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Spider-Man: Dimensions

Article posté le 26/11/15 à 11:24

Si on me demande quel est mon héros de comics favori, je dirais... Batman, Nightwing, Batgirl, Batwoman,..., bon d'accord, je suis un Batfan. Mais si on me précisait un héros de l'univers Marvel, Spider-Man serait le premier de ma liste. Pourtant, il ne brille pas comme son concurrent de DC comics pour ce qui est des jeux vidéo. Je vais donc vous parler d'un bon jeu mettant en scène l'araignée... ou plutôt quatre araignées.

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Sorti sur presque toutes les consoles en 2010 (évitez a version Wii, à ce qui paraît, elle n'est pas très jouable). Le jeu débute par une cinématique de bonne qualité, digne des épisodes TV de superhéros des années 70 (il y a un narrateur, bon sang). Mysterio tente de dérober une tablette antique, mais Spider-Man est là pour l'arrêter. S'ensuit un combat dans lequel le tisseur casse la tablette en quatre morceaux, provoquant un nuage de fumée qui permet à Mysterio de fuir. Spidey, encore sonné, se fait accoster par Madame Web lui informant qu'en brisant la tablette, les dimensions risquent de disparaître. Spider-Man, aidé de trois versions différentes de lui-même, doit les retrouver avant qu'il soit trop tard. Certes, le scénario ne vole pas très haut, mais on s'en fiche. Le but, c'est de jouer différents Spider-Men.

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C'est donc une série de niveaux où on contrôlera à tour de rôle les quatre versions du héros (3 niveaux chacun+ le tutoriel + la conclusion). Commençons par le plus connu:

- Amazing Spider-Man: celui que tout le monde connaît. Il est cependant le moins intéressant à jouer car il ne dispose pas de particularité comparée aux autres. Il peut battre ses ennemis avec des attaques rapides, chargées ou puissantes. Il peut faire des prises ou lancer (ou s'approcher selon le poids) un ennemi avec sa toile. Il dispose d'un mode défensive: une sorte de lock dans laquelle il esquive automatiquement les attaques simples (les plus complexes, il faut les éviter). Il peut se balancer avec sa toile, se dirigeait rapidement à un point en appuyant sur un bouton et s'accrocher aux murs. Son style de jeu est plus proche de l'action-aventure.

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- Ultimate Spider-Man: comme le comics de Amazing Spider-Man se fait vieux (il est sorti dans les années 60), cette version remet Spider-Man dans notre époque et plus jeune. Il est habillé du symbiote noir pour le jeu, lui donnant un mode bershek. Si les touches sont les mêmes que le précédent Spider-Man, ils sont plus faits pour son mode de jeu: le beat-them-all.

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- [img]Spider-Man 2099[/img]: le Spider-Man d'origine est mort depuis longtemps. En 2099, Miguel O'Hara obtient des pouvoirs semblable à une araignée suite à une tentative ratée de se soigner d'une drogue (je ferais peut-être un autre topic pour mieux expliquer). Il dispose deux capacités spéciales, il peut laisser une image rémanente qui piège les missiles à tête chercheuse et des phases de chute libre dans lesquelles il doit atteindre sa cible en évitant les objets. Son style de jeu est la plate-forme.

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- Spider-Man Noir: mon préféré: un Spider-Man des années 30, dans un univers sombre. Il est le plus fragile de tous: quelques coups de fusils et il trépasse. Mais sa particularité l'aide grandement pour ce genre de problème: il privilégie la furtivité. Il représente l'infiltration.

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L'ambiance, la musique et les graphismes changent selon l'univers qu'on joue (l'Amazing a des décors semblables aux premiers comics, Ultimate est plus coloré, 2099 fait plus futuriste et Noir est plus sombre) . Il y a aussi un côté RPG: on débloque des compétences dans la toile du destin (une sorte "d'arbre" d'objectifs annexes à faire: faire x ennemis, aller de A à B en y secondes,...), compétences qui faut ensuite acheter. Cela peut être des nouvelles attaques, des améliorations ou des nouveaux costumes (venant d'autres univers aussi). A la fin de chaque niveau, vous serez notés selon trois critères: le temps que vous y avez mis, la qualité des combos et le nombre d'argent récupéré. De plus, Spider-Man oblige, les héros lanceront des vannes souvent marrantes(le Spider-Man Noir un peu moins, mais il est plus vengeur que drôle). Les combats contre les boss sont variés, on n'a pas l'impression d'affronter le même ennemi avec juste le physique qui change.

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Dans les défauts, on peut citer la faible durée de vie: une dizaine d'heures suffit si on n'est pas intéressé par les bonus. De plus, même si les boss respectent bien l'univers d'où ils veinnent, certains n'existent pas dans les comics. Enfin, la caméra a, quelques fois, du mal à suivre Spider-Man pendant certains combats. On peut aussi dire qu'on aurait voulu que les développeurs en fassent plus sur les différences des Spider-Men.

En conclusion, Spider-Man Dimensions est une excellente surprise, m'ayant fait découvrir d'autres versions de Spider-Man très intéressantes. A petit prix, vous pouvez y aller les yeux fermés, le jeu en vaut la chandelle.

+ Quatre Spider-Men, quatre façons de jouer
+ Graphismes, musiques et ambiances changent selon l'univers
+ Jouabilité, graphisme et musique de bonne qualité
+ Spider-Man Noir, Deadpool, Carnage, Vautour...qui ont la classe
+ un côté RPG sympa
+ l'humour de Spider-Man...
- ... qui devient pénible quand c'est dans le in-game et non dans les cinématiques (il se répète)
- Des boss inventés pour le jeu
- une histoire faiblarde
- une durée de vie assez courte
- une caméra qui peut être à l'ouest
- on peut souhaiter qu'il ait plus de différences entre les quatre Spider-Men




Message édité 1 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 27/11/15 à 14:54.


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Resident evil: Operation Raccoon City

Article posté le 24/11/15 à 12:00

Raccoon City est un lieu emblématique-si ce n'est le lieu emblématique- de la série Resident Evil. Que ce soit dans les chronicles, les épisodes canoniques ou les outbreaks, tous en gardent de bons souvenirs de leur mésaventure dans cette ville.
Capcom a donc décidé d'engager Slant Six Games pour créer un jeu de tir coopératif à la troisième personne en prenant le contrôle des méchants dans le but de pourrir (voire de prendre) la vie des gentils personnages. Idée intéressant, mais est-ce que le pari est gagné? Ben.., pas trop, non.

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Le mode histoire se sépare en sept chapitres que vous terminerez en cinq heures en jouant normalement pour la première fois; c'est court. Dans ce mode de jeu, vous devez choisir entre six personnages différents de l'équipe Wolfpack. Chaque personnage possède deux compétences passives et une compétence active qui faut choisir entre trois. Les compétences diffèrent entre tous les personnages: Bertha peut augmenter les compétences de ses équipiers, Four-Eyes peut contrôler les monstres pendant un moment, Vector peut se rendre invisible,... Le jeu permet aussi de sélectionner une quantité impressionnante d'armes à feu avec des capacités différentes comme la puissance, la quantité de munitions, la visée, ou l'hémorragie (j'y reviendrai).

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Mais c'est au moment où on joue que le bât blesse. Pour commencer, les graphismes: si j'applaudis le fait que les décors soient variés et inspirés des endroits des précédents jeux, difficile d'être enthousiaste devant la qualité: on passe du correct à l'insuffisant, tout en ayant une préférence pour cette dernière (malgré le fait que l'ambiance est bien là), et c'est souvent trop sombre. La musique est trop discrète, seule celle du menu reste en tête (personnellement, je l'aime bien, mais sans plus). Les voix peuvent être changées dans les options ainsi que la langue des menus ou celle des sous-titres. Le doublage français est d'un niveau catastrophique, Nicolaï a d'ailleurs perdu son accent russe. Le seul point positif de la langue français, c'est que le type qui vous donne les ordres par radio est celui qui fait la voix d'Homer Simpson.

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La jouabilité est honnête: on peut courir, on peut charger, on peut attaquer au couteau, faire des exécutions, tirer en se déplaçant (à moins que ce soit l'inverse), se planquer, lancer des grenades, se servir d'un zombie comme bouclier,... Non, je crois que c'est le meilleur point du jeu.

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Que ce soit en solo (étant le seul à avoir le jeu dans mon groupe d'amis, ce fut mon cas) ou avec des amis, vous serez toujours accompagné par trois autres partenaires, contrôles par l'IA si ce n'est pas un ami. Et l'IA, mon dieu... Personnellement, je le mettrais dans les points positifs car je n'ai jamais autant ri de sa stupidité: ils ne sont pas fichus de traverser un couloir en flammes sans y mourir. L'IA des soldats ennemis ne vaut pas mieux: se protéger derrière un abri est une bonne idée en soi, mais il faut que l'abri soit ENTRE l'ennemi et le soldat, sinon ça marche moins bien. Je vous jure, vous allez vous marrer.

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Les monstres sont mieux respectés. Même s'ils ne sont pas tous présents, on a les plus importants: les zombies, les crismons heads, les hunters, les cerbères, les lickers, les parasites, Mr X, Birkin et Némésis. Mais les boss sont, pour la majorité, loupés: Birkin, bien qu'horrible graphiquement et avec des QTE chiants au possible, est bien stressant; Nikolaï a droit un combat horriblement long et ennuyeux; Némésis n'a droit qu'un vulgaire gunfight; Mr.X est le plus sympa à combattre; Ada Wong a des airs de Nikolaï, mais en mieux fait.

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Dans les défauts de ce mode, on pourrait rajouter qu'il y a deux fins différentes qui sont uniquement là pour faire joli et qui n'apportent rien de différent. L'idée de base du jeu était de tuer les gentils, or cette idée ne sera exploitée que vers la fin du jeu. De plus, les niveaux difficiles et extrêmes sont foirés car les soldats ennemis deviennent carrément immortels: c'est simple, trois exécutions ne suffisent pas à les tuer. Il faudra jouer sur l'hémorragie pour survivre à ce mode. Dans les bonnes idées, l'hémorragie consiste à faire saigner abondamment son adversaire pour qu'il attire tous les zombies du coin, sachant qu'on peut aussi subir l'hémorragie par les coups de feu ennemis. Le fait aussi qu'on puisse être infecté par le virus, devenant petit à petit un zombie, est un concept sympa, bien que peu gênant au final. Quelques bonus à trouver- des données, des caméras à casser, des machines à écrire et des statuettes de raton-laveur- pouvant gagner des images et des points d'expérience pour se procurer plus de compétences ou de nouvelles armes.

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Un mode multijoueur, où vous gardez les capacités de vos personnages, est disponible avec quatre modes de jeux différents. Une équipe contrôlera les soldats d'Umbrella, l'autre les Spec Ops (qui sont des clones de l'autre équipe et ont une aventure solo en DLC que je n'ai pas joué). Le premier mode est un deathbattle classique, dans lequel les zombies sont aussi de la partie. Un autre mode consiste à récupérer un échantillon du virus G et à le ramener dans son camp (le jeu des drapeaux?). Le troisième est le mode Héros, une équipe prend les héros de RE et l'autre les méchants, le but est de tuer l'équipe adverse, quand un héros meurt, il est remplacé par un personnage de Operation Raccoon City. Le problème avec ce mode est que les héros sont presque invulnérables, à part au lance-flammes (et étrangement, c'est toujours l'ennemi qui l'a). Le dernier, le plus génial, est le mode survie. Un hélicoptère viendra vous chercher après et pendant un certain temps. Malheureusement, l'hélico a quatre places et vous êtes deux équipes de quatre personnes. L'objectif est de monter tout en haut du bâtiment, sachant que si on vous tue, vous recommencez tout en bas. La partie reste stressante jusqu'à ce que la dernière place soit prise.

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Ah, dans les défauts, on pourrait parler d'une certaine inégalité dans les compétences: Four-Eyes est plus efficace dans le mode histoire et Vector dans le mode multijoueur que Spectre, par exemple.

En conclusion, Operation Raccoon City était une bonne idée, avec un grand potentiel, qui s'est totalement loupé. Il peut être sympathique à plusieurs (des volontaires pour que je vérifie cette théorie), le jeu est juste moyen, très moyen.

+ des personnages différents avec des compétences différentes
+ des modes multijoueurs classiques, mais efficaces
+ un mode survie délirant
+ jouabilité correcte
+ Raccoon City, toujours un plaisir
+ de bonnes idées...
-... mais certaines mal exploitées
- les ennemis viennent par vague pendant la majorité des niveaux
- Pas très joli très souvent
- musiques oubliables
- Inégalité dans les personnages
- IA aux abonnés absentes
- mode histoire très court
- mode Héros pénible
- Difficulté élevée insensée
- moitié des boss ratés, autre moitié sympathique, mais sans plus
- les doublages français: en plus d'être mauvais, certaines voix ne collent pas






Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 09/12/15 à 18:32.


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Instant manga: Bimbogami ga! La déesse de la poisse

Article posté le 22/11/15 à 13:30

En général, dans les shônens, le personnage principal est un homme encore mineur (au Japon, la majorité est à 21 ans), naïf et/ou gourmand, combattant ou à en devenir dont on voit la progression de son niveau de combat. Mais pas ici.

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Bimbogami ga!(la déesse de la poisse en français) raconte l'histoire d'Ichiko Sakura, jeune étudiante qui a tout ce qu'on pourrait souhaiter: elle est riche et belle, elle a un majordome (qui lui a appris à se battre et qu'elle le considère comme un membre de la famille), un bel appartement, d'excellentes notes, un physique de rêve, les garçons sont fous amoureux d'elle, les filles l'envient et la haïssent et ses parents sont en voyage professionnel (ce qui tombe bien puisqu'elle les déteste). La raison à cette chance est qu'elle dispose d'une grande énergie de bonheur; plus on en a de cette énergie, plus il nous arrive des choses merveilleuses. Ceci est expliqué par la déesse de la poisse, Momiji, dont sa mission est de régler le problème de la quantité hallucinante d'énergie d'Ichiko en lui la prenant.

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Cependant, Ichiko possède un gros défaut: elle est extrêmement égoïste et refuse de lui donner son énergie. S'en suit alors un combat dans laquelle la chance d'Ichiko permet de battre à plat de couture la déesse malgré ses pouvoirs et son énergie du malheur. Toutefois, le majordome d'Ichiko, Suwano, fait un infarctus du myocarde aigu et risque de ne pas survivre à l'opération. La raison est qu'Ichiko n'a pas seulement une quantité d'énergie du bonheur élevée, mais elle vole aussi celle des autres, provoquant ainsi des malheurs à son entourage.

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Ce manga est génial et ce, pour plusieurs raisons: pour commencer, bien qu'il ait des combats (assez softs), l'histoire est humoristique: il y a des personnages qui cassent le quatrième mur, des situations rocambolesques, des références à d'autres mangas,la personnalité assez comique de la déesse de la poisse,... bref, même avec une sens de l'humour difficile, on aura toujours un sourire aux lèvres.

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Cependant, le thème principal de l'histoire est l'évolution psychologique d'Ichiko: arrogante, odieuse, asociale et égoïste au début, elle devient de plus en plus amicale au fil des épisodes; acceptant même le fait de perdre un peu de son énergie du bonheur pour aider une autre personne. Si, dans les premiers volumes, on pouvait apprécier qu'elle perde, on s'attache aux souffrances de l'héroïne vers les volumes les plus tardifs.

La série est au treizième volume en France (étrangement nous sommes dans un arc assez dur mentalement; bien qu'il ait encore de l'humour, on sent que la situation est gravissime) et un anime existe. Je ne peux que vous conseiller de lire le manga: beaucoup d'humour et d'émotions, des personnages attachants et un peu de combat, mais toujours avec une ambiance comique.

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+ bien dessiné (il faudrait que je trouve un manga mal dessiné)
+ personnages attachants
+ de l'humour, de l'humour, encore de l'humour,
+ les combats, pour la majorité, cartoonesques
+ les évolutions des personnages visibles et crédibles
+ certains passages très émouvants
- si on n'a pas une grande culture générale du monde japonais, on peut passer à côté de certaines blagues
- cela peut déplaire à certains, mais on s'éloigne très souvent du fil rouge
- cela peut déplaire à certains, mais l'arc qui débute au tome 12 devient sombre, ce à quoi la série ne nous avait pas habitué (mais je vais attendre la fin de l'arc pour donner un avis définitif)




Message édité 2 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 18/05/16 à 11:23.


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Instant manga: le Maître des livres

Article posté le 20/11/15 à 14:23

Il y a plusieurs catégories de mangas: shônen pour adolescents, shôjo pour adolescentes, seinen pour adultes et yônen pour enfants (je suis sûr que vous en connaissez d'autres); sachez que ce n'est pas une règle d'or: ma sœur lit que les shônens et j'ai lu plus de shôjo qu'elle.

Et puis, il y a le manga qu'on ne sait pas trop où le mettre, qui déborde de maturité, mais ne parle nullement de sujets trop adultes pour empêcher les enfants de lire, qui semble ne pas avoir comme terme principal une romance adolescente ou de la baston. Bref, le manga inclassable, et Le maître des livres est l'un d'entre eux.

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Miyamoto est un homme endetté par ces dettes venant des courses de chevaux et a tendance à boire. Une nuit, légèrement ivre suite à une soirée arrosée pour oublier ses problèmes, il trouve une bibliothèque rose allumée. Surpris par ce fait, il rentre à l'intérieur et fait la rencontre de le bibliothécaire Mikoshiba. Ce dernier a un caractère pas avenant et ne tolère pas qu'un homme ivre entre dans sa bibliothèque pour se réchauffer sans rien donner en retour; il l'oblige de l'aider à ranger les livres. Le livre qu'il lui passe est "la montre musicale", conte pour enfants d'origine japonais assez connu. Mais à la place de le ranger, il se met à le lire et se rend compte que ce conte pour enfants lui apprend beaucoup sur sa condition actuelle.

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Au fil des chapitres, d'autres personnages apparaissent, d'autres liens sont tissés et d'autres contes sont racontés. Le manga parle de ces classiques littéraires (oui, ce sont des classiques) qu'on délaisse trop souvent de côté parce que "ce sont pour les enfants". Le manga ne parle pas que des contes et des leçons qu'on peut en tirer, mais aussi de la condition de bibliothécaire ou des détails intéressants dans le monde du livre.

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Les contes racontés viennent de toutes les époques et de toutes les nationalités: Hansel et Gretel, Le petit Prince, le coquillage de feu,... Bref, on découvre des histoires et on sera aussi surpris de découvrir qu'on ne connaissait pas aussi bien certaines histoires (beaucoup de contes pour enfants ont été édulcorés au fil du temps).

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Le manga va, toutefois, vous coller une bonne crise de la cinquantaine qui vous fera sentir extrêmement vieux (et je n'ai que 22 ans). En le lisant, vous vous rappellerez de ces livres que vous aviez lus pendant votre enfance ou vous aurez un sentiment d'inaccompli quand on parlera d'un roman que vous n'aviez pas pu lire quand vous étiez petits.

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En conclusion, Le Maître des livres est un manga à lire absolument. Pas de combat, pas de romance (ou plutôt, c'est vraiment le truc pas important du manga), juste des tranches de vie qui nous apprennent qu'être adulte ne nous empêche pas d'être enfant et c'est tant mieux.

+ bien dessiné
+ thème original
+ personnages attachants avec différentes personnalités
+ un peu d'innocence dans ce monde de brute
+ une leçon de vie
+ la leçon que "pour enfants" ne veut pas dire "pour idiots"
+ on a une soudaine envie de (re)lire les classiques de notre enfance
+ bien documenté
- coup de vieux et syndrome de Peter Pan garantis


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Blazblue: Calamity Trigger

Article posté le 18/11/15 à 18:37

Il y a environ 5 ans, en fouillant dans les jeux d'occasion de la FNAC, je tombais sur le jeu Aliens vs Predatorssur Ps3 pour 40 francs (env. 33 euros), jeu assez moyen, mais qui proposait de jouer avec les marines, les aliens et les prédateurs. En sortant le jeu des rayons, je vois le jeu que je vais vous parler pour 10 francs (env. 8 euros). Rentré chez moi, je me décide de commencer par le jeu Blazblue, de faire quelques combats et de passer à l'autre jeu. Aujourd'hui encore, je n'ai toujours pas commencé l'autre jeu.

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Série débuté en 2008, le premier jeu est sorti sur Ps3, Xbox 360, PC et PSP, Il est développé par Arc System Works, connu pour leurs jeux de baston en qualité (Guilty Gears est le plus célèbre). Commençons par le début:

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Choose your fighter!

Douze personnages sont disponibles dès le début. Cela paraît peu, mais chaque personnage possède leurs propres mouvements (on y reviendra). Certains sont plus faciles à jouer (Ragna, Jin,...) que d'autres (Carl, Hakumen,...). Parlons maintenant des combats:

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Pour commencer, admirez les décors. Voyez les détails (bon, dans le feu de l'action, on n'y fait pas trop attention). La musique n'est pas en reste: chaque personnage a son propre thème (Ragna est plus rock, Rachel est plus classique, etc.) et en plus, il y a des thèmes spéciaux si vous faites combattre deux personnages précis (Ragna vs Rachel, Jin vs Noel,...); et elles sont toutes de bonne qualité (mais on peut ne pas aimer).
Parlons de la jouabilité.
En dehors des déplacements, quatre touches sont utilisés: le coup faible, moyen, fort et spécial. Le coup spécial diffère selon le personnage: Ragna donne un coup qui lui redonne un peu de vie, Jin donne un coup qui gèle son adversaire, Bang "enfonce un clou" dans le ciel pour rebondir dessus, etc. La jouabilité se joue comme Street Fighters 2, avec des quarts de cercle et cie. Pour ceux qui auraient du mal, le deuxième joystick sert de raccourcis pour certains coups; on ne peut pas les changer, mais c'est déjà ça.
Vous voyez, en bas de l'image, une barre d'énergie. Elle se remplit quand vous donnez ou recevez (un peu moins) des coups; elle se remplie aussi gentiment lorsque votre barre de vie est en dessous de 25%. Quand elle est remplie à 50%, vous pouvez lancer une Distorsion(super attaque) suite à une manipulation. Si la barre est à 100% et que la barre de vie de l'adversaire est en dessous de 25%, vous pouvez lancer une Astral Finish(qui faudra d'abord débloquer dans le mode Arcade).
Le jeu possède d'autres mécaniques de jeu, mais je risque de vous embrouiller plus qu'autre chose.
Parlons des modes de jeu:
C'est un peu léger: un mode Arcade où vous devez battre dix adversaires dont certains discuteront avec vous avant et après le combat (le quatrième et les trois derniers en général), un mode Versus, un mode Time Attack (prévoyez une seconde manette), un mode Story, un mode Training, un mode Online, une galerie et les options. Pas de tutoriel ou de missions pour apprendre les différents combos, dommage.
Le mode story:
Il se sépare en deux parties: il y a le "Teach me: miss Litchi" qui explique l'univers dans un univers mignon.
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Et dans l'autre, le vrai mode histoire. Voici dans quel contexte il se déroule:
Le 1er janvier 2100, un monstre apparut sur la planète. D'où venait-il? Pourquoi était-il là? On l'ignore (le jeu l'explique, mais plus tard, très tard). L'humanité combattit contre ce monstre, surnommé la Bête Noire en lui envoyant des missiles nucléaires, mais ça ne lui faisait rien. La Bête Noire continuait à tout détruire pendant six longues années. L'humanité semblait perdue.
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Mais la septième année, la Bête Noire disparut. Le monde avait extrêmement souffert car une sorte de brouillard noir, nommé seithr, englobait le monde entier, excepté les monts et ne disparaissait pas. En petite quantité, cela est sans danger et permet même de lutter contre les radiation, mais il devient toxique en grande quantité.
Malheureusement, la Bête Noire réapparut une année plus tard. Toutefois, l'humanité avait utilisé leur année de répit pour inventer les "ars magis". Ce sont des objets ou des sceaux permettant de faire de la magie en utilisant le seithr, et il s'avère que c'étaient les seules armes efficaces contre la Bête Noire. Six héros s'étaient levés ce jour-là: Nine, Trinity, Hakumen, Jubei, Valkenhayn et Terumi.
En 2110, soit dix après la première apparition de la Bête Noire, les Six Héros étaient sur le point de la détruire, mais Terumi trahit son groupe. Après avoir éliminé Nine et Trinity, Hakumen se sacrifia pour l'empêcher de continuer ses méfaits. Il ne resta que deux Héros en vie et un monde en ruines après dix ans de massacre, qu'on nommera la Sombre Guerre.
Une société naquit peu de temps après, nommée le NOL. Son objectif est de protéger la population en ayant la mainmise sur les Ars Magis, comme une sorte de police. Mais voilà, au fil du temps, il y a une sorte de mépris envers ceux qui ne peuvent pas utilisés les Ars Magis, les pauvres et les "Beastkins" (humains avec des traits d'animaux, voire des animaux anthropomorphes).
En 2199, le NOL est majoritairement corrompu.
Cependant, un rebelle du nom de Ragna The Bloodedge s'attaque au NOL. Insaisissable, inarrêtable et possédant le plus puissant Ars Magis de l'histoire, le NOL le surnomme La Faucheuse et met sa tête à prix; une prime qui permettrait de s'acheter un petit pays.
Nous sommes le 31 décembre 2199. Ragna, Jin, Noel, Rachel, Arakune, Carl, Litchi, Hakumen, Nu, Tager, Bang et Tao; douze personnes n'ayant pas forcément de liens entre eux, mais dont leurs actions pendant cette journée vont décider de l'avenir du monde.
Car s'ils échouent, il n'y aura pas de lendemain.

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Voici dans quel contexte nous sommes mis. On choisit un personnage et on suit son aventure. Chaque personnage a ses objectifs, sa personnalité, sa palette de coups et son passé. Si on n'aime pas un personnage, on sait que d'autres nous plairont. Dans ce cas, l'histoire est coupé entre des phases de Visual Novel et les combats. L'histoire peut changer selon si vous utilisez une Distorsion Finish pendant un combat, que vous perdez ou selon un choix durant le Visual Novel. Certains personnages ont un scénario facile à suivre.

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Et d'autres beaucoup moins.

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L'ironie de la chose est que, des fois, gagner un combat vous amène un Game Over bien frustrant, dû au scénario.
En revanche, le mode Story a un défaut de taille: pour avoir 100%, il faut faire tous les chemins, donc il faut aussi perdre le combat. Mais en perdant, on retourne dans le menu principal. Il faut donc utiliser sa précèdente sauvegarde, revoir les discussions en accélérées (on ne peut que les accélérer et non les sauter) et gagner le combat. Un "continue" nous remettant dès le début du combat serait plus simple.

Avant que j'oublie, les voix peuvent être en anglais ou en japonais, mais les sous-titres sont en français (par la suite, les sous-titres français disparaîtront dans les futurs jeux).

En conclusion, Blazblue est de loin ma série favori. Un scénario qui part dans tous les sens et très prenant en même temps, des personnages tous différents les uns des autres, une jouabilité parfaite, des graphismes incroyables et des musiques superbes. Bref, pour 10 francs, Blazblue: Calamity Trigger est de loin le meilleur qualité/prix que j'ai eu de toute a vie.

+ Système de combat optimal
+ 12 persos, 12 manières de jouer, 12 histoires différentes
+ Scénario prenant et pouvant durer des heures
+ Mythologie fascinante
+ Certains persos assez faciles à utiliser pour commencer(Ragna, Jin, Noel,...)
+ Graphismes sublimes
+ Thèmes personnalisés et de bonne qualité

- pas de défis pour connaître les combos
- l'ordi utilise mieux Hakumen que moi
- Le deuxième joystick n'est pas personnalisble
- le strict minimum pour les modes
- avoir les 100% en histoire est chiant dû au manque de "Continue"
- la fin se finit en cliffhanger
- beaucoup de trous scénaristiques. Voulus et expliqués dans les prochains jeux, mais cela rend perplexe la première fois.

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Message édité 8 fois. Dernière édition par Mr. Paradox le 13/10/16 à 11:12.


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