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Instant comics: Secret War

Article posté le 09/04/16 à 21:26

Secret Wars est un comics de Marvel suffisamment connu pour que ceux qui ne l'ont jamais lu savent de quoi ça parle. On emmène les héros et les méchants sur une autre planète et ils s'affrontent. L'une de ses plus gros conséquences est l'apparition du costume noir de Spider-Man.
...
Bon, comme je n'ai pas le comics en question, je ne vais pas continuer plus loin sa critique.
Vous vous demandez pourquoi je fais donc un instant comics sur lui?
Tout simplement parce qu'il manque un "s" au titre et, par conséquent, qu'il s'agit d'un autre comics.

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De nombreux criminels sont friands de gadgets dans l'univers de Marvel et Nick Fury, directeur du S.H.I.E.L.D., a trouvé un lien entre ces brigands et un autre méchant, Le Bricoleur. Là où ça devient inquiétant, c'est quand il découvre qu'il travaille pour la Latvérie, anciennement gouvernée par Fatalis. Nick Fury décide d'avertir le président d'une possible attaque terroriste, mais ce dernier lui ordonne de ne rien faire. Dégoûté, Fury décide d'emmener quelques super-héros en Latvérie, dans le but de renverser ce gouvernement. Mais pensaient-ils vraiment pouvoir provoquer une guerre secrète sans payer, un jour, les conséquences?

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Les dessins sont d'excellente qualité- C'est assez proche du Spider-Man, une affaire de famille, mais en moins sombre. Les effets de lumière sont, d'ailleurs, époustouflants. L'histoire est bien écrite. On met en avant différents personnages et on respecte leur personnalité: Spider-Man est un comique paumé, Wolverine a un faible pour l'alcool et peut devenir violent si on l'énerve,... Le scénario met en avant le rôle de Fury dans la sécurité du pays, ses techniques, ses doutes,... Ce qui change un peu des autres comics où il est une sorte de stratège implacable.

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Privilégiez le version "Marvel Select" plutôt que les magazines. Les auteurs ont rajouté des bonus comme des biographies et les discussions téléphoniques entre personnages. On a aussi les schémas des plans de secours et les candidats refusés. Cet ajout est extrêmement bien venu.

Paradoxalement, ces bonus montrent aussi le défaut majeur du comics: c'est court, très court. Sans ces ajouts, le comics ferait à peine une centaine de pages. De plus, il n'y a qu'une grosse bagarre, alors que, en théorie, il était censé en avoir deux, mais la seconde est montrée sous forme de flash-back. Dommage, ils auraient pu faire quelque chose de bien.

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Dans cette première bagarre, les héros ont un autre costume, mais on les voit tellement peu.

En conclusion, c'est un bon comics: bien dessiné, bon scénario avec une conséquence dans l'univers Marvel et excellents bonus, mais c'est assez court; on aurait voulu avoir plus.

+ Bien dessiné: dessin très réaliste, effet de lumière maîtrisés
+ Scénario en béton
+ Personnages bien écrits
+ On voit plus en détail le travail de Nick Fury
+ Des bonus intéressants
- Scénario court
- Un combat sous forme de flash-back alors qu'on sent qu'on pouvait faire quelque chose de bien
- Les nouveaux costumes qu'on ne voit presque pas




Message édité 3 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 18/04/16 à 10:29.


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Instant comics: Spider-Man: Les Illusions perdues

Article posté le 05/04/16 à 14:39

Je remercie Pity pour le choix de ce sujet. En lui posant la question pourquoi il n'appréciait pas Spider-Man, il m'a donné de très bons arguments: caractère blagueur qui peut déplaire, méchants assez pathétiques dans l'ensemble et les problèmes romantiques du héros (bon, celui-ci, ça dépend des comics). Toutefois, le fan que je suis se rappelle d'une version de Spider-Man qui ne respecte aucun de ces trois reproches: il s'agit du Spider-Man Noir.

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Sachez que le "Noir" est le nom original de cette série

Le premier vrai héros Marvel est Captain America. Né à partir d'une expérience pendant la Seconde Guerre Mondiale, il influencera les autres héros Marvel- enfin, presque tous- par ses idéaux. Mais que se passe-t-il si les futurs héros existaient avant Captain America? et pendant une période sombre, comme la Grande Dépression de 1933 par exemple? C'est à cette question que la série Marvel Noir va tenter de répondre.

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L'oncle de Peter Parker est mort. Quelle surprise! me direz-vous sur un ton sarcastique. Et bien, détrompez-vous. Il ne s'est pas fait tuer par un criminel lambda, mais par Norman Osborn et ses hommes de main d'une manière... qui manque de raffinement. Dans une ville en crise et corrompue, Ben Parker gênait les puissants en voulant aider les plus faibles. Suite à la mort de son oncle, Peter fait la rencontre du journaliste Urich, qui souhaite protéger le jeune homme en lui montrant l'injustice et son impuissance pour qu'il abandonne sa vengeance. Mais, au final, il ne l'a rendu que plus déterminé et, quand il obtient ses pouvoirs d'araignée, Peter voit un moyen de faire justice.

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Oubliez le Spider-Man humoristique, on a ici un Spider-Man plus sombre et plus violent, n'hésitant pas à porter une arme à feu. Oubliez aussi les méchants extravagants comme Le Bouffon, le Vautour ou Kraven; ils sont plus sobres et gagnent en charisme. Malheureusement, à part le Bouffon et le Vautour, qui est bien réussi, on les passe un peu vite. On aurait aimé que l'auteur prenne plus de temps pour les développer.

Les dessins sont bien réalisés. On a un style brillant, mais en même temps sombre. L'ambiance froide du récit est bien respectée. On trouve aussi des petits détails intéressants, comme les pleurs qui, en coulant, donnent l'aspect d'une toile d'araignée. L'histoire, si elle n'est pas vraiment complexe, est d'assez bonne qualité et réserve quelques révélations intéressantes (même si l'obtention de ses pouvoirs est assez ridicule, mais l'araignée radioactive était déjà discutable ainsi que le dieu-araignée).

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Au final, cette version de Spider-Man est très intéressante: sombre, froid, n'hésitant pas à utiliser plus que la force. Il ne s'agit pas d'une énième version de "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités", mais plus d'une quête de justice vengeresse d'une bonne qualité.

+ un style de dessin mélangeant le brillant et l'obscur (le blanc fait sombre et le noir fait brillant)
+ un spider-man plus mature avec un super costume
+ des méchants mieux réussis avec un vautour qui fait le café
+ une histoire assez bien ficelé et avec quelques bons twists...
- ... mais certains choix discutables
- certains méchants auraient dû avoir plus de temps pour se développer
- l'humour de Spider-Man absent, pour ceux qui aiment ses blagues





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Instant comics: Spider-Man, Carnage: Une Affaire de Famille

Article posté le 25/03/16 à 21:35

Si on vous demandait quel est l'ennemi le plus dangereux de Spider-Man, quelle serait votre réponse? Le Bouffon Vert? Le Dr. Octopus? Venom? En général, ce sont ces trois-là qui viennent en tête car, si les deux premiers rivalisent avec l'intelligence du protagoniste, le dernier est une version maléfique et plus puissante du héros. Mais personnellement, je vous répondrais Carnage, une version plus maléfique et plus puissante que Venom.

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Alors que Tony Stark sort d'une expo sur du nouveau matériel médical d'une compagnie rivale, un cri bestial attire son attention. En levant la tête, il voit une sorte de Spider-Man à six bras, poursuivant un camion transportant Shriek, une méchante ayant des pouvoirs soniques ainsi que de transformer les gens en tueurs psychopathes. Décidant d'enfiler son armure, il contacte Spider-Man pour l'aider dans cette histoire. Ils l'ignorent encore, mais Shriek et le Doppelganger ne sont que le menu fretin, surtout quand ils sont comparés à Carnage.

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La première chose qui choque avec ce comics, c'est la qualité des dessins. Je ne sais pas quel style c'est, mais bon sang, qu'est-ce que c'est beau. Les visages sont expressifs et on a une impression de réaliste assez poussée. On pourra se plaindre d'une majorité de décors sombres, mais c'est plus un problème de contexte que de dessin puisque la suite se passe dans un lieu plus ensoleillé.

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Ne vous attendez pas, cependant, à un scénario comme dans un bon Batman ou autre dans cette centaine de pages, car je peux considérer l'histoire comme une résurrection du méchant (il s'était fait jeter en orbite par Sentry, une sorte de Superman Marvel). Ici, ce qui nous intéresse réellement, ce sont les personnages et les retournements de situation, et sur ce point-là, c'est réussi.

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Tous sont bien écrits: on a Spider-Man qui n'arrête pas de lancer des vannes, mais qui rend visite aux blessés de ses combats. Tony Stark qui fait des recherches approfondies sur le symbiote rouge. La docteure Tanis Nieves, une civile qui prend de plus en plus d'importance dans l'histoire (on sera même déçu qu'on ne puisse pas encore plus approfondir le personnage à la fin). Mais surtout, c'est Carnage qui est le plus intéressant. Sur beaucoup de points, on peut le voir comme une fusion entre le Joker et Zsasz: fou, cruel, ne souhaite que tuer et torturer des gens. Bref, il y a un énorme contraste entre Spider-Man et lui, même Venom fait enfant de choeur. Il réussira même l'exploit d'être encore plus flippant dans la suite.

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En soi, ce comics est une bonne surprise. Il ne faut pas connaître le passif de Carnage pour bien apprécier le comics (le résumé et les quelques explications de Spider-man sont suffisants pour un nouveau venu), les dessins sont magnifiques, les personnages bien écrits et le méchant fout les chocottes que ce soit au niveau physique ou mental. On pourra juste se plaindre d'un scénario assez classique en somme.

+ Mais regardez-moi ces dessins!
+ Carnage, le vilain le plus malsain de Spider-Man
+ Les vannes de Spider-Man
+ Tanis Nieves, un nouveau personnage au grand potentiel...
- ... mais dont on aurait voulu en voir plus
- histoire assez classique en somme (méchant présumé mort qui réapparait, gentils tentent de l'arrêter, nouveau héros apparaît, arrestation des activités du méchant par son arrestation ou par sa fuite).
- Pas d'évolution du côté du héros



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Rayman 3, Hoodlum Havoc

Article posté le 10/03/16 à 22:39

Je vais vous raconter une histoire que les plus jeunes ne se souviennent pas, une histoire qui peut vous sembler incroyable et totalement irréalisable, mais une histoire vraie. Je vais vous critiquer un excellent jeu créé par Ubi Soft.

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Sorti en 2003 sur toutes les consoles de l'époque, Rayman revient pour un troisième opus. Pendant que lui et son ami Globox dormaient, un Lums noir au terrifiant nom d'André et son armée envahissent le monde. Il trouve Rayman endormi et s'apprête à l'abattre quand Murphy, la grenouille-mouche, le sauva sans les mains (Rayman). A ce moment-là, Rayman doit retrouver ses mains et stopper la nouvelle menace.
Bon, pour être honnête, on accomplit ces deux missions en une heure à peine, et c'est Globox qui arrête André. Mais ensuite, euh, on doit aider Globox avec ses problèmes d'estomac... ce qui va nous prendre la majorité du jeu.

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Il n'a pas que le poids du monde sur ses épaules, le pauvre Rayman.

Ceux qui ont joué à Rayman 2 ne seront pas totalement dépaysés. On peut viser un ennemi, lancer son poing, faire l'hélicoptère avec les cheveux, les ptitzêtres à libérer dans les cages,... Au premier abord, on pourrait penser qu'il s'agit d'une suite banale avec des graphismes améliorés et des meilleurs musiques.
Détrompez-vous. Pour commencer, les ennemis deviennent plus ardus à abattre: l'attaque frontale marche peu, voire pas du tout. Pour cela, tout en visant, dirigez-vous à gauche ou à droite et votre coup fera une parabole pour frapper votre adversaire sur les côtés.

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Qu'ils y viennent, je les attends de poing ferme.

Les ennemis sont nombreux d'ailleurs. On a l'ennemi de base, une version améliorée, un magicien, un bouclier, un grenadier,... Les boss sont aussi variés sur la manière de les battre, mais certains possèdent le défaut d'avoir la peau extrêmement dur, ayant comme conséquence d'être plus long à battre alors qu'il n'y a pas de vraie difficulté.
Une autre nouveauté est, qu'à certains moments dans le jeu, vous trouverez des boîtes de conserves vous permettant d'obtenir de nouveaux pouvoirs (cinq différents), vous facilitant ainsi la vie contre certains ennemis ou juste vous permettant de franchir certains obstacles. Toutefois, ces pouvoirs ont une durée limitée et, pour recharger, il faut repasser sur la boîte de conserve.

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Quand vous voyez rouge, vous mettez plus facilement les poings sur les i.

Vous allez parcourir onze mondes différents, comportant chacun un certain nombre de niveau. On ne peut qu'applaudir le travail des développeurs. En plus des graphismes et des musiques d'une bonne qualité (on a d'ailleurs droit à un excellent doublage français), l'ambiance diffère selon le lieu: Le plus long raccourci est très reposant alors que le désert est horriblement stressant, mais toujours avec de l'humour. De plus, le jeu se paie le luxe de diversifier le gameplay. Difficile de tous les énumérer, mais vous allez faire du skate ou encore piloter une voiture volante. Vous croyez que je vous spoile le jeu, là? Ne vous inquiétez pas, ce n'est même pas la partie visible de l'iceberg. Le plus impressionnant dans tout cela, c'est qu'importe le moment, la jouabilité est parfaite...ou presque, mais on y reviendra plus tard.

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Je ne vois poing de problème ici.

Vous vous êtes sans doute rendus compte du nombre en haut à gauche sur les images. Il s'agit de votre score. Quand vous atteignez un certain montant, vous débloquez un mini-jeu. Au début, on n'y fait pas trop attention, puis on commence à réfléchir sur l'optimisation des points à gagner. Quand vous gagnez des points, vous faites apparaître le compte des combos, qui disparaît après un bout de temps si vous ne gagnez plus de points. Quand cela arrive, les points que vous avez cumulés dans le combo sont additionnés dans le score normal (en gros, on double presque nos points). Au final, on comprend qu'il plus avantageux de prendre le joyau de dix points, puis le rubis de trente afin d'avoir un bonus de trente, plutôt que l'inverse. Récupérer des points quand on a un super pouvoir double la valeur originale. Le jeu cache aussi de nombreux passages secrets, pouvant vous rapporter de nombreux points.
Quant aux mini-jeux, s'ils ne sont pas indispensables, ils sont suffisamment sympathiques pour valoir la peine de faire le meilleur score. La Gamecube est la seule qui a des mini-jeux multijoueurs, mais uniquement si vous avez la Gameboy Advance et le câble nécessaire. J'ai cependant l'impression que les mini-jeux diffèrent selon les consoles.

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Pour l'instant, le joueur mène de deux poings à un contre son adversaire, mais rien n'est encore joué.

Le jeu a quelques défauts. Pour commencer, certains boss tirent plus sur la longueur que sur la difficulté. Ensuite, plus objectif cette fois, la caméra a quelques soucis à certains moments, sans être catastrophiques non plus. Pour finir, si on peut choisir de rejouer un monde, on ne peut pas choisir le niveau. Donc si vous voulez rejouer à un niveau précis, vous allez devoir faire les précédents avant.

Jeu mythique à sa sortie, le jeu a eu droit à une version HD sur Xbox Live et Playstation Network. Si vous cherchez un jeu enchanteur et drôle, arrêtez de chercher, vous l'avez trouvé. Bref, le meilleur d'Ubi Soft. Poing final.

+ Graphismes et musiques réussis
+ onze mondes aux ambiances réussies
+ jouabilité de bonne facture
+ beaucoup de variété dans le gameplay et les ennemis
+ l'humour
+ le scoring et les mini-jeux
+ la durée de vie
- certains boss qui misent un peu trop sur la longueur
- la caméra, pas toujours fiable
- on peut choisir le monde, mais pas le niveau



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 19/05/16 à 09:20.


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Resident Evil, The Umbrella Chronicles

Article posté le 27/02/16 à 20:39

La série Resident Evil est une série archiconnue ayant débuté en 1996. Le problème avec les séries est que certaines personnes aiment commencer au début et qu'ils ne veulent/peuvent pas se procurer les jeux sortis il y a une dizaine d'années. Deux choix s'imposent donc: ou on ressort les mêmes jeux sous leur forme originelle ou améliorés, ou on prend tous les jeux et on les condense dans un seul jeu, quitte à changer le genre. Devinez ce qu'a choisi Capcom.

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Resident Evil, The Umbrella Chronicles est sorti sur Wii (il existe une version Ps3, mais bon) en 2007. Capcom décide de tomber le survival-horror pour en faire un rail-shooter, utilisant ainsi les caractéristiques de la Wiimote.

L'intrigue est très simple: vous allez revivre les histoires des Resident Evil 0, 1 & 3. Vous utilisez votre Wiimote comme une arme à feu: vous visez et vous tirez. En la secouant, vous rechargez. En laissant le bouton A appuyé et en la remuant, vous utilisez votre couteau. Et si à la place de la secouer, vous appuyez sur B, vous lancez une grenade.

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Au nom de la loi, arrêtez de manger cet homme!

C'est tout ce que vous avez à retenir de la jouabilité. Les déplacements se font automatiquement comme si vous étiez sur des rails. Certes, à certains endroits, le jeu vous permet de choisir un autre chemin, mais il n'y en a pas des masses et ils ne sont, en général, qu'un petit détour. En dehors de ça, le jeu vous permet de transporter d'autres armes en dehors du pistolet de base avec ses munitions infinies, qui sont sélectionnables à partir de la croix directionnelle. Pour récupérer des munitions, vous devez détruire l'immobilier pour les trouver. Il se peut que vous trouviez aussi des documents, des herbes vertes (qui soignent immédiatement) ou un spray qui vous ressuscite si vous clamsez.

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Ne tirez pas, je ne suis qu'un zombie innocent.

Parlons maintenant des niveaux. Vous avez quatre chapitres (RE0, 1, 3 et un inédit) et chacun est coupé en trois sous-chapitres. On trouve aussi des sous-chapitres bonus qui nous permettent de voir l'aventure cachée d'un personnage secondaire (ex: Rebecca contre le serpent géant). Sachez que les niveaux sont jouables à deux. Vous partagez la même barre de vie, mais pas les munitions. A la fin du niveau, vous obtenez un rang basé sur le temps, les ennemis vaincus et les documents récupérés. Ce rang vous donnera des étoiles qui peuvent être dépensées pour améliorer vos armes.

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Remarque, avec un seul oeil, c'est plus dur de viser.

Alors est-ce que ce jeu est bon? Difficile à dire. D'une part, les graphismes des lieux et des personnages sont bien faits et dégagent une ambiance excellente... jusqu'au RE3. A ce moment-là, les zombies deviennent moins bien réalisés, les décors sont d'Outbreak et le charme est moins présent. Autre défaut, trois niveaux par chapitre, c'est plutôt court et on raccourcit un peu trop l'histoire originale. On applaudira, cependant, l'exploit d'avoir mis la majorité des monstres de l'univers. On relèvera aussi l'absence de RE2 ou de Barry Burton et autres choix scénaristiques étranges, dont le chapitre inédit qui n'est pas si bon que ça. Rajoutant d'ailleurs que les QTE ne servent à rien, de même la misère au sujet des améliorations d'armes: on ne choisit pas ce qu'on améliore sur une arme et elle n'est améliorable que trois fois.
Là, c'est plus du chipotage, mais il n'y aucune vrai différence entre les personnages jouables, à part leur contre (quand un zombie vous chope, vous secouez la manette et vous faites un contre). Enfin, la difficulté qui apparaît dès RE3: les zombies sont plus nombreux, mais aussi plus résistants. De plus, le point critique qui permet de tuer le zombie en un coup bien placé se trouve tout en haut de la tête (ça doit presque la frôler); comme le zombie bouge, il est difficile de bien viser et quand vous en avez cent qui se dirigent vers vous; vous privilégiez d'autres solutions.

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ALORS TOI, TU NE M'AVAIS PAS MANQUE!!!

Au final, difficile de se faire un avis tranché. Le jeu a un grand potentiel, il a du charisme et il réussit à rappeler dans les grandes lignes l'histoire du jeu, mais on a une qualité inégale tout le long du jeu et certains détails font perdre des points à la note final. Pour un bas prix, je vous le conseille, mais attendez-vous à une descente quand vous arriverez au RE3.

+ L'histoire bien résumé
+ La jouabilité
+ L'ambiance dégagée dans les deux premiers niveaux
+ Jouable à deux
+ Majorité des ennemis présents
+ Les chapitres bonus
+ Les documents
- Moins beau à partir de RE3
- Plus difficile aussi
- Pas de vraie différence entre personnages
- Le chapitre inédit en dessous du reste
- Le système d'amélioration d'armes pas au top
- Les QTE inutiles
- Où est RE2, RECV, Barry Burton, les décors de RE3?
- Certaines libertés de scénario discutables (ex: le nombre d'apparition du Némésis dans tout le chapitre RE3)



Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 19/05/16 à 09:27.


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