Blork et size.fac
Séparation haute

Envoi de message privé Fermer ce menu

Destinataire : *

Message : *

Envoyer ce message privé

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Menu : profil et inscription Fermer ce menu

Si vous avez oublié votre mot de passe, merci de nous indiquer les renseignements suivants :

Votre pseudo : *

Adresse email de votre profil : *

Les champs marqués d'un * sont obligatoires.

Blork & size.fac > Articles de Mr. Paradox

Abonnez vous au flux RSS des articles de Mr. Paradox

Filtrez les articles de cet auteur par catégorie :

Instant Manga: Tripeace

Article posté le 23/02/16 à 21:01

Les combats sont un sujet fréquent dans les shônens, mais la guerre elle-même est assez peu connue, ou plutôt, elle n'est qu'une succession de bastons. Certains en parlent et en montrent l'horreur, comme Akame ga Kiru!. S'il nous montrait le côté dérangeant, Tripeace optera pour le côté humain.

Image

Nana est amnésique, mais pas uniquement sur la mémoire épisodique (nos souvenirs), mais aussi sur la mémoire sémantique (les informations sur le monde). Pour faire simple, il ignore ce qu'est un fusil ou la valeur de l'argent. Un jour, il se fait agresser par deux enfants croyant que Nana est un riche passant. Se rendant compte de leur bêtise, ils lui expliquent qu'ils volent pour pouvoir acheter de l'eau étoilée, médicament qui guérit de tout, pour soigner leur petite soeur. Décidant que de voler le produit directement serait plus efficace que de voler l'argent pour l'acheter, Nana et les deux enfants se rendent à la réserve, mais ils découvrent qu'une armée s'apprête à raser la ville où se trouve la petite soeur. Ayant trouvé le médicament, ils foncent vers leur village. Mais peu de temps après avoir retrouvé la petite soeur, une bombe rase le village ne laissant que Nana en vie. Endeuillé et perdu, il n'a plus qu'une seule certitude; une promesse faite sur la tombe des trois enfants: il va éradiquer la guerre. Mais pour cela, il aura besoin de s'allier à une organisation particulière: Tripeace.

Image

Edité par Square Enix, on se trouve en face d'une série de onze volumes. Le manga est une alternative intéressante de Akame ga Kilu. Là où le premier s'attarde sur la monstruosité de l'être humain et les horreurs de la guerre, Tripeace montre l'humanité (même les ennemis ont un bon côté) et les souffrances de la guerre. L'organisation Tripeace a bien compris. Elle obéit à trois méditations: la paix et l'amour sont deux méditations obligatoires, mais la troisième est plus libre et souvent plus sombre. Pour Bélial, c'est la violence; pour un autre, cela peut être l'argent.

Image

Même si le sujet de la guerre est pris au sérieux- bien qu'un peu édulcoré sur certains détails-, le manga ne manque pas d'humour. Nana, ayant une apparence androgyne, n'hésite pas à se travestir pour parvenir à ses fins. Son amnésie et sa naïveté l'amènent aussi à des situations particulières. De plus, une originalité qui doit être soulignée; le héros a des capacités normales au début du manga. Il est sportif, mais il n'a pas encore la puissance de ses alliés. Le dessin est bien réussi. On peut se plaindre de certaines facilités comme l'absence de certains décors, mais c'est plus pour chipoter. Les personnages ont tous un design unique qui les rend attachants.

Image

Pour ce qui est des défauts, on pourra dire que l'humour pourrait mal passer avec le sujet: ou il passera mal, ou il dédiabolisera un peu la guerre. On peut aussi dire, qu'en dehors du premier volume, la série est un chouïa trop optimiste pour ce genre de sujet. Un défaut assez personnel à citer, je trouve le dernier acte moins bon et un peu trop rapide vers la fin.

Image

Au final, Tripeace est une bonne surprise. Parlant de la guerre d'une manière un peu trop optimiste, elle reste son sujet tout en montrant que de l'autre côté, il y a aussi des êtres humains. Drôle, des fois émouvants, à essayer.

+ Akame ga Kilu en moins dépréssif
+ un sujet globalement respecté
+ l'ennemi est aussi humain
+ certains scènes émouvantes (le final de la guerre entre Pakon et Kongô, par ex)
+ des personnages différents et charismatiques; que ce soit dans leur personnalité, leurs objectifs ou leur design
+ certains clichés brisés (ex: le héros n'a rien de spécial au début)
+ drôle...
- ..., mais peut dédiaboliser le sujet
- des guerres peu réalistes car trop édulcorées
- certaines facilités sur le dessin un peu trop abusées
- le dernier acte, moins bon à mon goût


0 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Life is Strange

Article posté le 20/02/16 à 17:49

Le passage à l'âge adulte est l'un des passages les plus délicats de la vie. Tout a l'air difficile, on se sent impuissants, perdus et on souhaite retourner à l'enfance pour oublier ses soucis. Mais malgré la difficulté, il faut faire des choix et surtout, en assumer les conséquences.

Image

Maxine "Max" Caulfield est étudiante à l'académie Blackwell, à Arcadia Bay, ville dans laquelle elle a passé son enfance avec sa meilleure amie, Chloe, avant que celle-la déménage. Souhaitant devenir photographe, mais trop timide pour montrer ses oeuvres, elle a la sensation de ne pas avoir d'impact sur son entourage. Seul cas particulier, elle cauchemarde d'une tornade qui détruit la ville.
Un jour, cependant, cachée dans les toilettes des filles, elle assiste à une dispute entre un étudiant, Nathan Prescott, et une punk. La discussion tourne mal et Nathan tire sur la jeune femme. Mais en voyant ceci, Max réussit à remonter le temps.
Choquée par la découverte de son nouveau pouvoir, Max réussit à sauver la jeune femme. Elle l'ignore encore maintenant, mais il s'agissait de Chloe et elles vont passer la semaine la plus folle de leur vie.

Image
Ma chambre est pire.

Disponible sur Ps3, Ps4, Xbox 360, Xbox One et PC, Life is Strange nous aventure dans cinq chapitres qui dure aisément deux heures chacune.

Il s'agit d'un jeu narratif, misant sur l'effet papillon (ceux qui ont joué à Walking Dead ou Until Dawn ne seront pas trop perdus). Les graphismes sont excellents; j'ai vu plus réalistes ou plus artistiques, mais ils dégagent une aura de charisme qu'ils nous arrivent de nous arrêter pour observer les environs. La musique est tout aussi génial (sachez que l'édition limitée propose l'OST, preuve de sa qualité).

Image
Où est le "les deux"?

La jouabilité est facile à prendre en main. Pendant les phases d'exploration, vous pouvez déplacer Max, observer des détails, parler aux gens, voire prendre des photos de certaines scènes. Pendant les dialogues, vous pourrez choisir la réponse que vous voulez dire. Le pouvoir de remonter le temps de quelques secondes vous sera pratique. Il vous permettra de résoudre des énigmes, aider des personnes, modifier un choix que vous avez fait ou recommencer un dialogue avec une nouvelle information (ex: le prof vous pose une question, vous ne savez pas (aucun choix), il le dit, vous remontez le temps et vous pouvez lui répondre juste).

Image
Dans l'amitié, on partage tout, surtout les emmerdes.

Évidemment, ce qui fera avancer le jeu, ce sont les dilemmes. Si certains choix que vous faites provoqueront un effet de papillon assez léger qui changera un détail dans une future scène, d'autres vous feront longuement hésiter. C'est simple, en général, aucun des choix n'est facile. Si dans Until Dawn, il y avait un bon chemin à suivre, difficile ici de l'affirmer avec conviction.

Image
Elle est au centre de l'histoire.

Si on rajoute ces deux points avec l'écriture du jeu, on se retrouve avec l'un des jeux les plus émouvants de l'année. Tout le monde s'en doute, mais jouer avec le temps n'apporte que des problèmes et certains dilemmes sont horribles à répondre (Spoiler: j'ai pleuré devant la première question importante du chapitre 4). On s'attache aux personnages. Quand ils sont heureux, on l'est. Quand ils souffrent, on pleure. Certes, il y a beaucoup de clichés, mais on s'en fiche au final. Bref, préparez les mouchoirs.

Image
Pour une fois, vous serez contents d'avoir raté votre train.

Parlons des défauts maintenant. Le premier est le manque d'action de la part du joueur. Pas de QTE ou de passages en FPS, on se contente de quelques phases d'infiltration et c'est bon. Si vous n'aimez pas les jeux inactifs, vous risqueriez de vous ennuyer. Le deuxième défaut est le manque de qualité de certains passages: le premier chapitre n'est qu'une introduction banale, c'est à partir de la dernière scène du deuxième chapitre que le jeu prend vraiment son envol, qu'on se sent parfaitement concerné par les événements. La recherche des bouteilles est un cas assez parlant à ceux qui ont joué. La fin est d'ailleurs très discutable. Le troisième défaut est le manque de vraies quêtes secondaires, à part les photos à faire. Enfin, mais c'est courant à tous les jeux narratifs, on suit un fil rouge qu'on peut difficilement s'éloigner.

Image
Un choix, des milliers de conséquences.

Life is strange est un jeu particulier. Ses principales qualités se trouvent dans son scénario qui sont malheureusement des spoils. Dépressif par moments, joyeux par d'autres, mais toujours vivant et poétique, il peut déplaire, mais on n'en ressort jamais indemne. A essayer.

+ Graphismes charismatiques
+ Musique envoutante
+ Facile à jouer
+ Une histoire et des personnages émouvants
+ Des vrais dilemmes
+ Une bonne maîtrise, en général, sur le thème du voyage du temps
+ Le chapitre 4 va vous faire pleurer
+ Le chapitre 5 va vous perturber
+ Une bonne leçon
+ Quelques phases d'infiltration pour varier...
- ... mais rien d'autre sinon.
- Manque de quêtes secondaires
- Le chapitre 1 est un peu trop mou
- Pas de vraie liberté de jouabilité
- Le choix final du chapitre 5 qui peut déplaire à certains
- Peut rendre dépressif



Message édité 6 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 22/07/16 à 08:28.


15 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Instant Manga: Ace Attorney (Phoenix Wright et Investigations)

Article posté le 17/02/16 à 19:16

Fait peu connu, mais qui commence à devenir de plus en plus fréquent; les jeux vidéo peuvent avoir leur version manga. Évidemment, cela dépend de leur popularité: Zelda et Mario sont disponibles en Europe, alors que d'autres comme Blazblue ne le sont pas. Il arrive même qu'un développeur crée un manga original (Tripeace a comme éditeur... Square Enix). Ce genre de manga peut, ou être un version manga de l'aventure du jeu, ou un rajout à ce dernier; et ici, nous sommes dans le deuxième cas.

Image
Image

Le scénario a été écrit par la même personne dans les deux cas, de même que pour le dessinateur.

Dans Phoenix Wright, nous suivons l'avocat Phoenix Wright, accompagné de Maya, pour protéger des clients qui n'ont pas eu de chance de se faire coincer par la police, alors qu'ils sont innocents.

Dans Investigations, nous suivons le procureur Benjamin Hunter, rival de Phoenix, qui n'a rien de mieux à faire que d'arrêter les criminels alors que ça devrait être le boulot de la police.

Image

Si l'histoire ne semble pas très détaillée, c'est parce qu'on suit le même schéma que les jeux vidéos. On a affaire à des petites enquêtes et à leur résolution, donc on n'est pas en territoire inconnu.
Le dessin est bien fait. Sérieusement, je reconnais bien les personnages et on a le même style que le jeu, même l'humour y est présent (quelques clins d'oeil à certaines références des jeux). Ils sont tous là: les héros et leur associé(e), mais aussi des personnages secondaires comme Paul Défès.

Image
Quand Paul Défès arrive, tout part à la dérive!

Il est assez difficile de critiquer ce manga pour lui-même car il considère que le lecteur connaisse un peu l'univers en question (pas la peine d'avoir joué à tous les jeux). On a, cependant, une vision assez détaillée du procès que les premiers jeux ne montraient pas très bien. On arrive aussi à retrouver le style des coupables des jeux: on jubile que certains se fassent arrêter pour des raisons égoïstes, alors que d'autres ont des mobiles extrêmement... compréhensifs qui nous touchent. Pour résumer le manga a toutes les qualités du jeu, mais à ses propres défauts.

Pour commencer, les enquêtes sont beaucoup plus courtes que dans le jeu. En soi, c'est un avantage, mais il y a des moments où on voudrait que ce soit un peu plus long. C'est peut-être aussi en lien de la facilité des enquêtes; mais c'est peut-être parce que on ne joue plus. Troisième défaut, ceux qui ne connaissent pas la série prennent le risque d'être déçus. Le manga arrive à faire en sorte qu'ils ne soient pas (trop) perdus, mais ils peuvent ne pas aimer la série. Enfin, il est assez difficile à trouver des volumes (en Suisse surtout, en France, ce n'est peut-être pas le cas). Il y a cinq volumes par série et je n'en ai deux de chaque (donc impossible de juger la fin).

Image

Si vous êtes fan de la série, vous avez de fortes chances d'aimer ce manga. Malgré quelques défauts, le fan-service est assuré et on y passe un bon moment. Pour ceux qui ont vécu dans un igloo et qui débarquent dans la civilisation, jetez-y un coup d'oeil. Ce n'est pas garanti, mais il se peut que vous aimiez la série après ça.

+ Phoenix et Hunter en manga
+ L'univers respecté
+ Le style aussi
+ Histoires originales et intéressantes
+ C'est en français (faire un troll à Capcom, c'est fait)
+ Tous les côtés chiants du jeu enlevés (fouiller les lieux du crime, présenter le bon objet au bon moment,...)
- Les enquêtes se lisent un peu trop rapidement
- Que cinq volumes de chaque série
- Plus de chance de plaire aux connaisseurs qu'aux néophytes
- Difficulté à trouver des volumes (argument subjectif?)



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 18/05/16 à 11:00.


2 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Instant Manga: Black Butler

Article posté le 09/02/16 à 10:48

Connaissez-vous beaucoup d'histoires dans lesquelles le personnage principal est le majordome? Certes, il y a un film dont le nom est plus que parlant, mais en dehors de ça, pas des masses. La plus grande difficulté vient du fait que le majordome a toujours eu un rôle secondaire. L'auteure de cette oeuvre a réussi à se défaire de ce cliché grâce à une suggestion de son éditeur: et si le majordome était le diable.

Image

En Angleterre, Ciel Phantomhive, enfant de 12 ans, est le chef de l'industrie de jouets Funtom et de la noble famille Phantomhive. Très intelligent, il a comme majordome Sébastian, qui est juste le serviteur parfait. Il y a aussi quatre autres domestiques: le jardinier Finnian, la servante May Linn, le cuisinier Bard et l'ancien majordome Tanaka. Si le dernier est techniquement à la retraite et se repose les 90% du temps, les trois autres sont d'une nullité consternante dans leur travail respectif. Mais était-ce vraiment pour ça qu'on les a engagés?

Image

Si le premier volume donne un côté très tranche de vie, la suite devient très vite plus sombre. Ciel, malgré son jeune âge, n'hésite pas à fourrer son nez dans des affaires bien sales.
Le manga a de nombreuses qualités: l'humour est très présent, le style de dessin est très réussi (il suffit de voir la tête du cerf pour confirmer, ceux qui ont lu comprendront). La relation entre Ciel et Sébastian est intéressant: si ce dernier semble le respecter en public, il n'hésite pas à l'abaisser en privé.

Image

Mais le plus grand point fort du manga est qu'on a l'impression d'être en Angleterre. Si les décors et la culture décrite donnent cette impression, on trouve aussi des intrigues étant liées à de grands noms (Jack l'Éventreur, Sir Arthur Conan Doyle,...), des légendes venant des quatre coins du monde (Shinigami,...) et quelques inspirations de la culture moderne (un personnage à la Massacre à la Tronçonneuse, d'autres à la Resident Evil,...).
On applaudira aussi la variété des intrigues: certains sont plus humoristiques, d'autres plus actions,.... Il n'y a pas toujours que des combats, mais il y aussi des infiltrations, des duels de cuisine, des passages "tranches de vie",...Bref, on n'a jamais un sentiment de lassitude en lisant Balck Butler

Image

En conclusion, ce manga est d'une qualité excellente. Personnages intéressants, dessins parfaits, intrigues variées mais toutes captivantes, humour qui fait mouche le plus souvent du temps,... A lire au moins une fois dans sa vie.
Attention: l'anime et le manga prennent des chemins différents après l'arc du cirque.

+ L'Angleterre comme si on était
+ Les personnages assez originaux
+ De l'humour
+ Des intrigues variées
+ Des clins d'oeil de la culture anglaise et autres
+ Les deux personnages principaux qui ne suivent pas le cliché des héros trop gentils des shônens
- Peut-être certaines morts car on s'était attaché au personnage



Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 11/05/16 à 11:18.


2 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur

Yu-Gi-Oh! L'empire des illusions (et autres jeux Yu-Gi-Oh! en général)

Article posté le 27/01/16 à 18:41

La série Yu-Gi-Oh a été un grand succès grâce à un concept en particulier: son jeu de cartes. A la fois très simple à apprendre et à jouer, mais pouvant se montrer très technique sur les combos, ce dernier a réussi à se faire une place aux côtés des grands noms comme Magic. Le succès était tellement immense que de nombreux jeux vidéo en sont sortis ayant pour thème ce jeu de cartes. Vous avez compris, on ne va pas parler de ces jeux là, mais d'un OVNI.

Image
Sachez que trois cartes sont offertes dont le Guerrier Ardoise

En réfléchissant bien, il est normal de ne pas avoir fait un jeu de cartes Yu-Gi-Oh! pour la Gamecube: pas de connexion internet pour affronter ses amis et aucune possibilité de séparer les écrans (comme avec les Gameboy) pour éviter les tricheries; créer un jeu original était la seule solution possible.

Le jeu est donc un jeu de stratégie (semblable à Dragon Force à ce qu'il paraît). Vous avez le choix entre deux modes: l'Histoire, que vous pourrez jouer avec Yugi ou Kaiba, et le Challenge qui dispose de plus de personnages, de monstres et ne vous fait jouer que les combats.

Le monde Histoire se déroule de cette manière: on vous présente une carte sur laquelle se trouve des villages, dans lesquelles vous pouvez placer des pièges plus tard contre quelques sous. On vous montre vos conditions de victoire et vos conditions de défaites. Vous avez plusieurs équipes composées chacune de trois monstres (vous pouvez en gagner des nouveaux après certains combats ou en vous déplaçant dans certaines zones de la carte). Quand vous croisez une équipe adversaire ou entrez dans un village occupé, la carte du monde disparaît pour vous laisser dans une zone de combat. Vos montres peuvent attaquer, se mettre en garde, utiliser un pouvoir spécial (pour certains), un objet ou s'enfuir. Chacune de ses actions vous fait perdre des PA (points d'action) qui sont sous forme d'étoiles. Quand vous n'avez plus, le jeu décide celui qui a mené le combat. Le perdant est repoussé dans la carte du monde et assommé, s'il lui reste encore quelques monstres en vie.

Original pour un jeu Yu-Gi-Oh, n'est-ce pas? En revanche,...

Image
Attention, une observation trop prolongée du jeu peut vous donner un souhait de cécité.

Le jeu est bourré de défauts: pour commencer, c'est moche, horriblement moche. La Gamecube a sorti des Zelda, des Resident Evil et d'autres jeux qui montraient qu'elle pouvait tenir tête à la Ps2. Alors, comment une telle hérésie a-t-elle pu être commise? La bande son n'est pas inspirée, en plus d'être répétitive. Quant aux missions, elles sont au nombre de sept pour chaque personnage-dont la seule différence entre les deux est les monstres utilisés.

Image
La petite merde, là, c'est vous.

En général, je ne fais des articles que de jeux que j'ai finis, ou alors, bien complétés. Je n'ai jamais dépassé le niveau deux avec Yugi. Non parce que c'est dur, mais parce que c'est ennuyeux à mourir. L'introduction est un série de dialogues atroces qu'on ne peut pas sauter; même en appuyant sans cesse sur le bouton A, il faut trois minutes pour commencer à jouer. Le monstre-chef de votre équipe détermine la vitesse à laquelle vous vous déplacez sur la carte. S'il est aérien, vous allez vite. Mais rien que le terrestre est lent, alors je n'ose pas imaginer l'aquatique. Les combats sont tellement mous qu'une berceuse ne vous endormirait pas aussi vite. De plus, le côté stratégique est minable: foncer vers l'objectif finale sans vous occuper du reste est le meilleur moyen de gagner, de même que de toujours attaquer le même monstre adverse, d'ailleurs. L'IA est d'ailleurs d'une débilité profonde pour faire des stratégies. Certes, on peut fusionner certains monstres, mais au final, c'est inutile.

Image
Même un aveugle pleurerait du sang devant ces images

Ce jeu, je l'ai très vite vendu après avoir essayé, désespérément, de m'y intéresser. Vous vous êtes toujours demandé pourquoi on trouve facilement ce jeu dans les marchés d'occasion? C'est simple, c'est le plus mauvais jeu du catalogue de la Gamecube.

+ La jaquette est jolie
+ Trois cartes rares et gratuites dont le Guerrier Ardoise
+ Une idée originale...
-... mais totalement loupée.
- L'apologie de la laideur
- Lent, très lent
- La meilleure stratégie: foncer sur l'objectif et en martelant l'ordre d'attaquer
- Le mode Challenge: le mode Histoire sans la carte et sans les discussions (même si c'est mieux, ça reste nul)
- L'ennui dès les premières minutes
- Le scénario: vous testez le Duel Disk et vous tombez dans... un monde imaginaire... où.... ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
- Peut-on vraiment garder le I de l'IA?
- Même gratuit, je ne voudrais pas de ce jeu (à la limite, si on me paie)



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 18/05/16 à 10:58.


9 commentaire(s)
Voir les autres articles du même auteur au sujet de :

Abonnez vous au flux RSS des articles de cet auteur


Page [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 ]


// Blam ! Version 2.0 Ecrit avec nos petits pieds 44 fillette. //


Télécharger : facile, amusant, génial