune, qui est il faut le dire, le publique le plus important à fidéliser aujourd'hui et sans doute le moins exigeant quand ça parle de type en collant et de super-héros. C'est qu'on est con nous les adultes, à vouloir tout intellectualiser, même ce qui n'a pas de sens !
Alors, essayons de faire un peu de concession...

Mais Johns fait dans la facilité car au final, il ne se passe pas grand chose sinon rien. L'histoire tient sur un timbre-poste, et l'audace est totalement absente du titre. Pire encore, il y a des faits assez déroutant, limite "out of character". On est dans un "reboot", alors "tout est permis". Sauf que quand on touche à Batman, faut faire gaffe à ce qu'on fait tout de même ! Je ne peux hélas pas plus rentrer dans le détail, mais Bruce Wayne va faire une chose assez surprenante au cours du récit, qui est assez mal passé pour moi... Même si à la relecture, j'ai trouvé ça un peu moins con, mais tout de même !
Il est évident que les héros débutent, mais le type qui écrit le scénar est quand même l'architecte de l'univers DC, alors on attendait un peu plus que "La Justice League se forme après la rencontre hasardeuse des 6 membres d'origines...".
Oui, la menace s'intensifie un peu dans la partie 5, mais fait "pouf" dans le numéro 6 et est balayé d'un revers de main. Alors que leur ennemi n'est rien d'autre que Darkseid, l'un des méchants les plus charismatiques de l'univers DC. Ici, que dalle. Du vent, tout juste bon à faire un prologue. Et voilà, c'est terminé. A la fin du titre, on a encore du mal à croire que ces héros qui viennent à peine de se connaitre vont former une équipe. La chute n'est pas crédible (oui, des mecs en costumes qui combattent des aliens, c'est pas "crédible" de base, mais je vous emmerde !).

Bref, c'est beau, c'est même magnifique, mais c'est un peu con. Mais ça ravira les gosses qui auront leur dose de supers héros et d'action !
Pour les autres, je ne sais pas. Visiblement, l'oeuvre est en général plus apprécié par les novices de l'univers DC, peut-être parce qu'il ne recherche pas non plus des trucs métaphoriques et métaphysique de malade, qu'ils ne savent pas les merveilleuses choses qu'on peut faire à côté. Ou simplement parce qu'ils ont ce regard neutre qui leur permet de juger l'oeuvre tel qu'elle est, et non telle qu'on pense qu'elle aurait du être.
Au final, même si je trouve ça complètement con, je me suis quand même acheté le bazar, parce que ça fait classe dans la bibliothèque, et que si j'ai un jour j'ai un gosse (qui parle anglais, hem...), je pense que ça restera un moyen assez simple et pas forcément dégradant de le faire rentrer dans cet univers... Alors pourquoi pas.
Mais quand on a des attentes, ce titre n'est pas très bon, hélas.

Images bonus ! Parce que si y'a quelques choses qui vaut vraiment le coup, c'est ça !
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C'est qui le plus fort, hein hein hein ??

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Au moins quand elle se bat, elle n'est pas "out of character". La classe cette nana nan ? Oui bon... j'irais pas l'emmerder si j'étais vous.

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Et lui non plus d'ailleurs ! Faudrait voir à arrêter de se foutre de sa gueule un peu !

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"Cours Sups... Cours !!! Ou vole ! Enfin barre toi quoi !!!"

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Cyborg a eu une belle promotion dans cet univers ! De "Teen Titans", il est passé à membre fondateur de la Justice League ! La classe ! D'ailleurs, on comprend pas bien le trip mais bon, soit...

Détails :
Les recueils VO et VF regroupent les mensuels :
Justice League #1 à #6
Soit environ 130 pages de BD.

Chez Urban, on peut retrouver ces épisodes mensuels dans le magazine DC Saga, que certains d'entre vous je crois, ont commencé à acheter.

Références :

Les liens DC Comics :
- Le recueil VO : http://www.dccomics.com/graphic-novels/justice-league-vol-1-origin
- Le mensuel : http://www.dccomics.com/comics/justice-league-2011

Les liens Urban Comics :
- Le recueil VF : http://www.urban-comics.com/justice-league-tome-1-aux-origines/
- Le mensuel : http://www.urban-comics.com/dc-saga-1/

Geoff Johns :
- Comic Book DB : http://www.comicbookdb.com/creator.php?ID=102

Jim Lee :
- Comic Book DB : http://www.comicbookdb.com/creator.php?ID=7



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[Critique New 52 n°1] Batman: Court of Owls

Article posté le 26/07/12 à 18:05

Voilà un moment que je ne vous ai pas fait un article parlant de comics. Je me suis laissé débordé par les évènements, et je lis/joue plus que je n'écris. Le manque de temps... vous savez ce que c'est !

Je vais vous parler de recueils. Plus de comics en magazine. Déjà parce que j'en lis de moins en moins, préférant me concentrer sur des histoires complètes, quitte à attendre 6 mois... et ensuite ça me permettra sans doute d'être plus proche de vos façons à vous aussi de lire !


Batman: La cour des hiboux
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Couv. VO et VF

Synopsis
Batman (Bruce Wayne) est confronté à une nouvelle menace. Jusque là, rien de plus classique... Un genre de tueur en série qui laisse trainer des espèces de petits couteaux de lancé qui ont une tête de hibou gravé dessus.
Cette menace classique va s'avérer terriblement dangereuse et potentiellement mortelle pour le chevalier noir.
Une vieille légende de Gotham City refait surface et inquiète le commissaire Gordon et les personnes influentes de la ville : la Cours des Hiboux existe-t-elle ? Et que veulent-ils ? Qui sont-ils ?
Batman va l'apprendre à ses dépends...

Avis général
Le lien entre la chauve-souris et le hibou n'avait jamais été aussi bien exploité qu'ici !

Snyder explore ici le côté prédateur du hibou pour le retranscrire dans un (ou plusieurs) nouveau(x) vilain(s) de Gotham City. Une idée simple qui aurait du être exploité depuis longtemps ! Et "La Cour des Hiboux" n'est que la première partie d'une histoire assez démente qui conduit même jusqu'à un event : "The Night of Owls" qui a eu lieu cette année à travers les comics Batman, aux US.

Dans cette première partie, il y a certes quelques petites longueurs par moment, et Snyder reste très verbeux, mais dans le bon sens du terme. Capullo, le dessinateur, quand à lui, après un temps d'adaptation, a su parfaitement adopter l'univers de Batman vu par Snyder, le mariage passe du "ok" à "parfait" au fil du bouquin. Le point culminant de l'histoire se trouvant surtout dans les parties 5 et 6 (sur 7), avec quelques pages expérimentales qui sont susceptible de rendre le lecteur un peu dingue (à la manière de Bruce Wayne) : "Non, ceci n'est pas un défaut d'impression..."

Ici, Batman aka Bruce Wayne, va en voir de toutes les couleurs. Et pas qu'un peu. Snyder développe une menace pesante et puissante, qui a tout à fait sa place dans le nouvel univers DC, les "New 52" (ou Renaissance, comme aime à l'appeler Urban Comics).

Du grand Batman pour une nouvelle Saga qui propose du lourd !

Images de choix

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Un oeil sur la batcave...

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Une histoire de hibou je vous dis !

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Après la batcave, la owlcave... ou un truc s'y rapprochant... ou pas du tout en fait... heu... bref !

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Gordon et le toit du commissariat. On ne renie pas les classiques !

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Des fois, ça se passe mal... et Batou s'énerve un peu.

Détails
Les recueils VO et VF regroupent les magazines :
Batman (2011) #1 à #7
Soit environ 150 pages de BD.

Chez Urban, on retrouve ces épisodes aussi sous forme de magazine dans Batman Saga, le numéro 3 est sorti ce mois-ci.

Références

Les liens DC Comics :
- Recueil : http://www.dccomics.com/graphic-novels/batman-vol-1-the-court-of-owls
- Série : http://www.dccomics.com/comics/batman-2011

Les liens Urban Comics :
- Recueil (équivalent VO) : http://www.urban-comics.com/batman-tome-1-la-cour-des-hiboux/
- Batman Saga :
http://www.urban-comics.com/baman-saga-1/

Scott Snyder :
- Comic Book DB : http://comicbookdb.com/creator.php?ID=22654
- Twitter : https://de.twitter.com/Ssnyder1835

Greg Capullo :
- Comics Book DB : http://www.comicbookdb.com/creator.php?ID=1096
- Twitter : http://twitter.com/GregCapullo/
- Deviant Art : http://thegregcapullo.deviantart.com/



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[Epopée] The Legend of Zelda : Skyward Sword

Article posté le 11/07/12 à 15:07

Comment faire pour parler d'un jeu qui nous touche et ceci de manière personnel, sans trop partir en vrille et en restant intéressant ? J'ai pas de formule magique. Mais je vais essayer un peu !

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"Je suis Link. J'habite dans un bled paumé dans les nuages. D'ailleurs, en dehors des nuages, y'a rien à voir. Bourg-Céleste (le bled en question) est posé sur une île flottante. Pas le dessert, je fais pas dans la métaphore non plus. On vit dans le ciel quoi !

Aujourd'hui, parait que j'ai une épreuve importante à passer. Moi je sais que j'ai pas besoin de leur certificat à la noix, je vole avec mon piaf tout les jours donc je préfère rester quelques heures de plus au pieu. Merde quoi ! Vive l'indépendance !

Mais bon, je suis un mec. Et y'a qu'une chose qui peut me sortir de mon marasme. Les gonzesses ! Mais pas n'importe laquelle. Y'a une jolie nana avec qui je m'entend pas mal là, Zelda qu'elle s'appelle. V'là pas qu'elle m'envoie son piaf géant pour me réveiller et me filer une lettre baveuse (mais joliment écrite et qui sent bon la rose, ou un truc comme ça) pour me rappeler que j'ai rendez-vous avec elle avant cette fameuse épreuve, que de toute façons, je vais gérer comme c'est pas permis tellement je suis trop balaise !"


Vous l'aurez compris. Les connaisseurs ne seront pas dépaysé pendant ces premières minutes de jeu. En dehors bien évidemment du cadre "céleste" que possède ce Zelda, on reste en terrain connu. La phase de tutoriel se lance. Déplacement, entraînement à l'épée, vol avec le piaf...
Je vous passe les détails. La phase est suffisamment souple et légère pour ne pas nous les briser menus d'impatience. Puis, prendre en main le Wii Motion Plus n'est visiblement pas aisé pour tout le monde, donc ça s'avère aussi finalement nécessaire.
Quoiqu'il en soit, mettre les pieds dans un Zelda est toujours un moment plein de fraîcheur et de petits émerveillement. Et particulièrement dans celui-ci (Twilight Princess était un peu raté de ce point de vue j'ai trouvé).

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"Il m'en arrive des vertes et des pas mûres. Genre, y'a ce crétin de jaloux là qui a planqué mon piaf, parce que je suis plus fort que lui, voilà tout. Et Zelda n'a d'yeux que pour moi, donc il en peut plus le type ! Mon pauvre piaf, il est moche certes, mais c'est pas une raison pour l'enfermer sans raison. Pour le coup, je me débrouille comme je peux, je carotte l'épée du village, je défonce des chauve-souris dans une grotte, et je le libère. Bon, je tiens un peu l'épée comme un manche, mais y'a le type de la salle d'entraînement qui m'a appris quelques trucs. Chose incroyable, le tranchant de mon épée est pris en compte ! Genre je peux découper un tronc d'arbre à la vertical si je veux ! Ouais ! C'est pas un cure-dent mon truc, je vous le dis ! Enfin un tronc... Disons une grosse branche quoi... Hem...

Je récupère donc mon zozio. Je passe leur épreuve à la con, je me la raconte un peu parce que franchement les autres, c'est tous des blaireaux, je reviens, je fais le beau devant Zelda. On va se balader un peu dans les airs. Et là, elle se casse la gueule la bourrique ! Ouais bon, y'avait une tornade et un monstre géant en dessous ou je sais pas quoi... Mais est-ce bien une raison suffisante pour me foutre dans l'embarras ?!"

Je me dois d'insister lourdement sur la maniabilité du jeu. On entend de tout. Des "ça marche pas, c'est de la merde". "C'est super trop maniable". Etc.
Voici ma version des faits.
C'est maniable. Point. Ca demande de la dextérité de frapper un coup dans le bon sens, c'est clair. Mais c'est maniable nom de dieu ! La Wiimote marche ! Vraiment. Et si franchement on arrive à rien avec ce jeu c'est que au choix :
- on est manchot, faut dire ça aide pas !
- on a une wiimote défectueuse … admettons
- on est de mauvaise foi (si, la mauvaise foi ça handicap vachement les joueurs les plus acharnés !)
- on a mal calibré sa wiimote au départ...

D'ailleurs le dernier point, on va dire, c'est à la limite, la seule critique que je veux bien entendre sur le Wii Motion Plus. Son calibrage. A chaque démarrage ou sortie du menu home (après une pause quoi), on doit attendre une ou deux seconde pour recalibrer sa manette. Faut la poser à plat et tout ça. C'est un peu pénible. Mais là où le bât blesse, c'est que, et ça arrive, au bout disons de deux ou trois heures de jeux acharnés, le calibrage commence à déconner sévère pour d'obscurs raisons. Ca se voit d'ailleurs simplement : Link se tient bancale avec l'épée pointée n'importe où... Non, y'a rien de sale... C'est une épée !

Et l'autre truc que je veux bien entendre, c'est le pointeur qui peut partir en sucette. SAUF QUE, dans ce jeu, chose qui d'ailleurs aurait du apparaître dans bien d'autres jeux avant lui, on peut, d'une simple pression du bouton bas de la croix directionnelle, recentrer le pointeur au milieu de l'écran. Miracle !!! Fini les pointeurs fous qui sortent de l'écran lors de la visée FPS (ça en aurait aidé un de manchot, à Metroid Other M cette option... mais bon... Smiley : lag08.png). Peut-être que c'était pas possible de faire ça sans le Motion +, mais je suis sceptique quand même. Enfin de toutes façons, le pointeur part en vrac seulement quand y'a pas une bonne lumière dans la pièce. Le pointeur sert seulement pendant les phase d'observation, ou de tir à l'arc (et encore, on peut s'en passer si on se la joue à la Wii Sport Resort, ça marche bien aussi, mieux même, mais ça reste toujours moins instinctif).
Pour faire plaisir au plus sceptique (spéciale dédicace !), ON A PAS BESOIN DE TOURNER LA MANETTE DANS TOUT LES SENS pour passer d'un mode à l'autre. Suffit d'utiliser les objets (ou le bouton C d'observation) et la vue bascule automatiquement, et si on tiens bien la wiimote pour combattre, et qu'on est pas manchot donc, l'écran est déjà normalement dans la ligne de mire de la manette ! Formidable !

Pour les phases de vol, faut apprendre à doser sa course. C'est limite un peu plus long à apprendre que le combat à l'épée, mais y'a rien à redire dessus non plus. Et là, y'a pas d'histoire de pointeur du tout. Juste une histoire de dosage. En gros, c'est un peu comme si la Wiimote répondait trop bien, le piaf tourne quand on penche la wiimote. En gros, si on y va comme un boeuf, on se retrouve comme notre vieille mère qui joue pour la première fois à un jeu de bagnole, on ignore l'existence de la ligne droite et on avance en zig zag !

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"M'arrive donc ensuite tout plein de bordel dont je vous passe les détails. Mon épée se met à parler et me saoule très largement... Mais bon, on va dire que je fais avec ! Je croise des types louches qui veulent se la jouer "escrime" et que je remet à leur place bien gentiment... des gros monstres qui gobent mes bombes, toussa, toussa... mais avant, j'ai généralement droit à une petite balade dans la nature. Une forêt peuplée de saloperie en tout genre. Un volcan où on crève de chaud, et évidemment, j'ai que des habits lourds sur moi. Et y'a aussi un putain de désert. Que du bon pour la transpiration ! Finalement, y'a que quand je suis dans le ciel que je me sens bien ! L'air me carresse les cheveux, toussa, et je suis pas trop emmerdé par la faune local si vous voyez ce que je veux dire !"

Les extérieurs dans les jeux Zelda ont toujours eu un certain rôle plus ou moins important. Mais ils font habituellement office de voix de passage plus que de réflexion. Même si vous pourrez toujours me trouver quelques contre exemple par-ci par là.
Ici, le jeu est construit un peu différemment. Chaque zone pourrait presque correspondre à un espèce de grand donjon ouvert bourré d'énigme. Un donjon avant le donjon en somme. Pour progresser, il faut réfléchir. Et dieu sait si c'est dur pour certain d'entre vous (spéciale dédicace !), mais je vous assure qu'avec un peu d'assurance, vous aussi vous pouvez vous en sortir !
Et ça rend la progression d'autant plus agréable. Y'a rien de vraiment extrêmement compliqué, mais suffisamment bloquant pour intéresser et stimuler le joueur. Après bien sur, ça dépend des zones (celle du désert étant pour moi la moins réussi, du moins sa première partie, car répétitive), mais les énigmes savent se renouveler pour notre plus grand plaisir.

A ces énigmes qui font simplement progresser dans la zone, et donc dans l'aventure, viennent se rajouter les à cotés, qui ici sont vraiment présent dans ce Zelda. Et qui eux aussi, demandent parfois un chouia de réflexion (et surtout d'observation) pour les récupérer : genre les cubes célestes (qui font apparaître des coffres pouvant contenir du pez ou des fragments de coeurs, mais pas que...), ou quelques insectes rares... et j'en passe ! Il y a aussi bien sûr toujours les quarts de coeur planqués dans le décor, derrière un mur à exploser par exemple. On oublie pas non plus ses classiques !

Les combats dans ces zones sont sommaires et juste là pour garder le joueur en forme, le vrai challenge à ce niveau se situant dans les donjons. Même si les simples plantes carnivores demandent un peu plus de dextérité qu'un simple moblin à la noix (et ces mêmes plantes carnivores sont génératrices de mauvaise foi, ça je le sais, car faut avoir un minimum de patience parfois pour les découper !). Mais plus on progresse dans le jeu, plus les ennemis sont capable de chuter face à nos coups et parent donc moins facilement. Ces ennemis là, sont par contre accompagnés de plus gros et plus robustes acolytes au fil de l'aventure. Mais rien de pénible. Juste du bon dosage, comme il faut, pour une promenade d'aventurier agréable où l'on peut taillader du monstre sans se casser un ongle. C'est quand même le strict minimum quoi !

Et pendant ces mêmes phases pré-donjons viennent parfois se rajouter des petites phases qui font office de mini-jeu ou autre joyeuseté éventuelle et qui participent à la progression de l'aventure. Sans vous spoiler, on est amené souvent à revenir sur des lieux déjà visités, mais soyez certain que vous serez tout de même surpris par ce qui s'y passe ! Et en vous spoilant, les zones que vous découvrirez au début de l'aventure sont beaucoup plus vastes que ce que vous pensez !

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Vas-y Captain Obvious... je sais ce que tu vas me dire, ceci est un DONJON !


"Vous l'aurez compris. Etre un héros, c'pas simple. Mais je fais surtout ça pour la nana quoi ! Zelda, ma belle, je vais te sauver ! Bon, entre autres faits marquant, je traverse donc des donjons miteux, avec des sales araignées, des gros monstres, un type absolument laid et pervers qui passe le temps à se caresser les lèvres avec sa langue des qu'il me voit (ouais, c'est flippant !), et d'autres trucs. J'suis pas là pour faire du détail ! Pis y'a quand même un truc qui m'énerve c'est que j'passe mon temps à courir après la donzelle puis elle se barre des que je suis à sa portée ! Tout ça pour finir dans … Ho non... ça vous ne voulez pas savoir. En tout cas, je pense que je pourrais me la coller derrière l'oreille encore ce soir !"

Les donjons dans Zelda ont rarement été aussi tripant. Ils sont au nombre de 7 (ou 8, je ne sais plus trop), et chacun offre sa propre atmosphère, ses propres challenges. L'impression de déjà vu est ici aussi très légère, voir absente. Ca sent bon les nouvelles énigmes, c'est aussi là la force du Motion Plus. On dépasse enfin le stade de gadget, les affres ridicules de Twilight Princess sont déjà loins. En terme de variété, vous serez juste impressionnés, ou alors c'est que vous êtes un blasé de la vie (spéciale dédicace !). Et pas de donjon chiant genre "palais de l'eau", non. Que de la progression fluide et agréable dans des environnements bien pensés !
Le pompom va au tout dernier donjon qui est juste super fun... du genre "à construire soi-même". Je n'en dis pas plus...

Vient ensuite le combat contre les boss. Epique, comme dans TP, sans être assisté, pas comme dans TP. Certains boss sont certes, plus facile que d'autres. Mais la plupart propose un challenge certain. Les affrontements contre Ghiraïm (qui a un charisme d'huitre, j'y viens après) sont plutot bien huilés, corsés aussi car il demande un minimum de concentration et de précision. C'est là qu'on pourrait dire que la précision du WM+ est un défaut, car elle est réelle. Bourriner en secouant la Wiimote donnera dans la plupart des cas, aucun résultat, si ce n'est une parade du boss qui se fera une joie de t'en foutre plein la tronche. Un challenge sympathique qui pour le coup, réussi son pari : renforcer l'immersion. On s'y croirait. Par contre, les types de mauvaises foi vont se déchaîner sur la Wiimote, c'est évident...

Autre que ce boss là, ils sont légion à regorger d'idée. Même si le plus gros des défis de ces combats et de trouver le bon angle d'attaque avec l'épée. Mais les situations sont suffisamment variées pour nous donner du fil à retordre ! (avec une préférence pour le boss du Bateau, et le robot aux bras multiples !)
On est pas dans la surenchère bourrine à la God of War, même si certain boss reste impressionnant ! Le Banni, un boss qui revient sous plusieurs forme au cours de l'aventure, est assez laid, mais plutôt énorme, et donnera pas mal de fil à retordre dans certaines de ces incarnations.

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"Oh et puis Fay, ferme là ! 'ain d'épée à la noix, en plus tu sais pas chanter ! Je vais me reposer au village, besoin de mon pieu ! En espérant que l'autre faiblard de Célestin se mettent pas à ronfler, on peut pas dire que les murs sont épais dans notre école de chevalerie ! Y'a pas de mur, juste une planche en bois pour faire la séparation ! L'architecte était bidon !"

J'évoque donc le charisme pervers de Ghiraïm et le coté chiant de Fay. Fay tout d'abord, est l'incarnation de notre épée. Elle nous suit pendant toute l'aventure et aide Link dans sa quête. En soit, l'idée est bonne, et son coté "métallique" lui donne un charme froid. C'est voulu, ça passe bien. Cependant, elle est aussi utile que Captain Obvious. Et intervient très souvent pour dire de la merde. Un peu comme Navi la fée, mais en pire. "Maitre Link, les bombes, ça explose ! Faites attention !". "Maitre Link, vous pouvez taper les ennemis avec votre épée ! Juré sur la vie de ma mère !!". Etc.
Ghiraïm quand à lui, même si il offre des combats épiques, on ne peut être que consterné devant son design... Il est laid. Il semble être totalement débile en plus de ça, et le fait que les personnages ne parlent pas vraiment (faudrait vraiment changer ça dans Zelda je pense....) font qu'on se retrouve la plupart du temps à vouloir éteindre l'écran des qu'il apparaît. Heureusement que les combats contre lui sont fun !!

Pour le reste, l'ensemble des personnages rencontrés, ainsi que les quelques nouvelles races qu'on croisent sont sympathiques et participent à cet ambiance "genèse" de cet Hyrule encore vierge, qui d'ailleurs, ne s'appelle pas encore Hyrule (sauf peut-être la race aquatique, qui ressemble pas à grand chose, mais soit...).

Je pourrais aussi m'étendre un peu sur la vie de Celeste-Bourg, de ces habitants, des quelques quinzaines de quêtes annexes que l'on peut y faire (pour gagner Fragment de Coeur, cristaux de gratitude, et rubis et qui nous font parfois voyager !). Dans une certaine mesure, bien plus simpliste malgré tout, les habitants et leur petits soucis me rappellent vaguement le Bourg-Clocher de Majora's Mask.
Les PNJ ne sont pas tant occupés puisque le passage du jour à la nuit n'est pas automatique (il faut aller dormir pour ça, MM était bien plus vivant de ce point de vue), mais leurs histoires et leurs soucis terre à terre laissent un charme réaliste très plaisant. On peut même assister à quelques saynètes qui ne sont liées à aucune quête mais qui participe de la vie de la communauté de ce village.

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"La fin du monde, des voyages dans le temps, une grand-mère un peu illuminée, des monstres qui sortent des abysses. C'est ça le quotidien d'un héros ? Sérieux ? Et Zelda qui est dans la panade... Elle s'y est mise toute seule j'vais vous dire, mais bon... Ca m'ennuie un peu quand même. C'est tout juste si on parle pas de sacrifices.... Je... Hunf. Fay, tais toi !! Je sais ce que j'ai à faire !"


La partie compliquée maintenant. La partie personnelle. Ce jeu m'a profondément touché. Même si sa direction artistique possède quelques "couak", comme ce Ghiraim et les graphismes non HD de la Wii (admettons que c'est un défaut, à noter d'ailleurs que le jeu sur TV cathodique ne bave pas comme sur les écrans récent, du coup ça rend le jeu beaucoup plus beau et charmant), cette nouvelle et "première" aventure de Link m'a transporté. Le déroulement s'éloigne un tant soit peu des cheminements habituels pour briser un peu nos habitudes et provoquer quelques surprises bienvenues, tout en restant suffisamment proche d'un Zelda pour ne pas non plus complètement nous perdre et nous décevoir. Pour moi, le renouveau de la formule est une petite réussite.

Quand au scénario, j'ai adoré. Alors oui, c'est simple. C'est du Zelda. Ca pose des questionnements de base, pas forcément très recherché, mais de manière efficace et tout ceci sous les couleurs pastels du jeu. Déroutant au début, ces graphismes renforcent le coté onirique de ce jeu, qui n'est rien d'autre qu'une mise en abîme de tout ce qu'est, a été et peut-être sera, un jeu Zelda.

Chaque personnage, chaque phase, chaque boss, tout en respirant le frais, nous renvois à des souvenirs du passé. C'est subtil la plupart du temps, parfois les clins d'oeils sont tellement énormes qu'ils nous explosent au visage... Mais c'est bon ! On en oublie les frasques un peu trop décalé de Ghiraïm pour se laisser porter par la magie du titre, son univers, ses intrigues. Le lien avec les épisodes d'avant se dessinent simplement, sans bric-à-brac délirant comme on peut en inventer dans un certain topic (mais si je vous aime les gens Smiley : lag08.png). L'univers ne cherche pas forcément la cohérence absolu avec les titres passés, mais il pose une certaine base d'un récit qui reste intemporel. Celui de Link et de Zelda qui affrontent les forces du mal qui vis sous les trais d'un certain Ganon. Et de ce point de vue, j'ai trouvé la fin vraiment très forte. Je ne vais pas vous spoiler plus que ça, mais le joueur de jeux Zelda que je suis et que je fus a été touché en plein coeur. Car plus que Link ou Zelda eux-même, c'est un petit peu comme si l'on vivait la genèse de nos aventures à nous, petits joueurs devant l'écran de télé.

Quand à Link et Zelda, même si Link reste toujours aussi silencieux, j'ai trouvé les personnages tellement réussis... Link, à la fois héros et anti-héros, courageux ou espiègle suivant les situations... On nous laisse d'ailleurs le choix, à travers des choix de dialogues "inutiles" (comprendre : sans impact sur le scénario, sauf pour les quetes annexes, c'est pas déplaisant d'ailleurs) de laisser libre court à la malice de Link et ainsi lui permettre quelques affronts de langage ou de situation ! Genre, on peut même se trouver une "petite amie" qui n'est pas Zelda, mais dont on va profiter malicieusement (rien de sale... c'est du Nintendo), tout ça pour sauver le véritable graal, la jolie Zelda.

Et Zelda mes amis, quelle beauté dans ce personnage. Quelle simplicité ! Ce n'est pas une princesse. C'est une simple jeune fille impliquée dans une aventure qui la dépasse totalement, un peu comme Link finalement, et cela rend son charme encore plus fou. la relation entre les deux protagonistes n'a jamais été aussi mature et assumé. On s'en rapprochait grandement dans Ocarina of Time, mais ici, on va encore un peu plus loin que ça. Link ne doit plus sauver la princesse de ce château, loin là bas, il part en quête pour sauver une amie, une confidente. Alors oui, on peut toujours trouver cet ambiguïté entre les deux, gavante ! Ceux qui veulent de la galoche et du sexe vont encore être terriblement déçu, mais punaise, ça n'a rien de magique ça !
Pour aller plus loin, chaque expression de visage, chaque cut-scène impliquant les deux personnages, tout est magistralement mise en scène et superbement réussi pour renforcer le lien qui unis ces deux êtres. Jusqu'au final, révélant un destin à la fois magnifique et tragique pour les âmes de nos deux héros.

La mythologie du monde quand à elle, saupoudre le tout d'une magie typiquement "Zeldaesque" qui consolide le charme du titre tout en continuant à faire le lien avec le reste de la série, sans alambique.

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"Et après ce repos bien mérité, se profile la fin de mon épopée. L'ultime acte avant de sauver ma Zelda chérie, et le monde par la même occasion. Tant pis si je dois me prostituer dans le village pour choper quelques réducs, quelques flacons en plus, mon honneur n'est que secondaire. Puis je brillerais de toutes façons quand j'aurais sauvé tout le monde, donc bon, on s'en tape des détails ! La triforce, une histoire de labyrinthe, un combat dantesque contre un espèce de gros enfoiré... Et nous y voilà. La tranquilité. La joie. La vie ! Et plus de Fay pour me casser les noix... bon... ok... ton aurevoir est touchant, certes... Mais ouf ! Et enfin, ma petite Zelda... Qu'elle est belle au pied de cette statue ! Je veux mon bisou ! Je mérite mon putain de bisou !"

Ce Zelda m'a fait pleuré comme un bébé, et c'est le premier il me semble qui réussi ce tour de force. J'ai été totalement happé par l'aventure et les personnages. J'ai vécu chaque moment et j'ai ressenti mon implication comme rarement. Et pourtant, ce jeu ne laisse aucun choix sur le cheminement du scénario, qu'une seule et même fin. Mais par la force de la nostalgie et de l'attachement qu'on a pour les personnages, et par cet espèce de mise en abîme qui embarque le joueur comme si il était le personnage centrale et le manipulateur du destin d'Hyrule, le tout fonctionne merveilleusement. Même les adieux de Fay ont réussi à m'émouvoir, et pourtant, dieu sait que je l'ai trouvée insupportable !
C'est simple, et sans doute étonnant, car je doute que ce sentiment soit partagé par tout le monde, mais ce Zelda devient d'un coup l'un de mes préférées. Au coté d'un MM ou d'un Link's Awakening. Certainement pas devant, mais pas très loin.

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"GÉRONIMOOOOOOOOOOOOOOO !"



Message édité 1 fois. Dernière édition par Freytaw le 11/07/12 à 17:15.


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Prometheus

Article posté le 01/06/12 à 23:17

Salut les gens !
Encore une petite review "alarache".

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Ce film a fait étrangement peu parlé de lui. Il s'agit en fait du dernier Ridley Scott qui n'est autre qu'un prequel au film Alien. Oui... faut le savoir...

Le film se passe dans les années 2090 (ouais, ça me parait "tôt" aussi), une équipe est envoyé vers un système solaire inconnu suite à des découvertes archéologique qui laisserait penser que des visiteurs venus d'ailleurs se serait impliqué de tout temps dans la vie de l'Homme sur Terre. L'équipe suppose que ces aliens sont donc originaires de ce système.

Voilà le topo en quelques lignes. On reste très loin d'Alien, en dehors bien sur de l'élément qui fait toujours le lien entre les films (enfin souvent) : la Weyland Corporation. C'est l'entreprise qui organise le voyage spatial et rassemble l'équipe du Prometheus (le nom du vaisseau).

Autant vous dire que ce film m'a déçu sur tout les plans (ou presque).
Mauvais préquel, mauvais film d'épouvante ou d'action (pas trop su le situer), mauvais film tout court.
Je suis totalement surpris que cela soit pourtant ce même homme qui était derrière Alien et sa suite 30 ans plus tot...

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Le scénario est intéressant, il y a de l'idée, mais on s'éloigne trop des Aliens en eux même pour qu'on s'y intéresse franchement. Et malheureusement, même si ici c'est à l'appréciation de chacun, la religion est un peu trop omniprésente en toile de fond ainsi que dans le principal message véhiculé par le film...

Je crois qu'en fait, j'aurais plus apprécier le film si j'y étais allé sans savoir qu'il y avait un quelquonque rapport avec Alien. Parce qu'autant l'histoire ne fait qu'effleurer la mythologie lié aux bébêtes (même si on apprend certaines choses tout de même), que le film lui même et sa réalisation en sont mais alors très loin. Y'a bien l'idée d'un vaisseau et d'un équipage, concept largement éprouvé et réussi dans Alien et Aliens. Mais le contexte est bien trop différent, les personnages beaucoup moins intéressant (en dehors du droide qui est à mon humble avis, le seul personnage réussi du film, et oui, encore un droide, mais pas n'importe lequel... et c'est pas un spoil, c'est clairement avoué des le début du film) et la sauce ne prend pas, en gros on s'attache pas au protagoniste et on se fout complètement de ce qui leur arrivent.

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"Je suis un robot et je gère ma race grave en technologie aliens !"

Reste une ou deux morts bien impressionnantes qui pourront faire plaisir à Sizou vite fait, mais y'a aucune tention ou montée en puissance qui apportent le stress au spectateur. Et rien qui finalement n'arrive à l'accrocher au scénario qui restera assez convenu malgré son potentiel sous-jaccent.
Et pourtant, l'esthétique du film et de ces décors est assez réussie. Mais au final, ça n'enlève pas le poids de la déception.
Me restera juste qu'une petite séquence assez "drole" par son coté grotesque et clin d'oeil à la série Alien, mais ça reste maigre. Une séquence qui se situe vers la fin du film hélas...

Bref, je suis bien dégouté. Je suis pourtant rarement déçu à ce point par un film... La saga Alien était pour moi un sans faute (si on exclu évidemment les Aliens VS Predator qui sont des bouses infâmes, de mon point de vue, bien que suffisamment défouloir et con pour faire sourire), jusqu'à maintenant. A croire que ce n'est d'ailleurs pas assumé vu le peu de communication qu'il y a eu autour de ce film, et qu'il n'y a bien sûr, rien qui laisse penser à Alien dans le titre...
Ridley Scott, il est temps de prendre ta retraite mec !

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La statue non plus n'aime pas ce film !



Message édité 4 fois. Dernière édition par Freytaw le 01/06/12 à 23:33.


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